Trump et Israël – Les moutons enragés


Trump et Israël

Le sujet pourrait paraître d’une simplicité enfantine: Trump est 100% acquis à la cause d’Israël, et cherche à expulser les Palestiniens de leurs terres.

 Ses déclarations tonitruantes, ses actions percutantes vont toutes dans ce sens.

Il a, par exemple, relocalisé l’ambassade US à Jérusalem lors de son premier mandat, brisant ce faisant le statu quo de la ville sainte, partagée entre Israël et la Palestine.

Il a également, récemment, levé l’interdiction et envoyé des milliers de bombes surpuissantes MK-84 dès sa prise de fonction au bureau ovale, préparant, de facto, une potentielle reprise dévastatrice du génocide palestinien.

Oui, la situation est bien triste, bien préoccupante pour les Palestiniens.

Trump semble ne leur accorder aucune circonstance atténuante, promet l’annihilation du Hamas s’il commet le moindre crime, et ferme les yeux sur les atrocités avérées de l’IDF.

Étonnant, que l’on apprécie Trump ou non. Là n’est pas la question. Sauf à être un pervers psychopathe qui (se ré)jouit du massacre d’un peuple devenu christique, sa position sur le régime sioniste est incompréhensible. Or, il ne semble pas être affecté de cette pathologie mortifère, au contraire de notre bien perturbé micron national.

Dès lors, pourquoi Trump semble-t-il si profondément, si absolument sioniste?

Comment l’expliquer ?

Une question corollaire qui a toute son importance, comme on le verra par la suite, vient immédiatement à l’esprit:

Quelle est l’origine du revirement subit d’Elon Musk, passé d’une position très critique envers Israël et ses multiples exactions, a une indulgence et une acceptation presque totale.

  1. Trump et son obsession du redressement des EU

Il ne cache pas considérer que les EU ont vocation à diriger le monde et à imposer leur mode de vie et de développement.

Il n’est pas va-t-en guerre, mais tord les bras de ses partenaires économiques ou alliés pour arriver à ses fins.

Il déclare que les EU vont retrouver leur grandeur, puis atteindre son apogée sous son mandat.

Il promet la réindustrialisation accélérée de son pays, et l’amélioration du niveau de vie du citoyen moyen américain.

Il bataille déjà contre le gouverneur de la banque centrale américaine, qu’il ne peut répudier, mais dont il critique avec virulence la politique des taux, responsable, de par ses niveaux élevés, de l’étranglement des classes moyennes et basses américaines.

Il a identifié les principales causes de la dégradation de la puissance américaine, de la dégénérescence de son modèle: la dette et l’état profond, ce dernier favorisant le premier mal identifié.

Il a promis d’éradiquer ces deux maux essentiels, qui minent son pays et pourrissent les conditions de vie de son peuple.

  1. L’immense nettoyage en cours

Elon Musk est quelqu’un de spécial, un autiste asperger au QI stratosphérique.

Qu’on l’aime ou non, force est de reconnaître qu’il est intelligent, compétent et engagé.

Il se consacre entièrement à la réalisation des objectifs qu’il s’est fixé.

Il a une haine féroce contre le wokisme qui, à ses dires, lui a volé son fils, et contre l’état profond qui, a plusieurs reprises, a tenté de le tuer économiquement. Je rappelle que Tesla a fait l’objet, à plusieurs reprises, de spéculations boursières massives, orientées à la baisse, dans le but de faire tomber son président sud-américain et renouveler son comité de direction. Les fonds responsables des attaques boursières ont été à deux doigts de réussir, avant d’être contraints de matérialiser plusieurs milliards de perte.

C’est dire si la haine est vivace et tenace.

Tout comme Trumps qui a réussi à survivre à l’état profond politiquement, Musk a réussi à survivre à « l’état profond » économiquement, si l’on inclut dans celui-ci les fondateurs des grands fonds spéculatifs, liés cul et chemise à la gouvernance financière US.

Donald Trumps, via la création du DOGE, a chargé son tueur Elon Musk de s’attaquer aux dépenses inutiles, aux gaspillages, aux malversations, qui représentent une manne financière aux montants astronomiques, base et émanation de la puissance de l’état profond américain.

