
Source The Conversation
La géo-ingénierie fait débat : faut-il la déployer pour limiter l’ampleur du changement climatique ? Tout dépend de quelle géo-ingénierie on parle : les méthodes qui en relèvent sont nombreuses et sont loin de toutes avoir les mêmes impacts et les mêmes risques. Or, en France, le débat est atone, pour ne pas dire inexistant.
Discutée dans le monde anglo-saxon depuis près de deux décennies, la géo-ingénierie peine à s’imposer dans la sphère francophone. Mais pour que ce débat existe, il faut d’abord que ses termes soient correctement définis et maîtrisés du grand public. De fait, les rares enquêtes d’opinion soulignent le manque de familiarité à l’égard du sujet.
Qu’est-ce que la géo-ingénierie ? Elle est définie par la Royal Society comme :
« La manipulation délibérée à grande échelle de l’environnement planétaire destinée à contrecarrer le changement climatique d’origine anthropique. »
À ce titre, elle comprend l’extraction du CO₂ ou carbon dioxide removal en anglais) et la gestion du rayonnement solaire (techniques de modification de la réflectivité terrestre ou albédo, ou solar radiation management en anglais). Sur la scène internationale, le sujet émerge peu à peu, en raison des réductions insuffisantes des émissions de gaz à effet de serre (« mitigation », également appelée atténuation en français) et des difficultés rencontrées par la diplomatie climatique lors des COP sur le climat.
Un débat prend donc forme quant à l’acceptabilité et à la place de ces technologies au sein de politiques du climat dites « hybrides » ou de « portfolio », combinant mitigation, adaptation et, potentiellement, géo-ingénierie.
Des géo-ingénieries au pluriel
Il faut insister sur la diversité des approches relevant de la géo-ingénierie et en préciser les différentes définitions de façon claire.
L’extraction du CO2 et la gestion du rayonnement solaire partagent grosso modo le même objectif : abaisser le forçage radiatif, c’est-à-dire la somme d’énergie conservée dans le système terrestre, mais elles le font différemment.
- La première (extraction du CO2) s’attaque à l’origine du changement climatique, par la réduction des émissions ou des concentrations atmosphériques de CO2,
- Tandis que la seconde (gestion du rayonnement solaire ) s’emploie à modérer un de ces effets (le réchauffement) au travers de la stimulation de la réflectivité terrestre (albédo). Dès lors, nombre d’effets allant au-delà du simple phénomène de réchauffement, comme l’acidification des océans, ne sont pas couverts par la gestion du rayonnement solaire.
Dans ces deux familles, toutes les méthodes ne se valent pas. De l’une à l’autre, les promesses, défis techniques, risques environnementaux et humains peuvent varier du tout au tout.
L’extraction du CO2 regroupe des interventions allant du reboisement jusqu’à la capture du CO2 dans l’air ambiant telle que mise en œuvre à petite échelle en Islande.
Elle inclut aussi la production de biochar (charbon biologique), la mise en place de pratiques agricoles limitant la perturbation des sols, la météorisation augmentée (enhanced weathering, en anglais, qui consiste à broyer des roches pour accélérer la capture du CO2 au travers de l’érosion) et la fertilisation des océans avec des nutriments comme le fer (ocean fertilization, qui permet de stimuler la croissance du phytoplancton et donc la photosynthèse menant à séquestrer le CO2).
Enfin, elle intègre la capture de CO2 depuis les installations industrielles (la capture et la séquestration du carbone, ou en anglais, carbon capture and sequestration, CCS), les centrales biomasse (la bioénergie avec capture et séquestration, ou en anglais, bioenergy with carbon capture and sequestration, BECCS) ou l’air ambiant (en anglais, direct air capture and sequestration, DACS).
Chaque technique présente des défis et promesses qui lui sont propres. Certaines sont bien maîtrisées, à l’instar de la reforestation et de l’afforestation, tandis que d’autres sont naissantes, comme la météorisation accélérée.
Certaines de ces technologies servent l’industrie et les énergies fossiles, à l’image de la capture et la séquestration du carbone qui permettent de maintenir en activité des installations utilisant des énergies fossiles, à l’instar des centrales thermiques recourant au charbon et au gaz naturel ou des cimenteries.
Celles-ci pourraient mener à un « enfermement » technique dans l’industrie carbone pour plusieurs décennies au moins. À l’inverse, d’autres interventions, telle la captation directe depuis l’air ambiant ou la fertilisation des océans, ne requièrent pas le maintien d’une économie carbonée.
De la même façon, la gestion du rayonnement solaire regroupe des techniques diverses. Celles-ci vont de l’éclaircissement des surfaces urbaines à la mise en orbite de miroirs spatiaux. Une méthode, en particulier, accapare les discussions : la dispersion d’aérosols dans la stratosphère (stratospheric aerosol injection en anglais).
