Voici encore une fois la démonstration de l’hypocrisie phénoménale du gouvernement français. La démonstration de la soumission pathétique de l’Élysée au sionisme. Alors que tout le monde a pu constater les gesticulations stériles d’Emmanuel macron concernant la guerre en Ukraine, tout le monde peut constater l’inverse concernant le génocide à Gaza. D’autant que l’entité sioniste génocidaire piétine tous les accords qu’elle a signés que ce soit à Gaza au sud Liban qu’elle continue de bombarder. Pourtant, Paris s’est engagé à faire respecter cet accord entre l’entité sioniste et le Liban. Concernant Gaza, tout le monde a compris que macron était le laquais de Tel-Aviv et qu’il ne comptait pas réagir en laissant faire le génocide, se rendant ainsi complice.
Une association de juristes a « mis en demeure » la France vendredi pour qu’elle prenne des mesures « visant à prévenir le crime de génocide à Gaza », a-t-on appris auprès du conseil de l’association qui rassemble des avocats, magistrats et juristes, Me Vincent Brengarth.
« Nous sommes contraints d’adresser ce jour à l’État français une mise en demeure (afin) de nous indiquer la manière dont il a, par des mesures concrètes, mis en œuvre depuis le 26 janvier 2024, l’obligation de prévenir la commission du crime de génocide par l’État d’Israël dans la bande de Gaza », a écrit l’Association des juristes français pour le respect du droit international (Jurdi) dans une lettre adressée au chef de l’État.
Courriers restés « sans réponse »
Une mise en demeure est l’étape précédant la saisie éventuelle d’une juridiction compétente. L’association a regretté que ses précédents courriers soient restés « sans réponse ». « Nous regrettons ce silence, qui nous apparaît en profond décalage avec les engagements de la France », estime l’association.
« La mise en œuvre de l’obligation de prévention du crime de génocide implique de s’assurer de n’apporter aucune aide et assistance à la commission de ce crime, ce qui implique de s’assurer que l’État, les acteurs publics et privés français ne soient associés d’aucune façon à la commission de ce crime de génocide », indique l’association dans sa lettre.
En janvier 2024, la Cour internationale de justice avait sommé Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide et de permettre l’accès de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Au moins 48’446 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués à Gaza dans la campagne de représailles de l’armée israélienne, selon les chiffres du gouvernement du Hamas à Gaza, fiables selon l’ONU.
Photo d’illustration : « Nous regrettons ce silence, qui nous apparaît en profond décalage avec les engagements de la France », estime l’association. AFP
(afp/rk)
7 mars 2025