On sait tous qu’Orwell a fictionné tout cela, et le grand public a retenu de son 1984 « la guerre, c’est la paix », « l’amour, c’est la haine », soit la permutation des contraires. Nos dirigeants successifs utilisent ces techniques de confusion pour enfumer le peuple.
On pourrait démontrer que c’est la fausse démocratie qui mène à cet état de fait, mais on ne va pas digresser à mort. On sait tous le lien organique entre médias et politique : si le politique ment, les médias mentent, en toute logique.
On peut donc mesurer le degré de dé-démocratie au taux de mensonge du couple média-politique, ici Elkrief-Macron. Macron se fait humilier par Trump, qui tient les Macron par les couilles. Pour grappiller un peu de pouvoir symbolique (toucher le président du monde), il est prêt à tous les rabaissements. Et il entraîne la France dans son rabaissement.
La presse a ordre de transformer cette défaite flagrante en glorieuse victoire, ce qui revient à marcher sur un fil de soie entre deux buildings, sans barre et sans sécurité. Mais elle fait le job, et le fera jusqu’à la mort. Comme France Infaux :
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,8 % sur un an en février, selon les données provisoires de l’Insee publiées vendredi 28 février, après une hausse de 1,7 % en janvier. C’est la première fois depuis quatre ans que l’inflation en glissement annuel est inférieure à 1 %. Ce « net ralentissement des prix » s’explique par « un fort repli des prix de l’énergie », souligne l’Institut national de la statistique et des études économiques. En effet, les prix de l’électricité baissent nettement sur un mois, « alors qu’ils augmentaient fortement en février 2024 ».
Par un hasard tout à fait extraordinaire, au retour de l’Humilié, on apprend que les prix ont carrément baissé, en France (pendant que le Sénat refuse d’indexer les salaires sur l’inflation, au prétexte que ça serait… inflationniste) ! L’INSEE, qui truque le réel du matin au soir, nous sort la vanne du mois avec son inflation à 1 % sur un an roulant. Il ne faudrait pas que les cadres de cette usine à bobards aillent crier leur victoire sur l’inflation au porte-voix devant les Lidl et autres magasins pour pauvres, ça risquerait de mal finir.
La corde se tend donc entre le réel des Français et l’imaginaire médiatico-politique, entre la vérité de la base et le mensonge oligarchique. Même si cette corde est élastique, chaque élastique a son point de rupture.