par Thomas
En 2016, Trump dit à Davos que l’avenir n’appartient pas aux «globalistes» mais aux patriotes. En France, on utilisera plus volontiers les termes de mondialistes et de souverainistes. Par ces propos, il désignait officiellement la guerre hybride entre deux camps farouchement opposés : mondialiste et souverainiste. Cette guerre régit tous les rapports politiques et géopolitiques depuis des décennies. L’enjeu est le contrôle total des peuples et des nations.
Dans ce contexte, bien que les définitions changent selon les interlocuteurs, il convient d’appeler mondialistes ceux dont le projet politique est :
• d’homogénéiser la population mondiale et de la contrôler à travers le contrôle d’instances apatrides supranationales (Union européenne, OMS, OTAN…),
• de s’ingérer dans la politique et les élections de tous les pays (révolutions colorées, sanctions unilatérales, assassinats),
• de spolier l’argent des populations (voir le scandale USAID),
• de réduire drastiquement les libertés individuelles…
Cela est possible à travers une panoplie de moyens financiers et médiatiques, notamment le contrôle total du «narratif» médiatique : le Covid va tous nous tuer, le réchauffement climatique va tous nous tuer, Poutine va tous nous tuer, Trump va tous nous tuer, Musk va tous nous tuer, etc. Pendant des décennies, ce courant a pu faire croire strictement tout et n’importe quoi à la population, en diffusant massivement leur narratif à la télévision et dans les journaux : «c’est vrai puisque tous les médias le disent».
Les souverainistes s’opposent à ce projet, parfois au péril de leur vie (assassinats et tentatives d’assassinats sur plusieurs leaders souverainistes dans le monde, dont récemment sur Trump). Ils proposent plutôt :
• la souveraineté de chaque nation et donc la non-ingérence dans les pays étrangers,
• l’intérêt premier de la nation et de la population, le développement économique plutôt que la guerre,
• la liberté d’expression, le contrôle des frontières,
• le respect de la famille traditionnelle, de la religion, des cultures, des traditions et des intérêts de leur population…
Cela ne veut pas nécessairement dire que ces gens sont des êtres humains parfaits ni que leurs régimes sont des démocraties irréprochables, mais ils placent l’intérêt de leur population et de leur pays en premier. En France, plusieurs personnalités politiques sont restées droit dans leurs bottes pendant toute cette période de trouble, par exemple F. Asselineau, F. Philippot, V. Joron ou la regrettée M. Rivasi. Il y eut également des gens très courageux dans d’autres domaines, y compris médical et médiatique (sur les médias alternatifs exclusivement). Il est important de le souligner.
Le lancement du «narratif» Covid fut probablement le moment de basculement vers une guerre plus visible, plus palpable. Celui où les masques sont tombés, alors que les peuples devaient se masquer. À partir de ce moment, il est devenu évident qu’il serait désormais obsolète d’analyser la politique en termes de droite ou de gauche, de démocrate ou de républicain, ou même de pays les uns contre les autres. Il convient dès lors d’analyser les rapports de force en termes de souverainistes et de mondialistes. Alors même que chaque pays a ses propres oppositions entre ces deux camps. On pourrait même penser que cette lutte touche tous les recoins de la société, toutes les structures, jusqu’à l’échelle de l’individu et de son âme. À l’échelle politique, le souverainisme consiste à gouverner dans l’intérêt de la population, cela peut être de droite ou de gauche, républicain ou démocrate, c’est d’ailleurs pour cela que certaines personnalités démocrates ont rejoint Trump chez les républicains, et que Trump a su convaincre une partie de l’électorat démocrate.