Il s’agit d’injecter des microparticules dans la stratosphère, par exemple des sulfates, à une altitude habituellement comprise entre 15 km et 25 km. Le refroidissement pourrait être immédiat, mais avec des risques massifs. En effet, un arrêt brutal et non préparé d’une telle intervention pourrait causer un emballement thermique nommé choc d’interruption (termination shock).
En outre, l’émergence de climats régionaux inédits pourrait mettre en danger les populations et écosystèmes. Il est aussi question d’éclaircir les nuages de basse altitude situés au-dessus des océans en dispersant des gouttelettes d’eau depuis des bateaux (marine cloud brightening en anglais), d’amincir les cirrus de haute altitude ce qui permet de laisser plus de radiations terrestres s’échapper dans l’espace (cirrus cloud thinning) ou encore d’enduire de couleurs claires les surfaces urbaines afin de réduire les îlots de chaleur urbains (urban surface brigthening).
Malgré cette diversité, les débats publics, en particulier dans l’espace francophone, tendent à se concentrer sur la seule dispersion stratosphérique d’aérosols. Le risque serait que cette polarisation conduise au rejet de méthodes bénignes du fait de leur association avec des initiatives plus controversées
La géo-ingénierie fait débat : faut-il la déployer pour limiter l’ampleur du changement climatique ? Tout dépend de quelle géo-ingénierie on parle : les méthodes qui en relèvent sont nombreuses et sont loin de toutes avoir les mêmes impacts et les mêmes risques. Or, en France, le débat est atone, pour ne pas dire inexistant.
Discutée dans le monde anglo-saxon depuis près de deux décennies, la géo-ingénierie peine à s’imposer dans la sphère francophone. Mais pour que ce débat existe, il faut d’abord que ses termes soient correctement définis et maîtrisés du grand public. De fait, les rares enquêtes d’opinion soulignent le manque de familiarité à l’égard du sujet.
Qu’est-ce que la géo-ingénierie ? Elle est définie par la Royal Society comme :
« La manipulation délibérée à grande échelle de l’environnement planétaire destinée à contrecarrer le changement climatique d’origine anthropique. »
À ce titre, elle comprend l’extraction du CO₂ ou carbon dioxide removal en anglais) et la gestion du rayonnement solaire (techniques de modification de la réflectivité terrestre ou albédo, ou solar radiation management en anglais). Sur la scène internationale, le sujet émerge peu à peu, en raison des réductions insuffisantes des émissions de gaz à effet de serre (« mitigation », également appelée atténuation en français) et des difficultés rencontrées par la diplomatie climatique lors des COP sur le climat.
Un débat prend donc forme quant à l’acceptabilité et à la place de ces technologies au sein de politiques du climat dites « hybrides » ou de « portfolio », combinant mitigation, adaptation et, potentiellement, géo-ingénierie.
Des géo-ingénieries au pluriel
Il faut insister sur la diversité des approches relevant de la géo-ingénierie et en préciser les différentes définitions de façon claire.
L’extraction du CO2 et la gestion du rayonnement solaire partagent grosso modo le même objectif : abaisser le forçage radiatif, c’est-à-dire la somme d’énergie conservée dans le système terrestre, mais elles le font différemment.
- La première (extraction du CO2) s’attaque à l’origine du changement climatique, par la réduction des émissions ou des concentrations atmosphériques de CO2,
- Tandis que la seconde (gestion du rayonnement solaire ) s’emploie à modérer un de ces effets (le réchauffement) au travers de la stimulation de la réflectivité terrestre (albédo). Dès lors, nombre d’effets allant au-delà du simple phénomène de réchauffement, comme l’acidification des océans, ne sont pas couverts par la gestion du rayonnement solaire.
Dans ces deux familles, toutes les méthodes ne se valent pas. De l’une à l’autre, les promesses, défis techniques, risques environnementaux et humains peuvent varier du tout au tout.
L’extraction du CO2 regroupe des interventions allant du reboisement jusqu’à la capture du CO2 dans l’air ambiant telle que mise en œuvre à petite échelle en Islande.
Elle inclut aussi la production de biochar (charbon biologique), la mise en place de pratiques agricoles limitant la perturbation des sols, la météorisation augmentée (enhanced weathering, en anglais, qui consiste à broyer des roches pour accélérer la capture du CO2 au travers de l’érosion) et la fertilisation des océans avec des nutriments comme le fer (ocean fertilization, qui permet de stimuler la croissance du phytoplancton et donc la photosynthèse menant à séquestrer le CO2).
Enfin, elle intègre la capture de CO2 depuis les installations industrielles (la capture et la séquestration du carbone, ou en anglais, carbon capture and sequestration, CCS), les centrales biomasse (la bioénergie avec capture et séquestration, ou en anglais, bioenergy with carbon capture and sequestration, BECCS) ou l’air ambiant (en anglais, direct air capture and sequestration, DACS).
Chaque technique présente des défis et promesses qui lui sont propres. Certaines sont bien maîtrisées, à l’instar de la reforestation et de l’afforestation, tandis que d’autres sont naissantes, comme la météorisation accélérée.