Le procédé est aussi astucieux qu’implacable : Musk, épaulé par ses équipes d’informaticiens et d’économistes, s’introduit dans les bases de données des quelques centaines d’organisations gouvernementales US, exporte toutes les données sensibles souvent protégées, puis les soumet à l’analyse de ses experts scrupuleux.

Il se délecte ensuite d’annoncer au peuple américain les abus, les dérives, les malversations opérées par les agences incriminées. Il a toutes les preuves en main et, malgré l’hystérie des fonctionnaires à la tête de ces officines, il préconise de licencier les responsables, de sabrer dans les effectifs, voire même de fermer l’organisation en question. Le meilleur exemple en est le mammouth de l’USAID, véritable monstre qui masquait ses activités subversives sous une apparence de progressisme éclairé.

Le travail effectué par Musk est complémentaire des discours de Vance : tuer l’état profond qui œuvre contre le peuple US, tuer le militarisme qui vampirise l’état US, et objectif ultime, tuer le globalisme qui cherche, sans nul égard pour les US, la domination totale de la planète.

  1. Les risques associés

Trump et son équipe affrontent des structures qui ont mis des décennies, des siècles à se constituer, à se renforcer, et à déployer leur puissance.

Elles ont été accusées, par plusieurs présidents US, d’être à l’origine des maux d’aujourd’hui et d’alors. Plusieurs de ces même présidents, soucieux de matérialiser leurs idées en actions, ont été assassinés, tels Lincoln et, bien sûr, JFK.

Ces structures sont donc redoutables. S’attaquer à elles de front, sans aucune garantie, est simplement suicidaire, même pour un président américain. L’histoire l’a prouvé, encore une fois.

Honnêtement, quel individu, un tantinet lucide, croit encore en la version du tueur isolé Oswald et de sa balle magique ?

Grotesque, simplement grotesque. Une insulte à l’intelligence, à la moindre de ses lueurs.

 Or, qui peut être derrière l’assassinat de JFK, de son frère ?

C’est maintenant que les chose que les chose se corsent, que l’on entre dans l’autre dimension de ce billet.

L’énigme de cet assassinat, de ces assassinats tient à peu de choses.

 Il suffit de s’intéresser aux tueurs des assassins officiels. En effet, tout crime politique doit rester mystérieux. Il ne doit pas être élucidé. On ne doit pas remonter aux vrais criminels, ceux qui tirent les ficelles des pitoyables marionnettes, tel le dérangé Lee Harvey Oswald.

La raison est évidente : pour autant que soit atteint de trouble de la conscience le prétendu tueur, le laisser en vie constitue un risque majeur, par le simple fait d’avoir la capacité de l’interroger, de lui soutirer des informations qui, recoupées, pourraient mener à la vérité.

Il faut donc l’éliminer. Pour cela, quoi de mieux que d’utiliser un deuxième pantin, à même de neutraliser le danger et de brouiller les pistes ?

Dans le cas de Kennedy, un escroc du monde de la nuit lié à la Mafia, le dénommé Jack Ruby.

Tous les journaux de presse vont dépeindre ce personnage comme une petite frappe, un mafieux sans envergure, atteint d’un coup de folie et d’une empathie phénoménale , voire risible pour la veuve Kennedy. Puis, bien sûr, on tentera de clore l’enquête concernant la mort de JFK, du fait de la mort de Lee Harvey Oswald.

La clé de compréhension de l’assassinat de JFK est, dès lors, sous nos yeux.

Oui, vraiment. Parfois, la vérité se cache dans les détails. Le Diable, aussi, d’ailleurs.

Jack Ruby s’appelle en réalité Jacob Rubistein.

Pourquoi avoir tronqué/truqué son nom et masqué la véritable identité du liquidateur du tueur présumé et officiel de JFK ?

Surtout qu’il bénéficiait d’une large sympathie populaire, après son acte libérateur de l’angoisse du peuple US. Toujours bon à prendre, en temps normal, non ?