Au moment du Covid, les deux camps ont dû se dévoiler. Les mondialistes ont appelé d’une seule voix la population à paniquer, se masquer, se confiner, ne pas se traiter avec les traitements, puis prendre le «vaccin Covid», mentant sur l’efficacité la sûreté de toutes ces mesures. Évidemment, eux-mêmes n’ont jamais respecté aucune de ces mesures, sauf quand ils étaient devant les caméras (la liste est longue mais on se contentera ici de mentionner Jean Lassalle, ancien député et candidat à l’élection présidentielle, qui affirme dans une interview que les chefs d’État ne sont pas vaccinés, qu’ils ont fait des faux vaccins car il n’étaient pas sûrs de leur sûreté, et que le seul dans le monde politique qui ait fait le vaccin, c’est lui, et qu’il a failli en crever puisqu’il a fait 4 opérations au cœur suite à l’injection). Il existe bien sûr des nuances entre chaque pays, le vaccin chinois, par exemple, était un vaccin traditionnel, donc beaucoup moins dangereux, et chaque pays avait ses propres rapports de force à gérer, les leaders n’avaient pas tous les mains libres, en fonction de leur soutien populaire, leur contrôle des médias, et le soutien militaire. Cela dit, on peut dire que globalement, les mondialistes ont promu le covidisme, les souverainistes y ont été réfractaires.
Dès lors, on a pu constater qu’il existait bien deux camps à l’échelle mondiale avec d’un côté des leaders comme Trump, Xi, Orban, Poutine, Raïssi, Bolsonaro, Fico, feu Magufuli, et bien d’autres depuis, tous souverainistes, et les autres, Macron, Biden, Scholz, Trudeau, Zelensky, Netanyahou, etc. tous mondialistes, et en voie de disparition. Il est facile de constater que ces mondialistes sont également anti-russe, contre la paix en Ukraine, adeptes du «dogme climatique», anti-Chine, anti-Iran, et s’appliquent à déstabiliser leurs pays, leurs valeurs et traditions à travers le LGBTisme, le wokisme ou encore l’immigration de masse. En face, les souverainistes, symbolisés par les BRICS, sont pour la paix en Ukraine, pour le développement économique, pour le respect des valeurs traditionnelles, pour des relations saines avec tous les pays. Ils seront qualifiés par les médias mondialistes de dictateurs, anti-vax, extrême droite, complotistes ou même nazi. Cette méthode s’essouffle cependant et a de moins en moins d’effet sur la population. Tout ce qui est excessif est insignifiant.
Il semble donc que la première élection de Trump fut la riposte souverainiste à cette guerre hybride jusque-là silencieuse. Le Covid, dont les médias mainstreams disent désormais qu’il a bien été créé en laboratoire, fut la réponse des mondialistes, qui a permis d’empêcher la deuxième élection de Trump avec un score «électronique» fantaisiste pour Biden, que ne refera pas Harris, pourtant plus présentable. La réélection de Trump est un nouveau tournant dans cette guerre. Le cœur du mondialisme, se trouvant à Washington, étant plus que jamais dans sa ligne de mire. N’oublions pas de préciser que certes, l’élection de Trump accélère la chute du mondialisme, mais que celui-ci était déjà en train de s’effondrer, avec notamment la défaite de l’OTAN face à la Russie de Poutine, et l’émergence irrésistible des BRICS sous l’impulsion de la relation sino-russe. D’une certaine façon, Trump est en train de rendre la chute de l’Occident plus douce (pour ceux qui acceptent d’aller dans le sens de l’Histoire), voire de sauver les USA qui pourront rester un pays influent dans le monde multipolaire.
