C’était un samedi de fin d’hiver dans son fief de l’Essonne, la salle était comble, tout acquise au tribun.
Et face à un constat alarmant de la situation Française, dette abyssale (+1000 milliards depuis 2017), record de faillites d’entreprises en 2024, submersion migratoire, crise du logement, chute des niveaux scolaires, explosion de la violence et du trafic de drogue, NDA accuse. Il accuse les dirigeants des 30 dernières années de dérive quasi sectaire, dénonçant une inaction criminelle face à une nation en danger. Il fustige Macron, le qualifiant de “menace existentielle”, ayant ruiné le pays, manipulé l’opinion, censuré les médias (fermeture de C8 et autres), et tenté de précipiter la France dans une guerre contre la Russie, une “haute trahison” visant à liquider la souveraineté de notre beau pays.
Ursula Cruella d’enfer comme il la nomme, et l’Union européenne, (UE) en prennent pour leur grade, accusées d’asphyxier la France avec des normes destructrices, une immigration organisée pour une main-d’œuvre bon marché, et une censure orwellienne (“bouclier démocratique”).
Alors Il nous propose sa rupture radicale : sortir du marché européen de l’électricité pour réduire les factures de 30 %, cesser de financer l’UE, renégocier les traités de libre-échange déloyaux, instaurer des droits de douane contre les importations injustes, et baisser massivement les charges des entreprises relocalisant leurs activités. Fort inspiré par la Trumpmania, et il ne s’en cache pas, il égraine… Sur la sécurité et l’immigration, il veut déployer l’armée aux frontières pour bloquer les entrées illégales, expulser les délinquants étrangers, et supprimer les aides sociales aux nouveaux arrivants pendant les cinq premières années. Pour la défense, il prône la sortie du commandement intégré de l’OTAN pour reprendre une autonomie stratégique, à la façon du Général.
Côté démocratie, il promet cinq référendums sur l’UE, la sécurité, l’éducation, l’immigration et les institutions, avec l’instauration du RIC (1 million de signatures), la reconnaissance du vote blanc (annulation si >50 %), et la réduction du nombre de parlementaires. Que du bon sens en fait, et pas grand-chose de reprochable ! Celui pour qui les Français ont certainement le moins de griefs reprend son bâton de pèlerin, car à son sens l’heure est grave.
Dupont-Aignan, le candidat de la souveraineté, de la liberté et de la paix, appelle à un sursaut patriotique pour “libérer la France” d’un système oligarchique et d’une UE « irréformable ».
Et dans la salle, tout le monde d’applaudir…