Lorsque l’on croise ce fait essentiel de dissimulation avec l’obstination de JFK a ne pas laisser Israël se doter de l’arme atomique, malgré les crises de rage de Ben-Gurion, on parvient tout naturellement à une conclusion triviale :

Israël, et la mafia sioniste qui gangrène les EU depuis plus d’un siècle, est derrière ce spectaculaire assassinat, qui lui a permis d’affirmer son pouvoir occulte et sa main mise indéniable des institutions politiques, économiques et judiciaires de ce pays soumis.

Trump, qui s’est penché sur le dossier JFK, ne peut pas ne pas savoir.

Idem pour Musk, mis au parfum par son aîné.

  1. La solution possible MAGA

Il est impossible pour Trump, et les plus puissants de ses collaborateurs, de s’attaquer de front, à la fois aux maux majeurs de son pays, et à la fois à la pieuvre sioniste.

Dans nombre de dossiers, les deux sont, par ailleurs, intimement liés, de par l’assujettissement et le contrôle de nombre d’agences par la mafia sioniste. Les juifs sionistes et leurs sbires sayanim sont légions dans les vastes réseaux de l’administration américaine, à tous les niveaux.

Trump s’attaque directement à eux quand il prétend mettre fin aux malversations, aux gaspillages, et aux campagnes de subversion.

Trump s’attaque directement à eux quand il bataille contre le globalisme car, bien sûr, les sionistes sont tous globalistes, et rêvent d’un monde unifié dirigé depuis Jérusalem.

Dès lors, une question triviale surgit :

 Comment rester en vie, dans un pays soumis aux diktats sionistes, si l’on s’attaque aux racines du mal qui empoisonne le pays ?

Comment être en mesure de mener à bien un travail titanesque sans se faire éliminer lors de la moindre apparition publique ?

Je pense sincèrement que l’unique solution est celle qui se dessine sous nos yeux : clamer son admiration et son adoration pour l’état d’Israël, effectuer une série d’actions choc, preuves de cette apparente soumission, comme le transfert de l’ambassade US à Jérulasem et, aujourd’hui, le projet scandaleux de déplacement des Palestiniens.

Ma théorie est donc la suivante : afin d’avoir les mains libres pour détruire – du moins affaiblir sensiblement-  la pieuvre sioniste aux US, Trump sacrifie le peuple palestinien, gage de son amour pour Israël.

C’est tragique, mais logique : Trump souhaite et lutte pour le bien du peuple américain avant toute chose, pour le bien de cette classe moyenne qui, depuis 40/50 ans, s’étiole, s’appauvrit, se fait exploiter, se fait empoisonner.

Ainsi laisse-t-il l’état d’Israël accomplir des horreurs, qu’il feint de nier, en dehors de SON pays, hors de portée de SON peuple, tandis qu’il s’applique, avec ses lieutenants, à démanteler l’état profond US, bien souvent entre les mains ou lié à la mafia sioniste.

Puis, lorsque l’hydre sera réduite à quelques têtes fragiles, apeurées, quand l’état profond aura subi des coupes radicales, majeures et irréversibles, peut-être Trump commencera-t-il à remettre en question, publiquement, la justesse de la politique d’apartheid israélienne, le droit des colons à exproprier les terres de la Cisjordanie, la victimisation odieuse dont se parent les sionistes pour génocider un peuple victime de la folie de ceux qui se prétendent être les élus d’un Dieu cruel et sanguinaire.

Appliquer ce raisonnement à Elon Musk permet de comprendre immédiatement, explique parfaitement sa volte-face aussi brusque que curieuse, déconcertante vis-à-vis d’Israël.

Trump ne lui a pas laissé le choix : soit il acceptait de revoir, de bouleverser publiquement son opinion sur Israël, soit il renonçait à occuper un poste dans l’administration Trump.

 

J’irai même plus loin, et j’avoue que j’en ressentirais une joie particulière si cela s’avérait juste : serait-ce le même cheminement qui a conduit RFK à se proclamer pro-Israël sans condition ? Peut-il ignorer, lui, les commanditaires des assassinats de son père et de son oncle ?

J’en doute fortement.

Tous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *