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par Hal Turner
Il y a onze ans aujourd’hui, la CIA et, probablement, le MI6, ont mené un coup d’État en Ukraine. Ils ont surnommé cette révolution la «révolution de Maïdan». Depuis, les deux pays sont en guerre.
Il y a 11 ans aujourd’hui, les vrais troubles en Ukraine ont commencé. Les États-Unis finançaient les manifestations en Ukraine à hauteur de près d’un million de dollars par jour, en liquide, provenant de l’ambassade américaine à Kiev.
Dans les semaines qui ont suivi, les manifestations sont devenues si violentes que les manifestants soutenus par la CIA ont brûlé vifs des membres du gouvernement ukrainien dans des villes comme Odessa et Marioupol.
En quelques mois, le président démocratiquement élu, Viktor Ianoukovitch, a été renversé et un gouvernement fantoche a été installé par les États-Unis et l’UE, à Kiev.
Cela a poussé les habitants de Crimée à voter lors d’un référendum public, à faire sécession et à retourner dans leur patrie, en Russie. La Crimée n’avait fait partie de l’Ukraine que pendant environ 55 ans, après que Nikita Khrouchtchev (un Ukrainien), secrétaire général de l’Union soviétique, ait donné la Crimée à l’Ukraine.
La Crimée a voté massivement en faveur du retour à la Russie.
L’Occident dans son ensemble a reculé d’horreur et a refusé de reconnaître le vote, même s’il a été étroitement surveillé par les observateurs électoraux des Nations Unies.
Aujourd’hui encore, l’Occident nie collectivement la réalité et qualifie la Crimée de «territoire occupé».
Après que la Crimée a quitté l’Ukraine, Louhansk et Donetsk ont voulu quitter l’Ukraine. L’Ukraine, à la demande de l’UE et des États-Unis, a massé des troupes aux frontières de ces deux oblasts (États) et a commencé à tirer des obus d’artillerie et des mortiers sur les populations civiles. Ils voulaient procéder à un nettoyage ethnique de la population russophone !
Les milices d’État de Louhansk et de Donetsk ont combattu l’Ukraine jusqu’à l’arrêt, mais à un prix terrible : 13 000 civils ont été tués par les bombardements et les tirs de mortier ukrainiens.
Dans l’espoir de mettre un terme à l’effusion de sang, une conférence de paix a été organisée à Minsk, en Biélorussie. Y ont participé le gouvernement de Kiev, par l’intermédiaire du président Porochenko, des représentants de Louhansk et de Donetsk, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine.
Après près de 19 heures de négociations, ils ont tous signé les «accords de Minsk» pour rétablir la paix.
L’Ukraine n’a respecté aucun des points de cet accord.
C’est alors que Donald Trump entre en scène. Il a facilement vaincu la malheureuse Hillary Clinton et tous les troubles en Ukraine ont pris fin. C’était comme par magie !
En 2020, le parti démocrate aux États-Unis a eu recours à une fraude massive au vote par correspondance et à une fraude électronique avec des machines de vote électroniques pour VOLER la présidence américaine.
UNE SEMAINE après l’arrivée au pouvoir de Joe Biden, tous les troubles en Ukraine ont recommencé. Comme par magie, encore une fois !
En décembre 2021, la Russie a présenté une proposition de garanties de sécurité à toute épreuve et juridiquement applicables. L’Occident s’en est moqué et a jeté cette proposition aux oubliettes de l’histoire.
Quelques semaines plus tard, la Russie a réitéré sa proposition, mais cette fois-ci, elle l’a terminée en disant : «Si la Russie ne peut pas obtenir des garanties de sécurité solides et juridiquement applicables par des moyens diplomatiques, elle les obtiendra par des moyens militaires». Elle a ouvertement dit à tout le monde qu’elle allait utiliser la force.
Il a fallu à l’Occident collectif deux ou trois semaines pour digérer cela, avant de rire à nouveau et de jeter la proposition à la poubelle.
Le 21 février 2022, la Russie a appelé le nouveau président ukrainien, Zelensky, et lui a dit que l’Ukraine avait cinq heures pour accepter de ne pas rejoindre l’OTAN. Zelensky a appelé le ministre britannique des Affaires étrangères et le département d’État américain. TOUS DEUX ont demandé à l’Ukraine d’«ignorer la Russie».
La Russie a attendu cinq heures et, comme il n’y avait aucune réponse de l’Ukraine, deux heures plus tard, l’armée russe est entrée en Ukraine et la guerre a commencé.
L’Occident dans son ensemble appelle cela une guerre d’agression non provoquée. C’est un mensonge. L’Occident a provoqué cette guerre en 2014 avec le coup d’État de Maïdan, il l’a provoquée à nouveau avec les bombardements et les tirs de mortier sur Louhansk et Donetsk, et il l’a provoquée à nouveau en refusant les accords de Minsk.
Le résultat a été :
• Plus d’un million de soldats morts au total, dont au moins 600 000 Ukrainiens.
• Probablement trois ou quatre fois mutilé, défiguré et estropié.
• Plus de 25 millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays. Plus de la moitié de la population !
• L’Ukraine est détruite et ne s’en remettra probablement jamais.
Des années plus tard, après que la Russie se soit engagée dans la guerre en vertu de son «devoir de protéger» inscrit dans la Charte de l’ONU, Hollande et Merkel ont tous deux admis dans des interviews télévisées que toute la conférence de Minsk n’était qu’une ruse. Ils ont tous deux admis s’être impliqués «pour donner du temps à l’Ukraine afin qu’elle s’arme pour la guerre contre la Russie».
Quel genre de personne se rend à une conférence de paix avec l’intention de déclencher une guerre par la ruse ? Des psychopathes, peut-être ?
C’est pourquoi aujourd’hui, le conflit entre la Russie et l’Ukraine continue, et malgré toutes les armes et l’argent fournis par l’OTAN, l’Ukraine est en train de perdre.
Plus tôt la Russie vaincra l’Ukraine, plus tôt tous ces problèmes prendront fin.
L’image en haut de cette histoire montre comment elle a commencé. Ci-dessous, voici comment elle s’est terminée :
source : Hal Turner Radio Show