Mais tout de même, qui aurait pu se douter que l’arrivée de Trump et de son équipe au pouvoir allait instaurer un changement aussi brusque :
• réconciliation historique entre les États-Unis et la Russie, fin de la guerre en Ukraine et humiliation pour Zelensky et l’Union européenne,
• cessez-le-feu au Moyen-Orient,
• révélation de l’ingérence américaine (comprendre en fait «ingérence des mondialistes») dans le monde à travers les instances pseudo-humanitaires comme USAID,
• révélation de la spoliation des richesses des peuples et des pays en volant l’argent public via ces mêmes instances pseudo-humanitaires,
• proposition de Trump de dénucléariser le monde,
• mise en place du DOGE (agence de l’efficacité du gouvernement américain), sous l’impulsion de Musk, qui vise à assécher toute la bureaucratie qui permet à l’État profond de contrôler le pays sans être élu,
• nomination de Kennedy Junior et de son équipe impressionnante pour mettre un terme au règne de Big Pharma et à l’empoisonnement général des populations,
• discours anti-mondialiste de Vance à la conférence de Sécurité de Munich…
Aujourd’hui, la citation de Trump prend tout son sens : l’heure n’est plus aux mondialistes, mais bien aux souverainistes. 2025 pourrait bel et bien signer la fin de la partie pour Macron, Trudeau, Scholz, Zelensky ou encore Netanyahou, alors que 2024 a marqué la fin de Biden et d’Harris, disparus dans les abysses du marécage. L’Allemagne et la Roumanie pourraient bien tourner dans le camp des souverainistes dès les prochaines élections et ainsi rejoindre en Europe la Slovaquie, la Hongrie et d’autres pays plus discrets comme la Croatie et la Serbie. L’effet domino est puissant ! Ailleurs dans le monde, l’alliance du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger) n’avait pas attendu Trump pour courageusement s’émanciper du contrôle des mondialistes, l’Indonésie a rejoint les BRICS, l’Iran et la Russie ont signé un partenariat stratégique important, etc. Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas tant de changements entre les alliances des pays, mais plutôt d’un changement de rapport de force entre les souverainistes et les mondialistes aux États-Unis, qui ruisselle dans tous les pays. Pour simplifier, les souverainistes de tous les pays sont alliés entre eux car en opposition avec les mondialistes présents dans tous les pays.
Nous en arrivons alors à la question du titre de cet article : pourquoi les Américains ne sont plus nos amis ? En fait, cette question est un non-sens historique. Les États-Unis sont désormais clairement dirigés par une équipe de souverainistes, et de fait, sont en opposition avec les leaders mondialistes, y compris Macron. Ce dernier faisant d’ailleurs l’objet d’une violente attaque sur sa personne et celle de sa femme, à travers les révélations de Candace Owen, proche de Donald Trump (Becoming Brigitte). Ainsi, nos anciens grands amis américains, sont, dans ce nouveau contexte, les nouveaux grands méchants. Mais ce nouveau narratif n’est une fois de plus qu’une pure invention de la sphère politico-médiatique française, qui elle est encore complètement sous contrôle mondialiste. Dans ce narratif, les USA de Trump rejoignent une longue liste de pays catégorisés comme des dictatures terribles : la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord, la Hongrie, etc. Ces pays sont en fait ceux dont les leaders sont souverainistes. La guerre de l’information étant l’une des composantes de cette guerre hybride. Ces pays ne sont pas nos ennemis, mais simplement les ennemis de notre élite mondialiste, qui gouverne contre nos intérêts. Il ne fait aucun doute que dès que la France sera gouvernée par un leader souverainiste, elle redeviendra amicale avec tous ces pays, et redeviendra une grande Nation.
Au niveau international, il semble que les choses vont dans le bon sens. Trump a eu des propos polémiques sur Gaza, le Groenland ou le Canada, mais comme le dit Youssef Hindi, il ne faut pas juger Trump à ses dires, mais à ses actions. Trump connaît le fonctionnement des mondialistes, qui opèrent en créant des «narratifs» médiatiques, et il en joue clairement. Pour l’instant, si on prend du recul, la tendance est positive. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de combat à mener, surtout à l’heure de la fuite en avant technologique. Mais éviter une guerre nucléaire et se débarrasser des élites mondialistes est l’urgence prioritaire à court terme, et c’est en bonne voie !
Et la France dans tout ça ? Il est clair que l’avenir est moins rose chez nous que dans les pays qui ont déjà basculé du bon côté. La France perd de sa superbe de manière exponentielle sous Macron : perte de notre diplomatie, dégoût généré en Afrique et dans nos territoires d’outre-mer, disparition de la France sur la scène internationale, soutien permanent à la guerre plutôt qu’à la paix, ridiculisation de la fonction présidentielle, effondrement sécuritaire et économique, etc. Mais cette fuite en avant orchestrée par nos dirigeants est le signe de leur effondrement rapide. Au passage, il faudra leur demander des comptes, comme est en train de le faire Trump avec son DOGE : ils devront rendre tout l’argent volé à la France, et ils n’auront nulle part où se cacher s’ils refusent. Enfin, nous avons toujours une élite intellectuelle, dans beaucoup de domaines, et il est probable qu’après une période sombre, qui sera plus ou moins longue selon la rapidité de la prise de conscience des Français, la France renaisse de ses cendres !