Certaines de ces technologies servent l’industrie et les énergies fossiles, à l’image de la capture et la séquestration du carbone qui permettent de maintenir en activité des installations utilisant des énergies fossiles, à l’instar des centrales thermiques recourant au charbon et au gaz naturel ou des cimenteries.
Celles-ci pourraient mener à un « enfermement » technique dans l’industrie carbone pour plusieurs décennies au moins. À l’inverse, d’autres interventions, telle la captation directe depuis l’air ambiant ou la fertilisation des océans, ne requièrent pas le maintien d’une économie carbonée.
De la même façon, la gestion du rayonnement solaire regroupe des techniques diverses. Celles-ci vont de l’éclaircissement des surfaces urbaines à la mise en orbite de miroirs spatiaux. Une méthode, en particulier, accapare les discussions : la dispersion d’aérosols dans la stratosphère (stratospheric aerosol injection en anglais).
Il s’agit d’injecter des microparticules dans la stratosphère, par exemple des sulfates, à une altitude habituellement comprise entre 15 km et 25 km. Le refroidissement pourrait être immédiat, mais avec des risques massifs. En effet, un arrêt brutal et non préparé d’une telle intervention pourrait causer un emballement thermique nommé choc d’interruption (termination shock).
En outre, l’émergence de climats régionaux inédits pourrait mettre en danger les populations et écosystèmes. Il est aussi question d’éclaircir les nuages de basse altitude situés au-dessus des océans en dispersant des gouttelettes d’eau depuis des bateaux (marine cloud brightening en anglais), d’amincir les cirrus de haute altitude ce qui permet de laisser plus de radiations terrestres s’échapper dans l’espace (cirrus cloud thinning) ou encore d’enduire de couleurs claires les surfaces urbaines afin de réduire les îlots de chaleur urbains (urban surface brigthening).
Malgré cette diversité, les débats publics, en particulier dans l’espace francophone, tendent à se concentrer sur la seule dispersion stratosphérique d’aérosols. Le risque serait que cette polarisation conduise au rejet de méthodes bénignes du fait de leur association avec des initiatives plus controversées.
Un débat entravé
Dans ce contexte, il est essentiel que les médias grand public promeuvent un débat de qualité, qui respectent les principes de justice procédurale d’inclusivité et de participation, à l’égard tant des citoyens que des experts. Le but est de représenter, de manière fidèle, la complexité et la diversité des méthodes relevant de la géo-ingénierie.
Dans la pratique, l’information en langue française sur la géo-ingénierie est limitée et incomplète. D’abord parce que le manque de maîtrise de l’anglais du public francophone limite l’accès aux travaux de recherche consacrés à la géo-ingénierie, majoritairement publiés en anglais.
Les discussions sur le sujet en France sont généralement dominées par un rejet indiscriminé de toute forme de géo-ingénierie, depuis le stade de la recherche, ce qui handicape la possibilité même d’un encadrement légal de la recherche.
En particulier, certains médias identifient la géo-ingénierie à un avatar du capitalisme, ce qui est, au mieux, réducteur. Le fait que certaines initiatives puissent se placer au service de tels intérêts ne fait aucun doute, que toute géo-ingénierie soit pensée et déployée dans ce but constitue une généralisation abusive.
Ce risque entre en résonance avec de potentiels effets de cadrage (c’est-à-dire, quand la problématisation même d’un sujet va influencer directement la réponse apportée). Les rares études à ce sujet révèlent que les perceptions des diverses méthodes de géo-ingénierie sont contaminées par la manière dont les répondants y sont exposés la première fois.
La tonalité positive ou négative de la description fournie par les enquêteurs influence l’acceptation ou le rejet par les répondants. Par exemple, percevoir une intervention comme « naturelle » ou non constitue ainsi un facteur clé d’acceptation. Il en est donc de même pour la couverture médiatique de ces technologies : celle-ci va influencer leur perception par le grand public.
Enfin, le risque est que les voix des experts français et internationaux peinent à se faire entendre : les entretiens et les articles donnant la parole à toutes les disciplines scientifiques impliquées dans la géo-ingénierie, en particulier en sciences du climat, sont encore trop rares.
La couverture de la géo-ingénierie dépend, comme pour d’autres technologies controversées nourrissant un débat de société avant elle, du cycle de l’actualité, la publication d’un livre sur le sujet – jusqu’à présent seulement une poignée –, une initiative au sein des Nations unies ou une expérience illégale.
De ce point de vue, les médias peuvent être pris dans des cycles courts d’information axés vers le sensationnel ou la prise de position éphémère. Les débats risquent donc de répéter un faux dilemme (pour ou contre la géo-ingénierie dans son ensemble, sans nuance sur le type de géo-ingénierie dont il est question), renforçant la polarisation apparente entre tenants d’une « techno solution » et opposants à une manipulation abominable du climat.
À nouveau, poser le débat en ces termes constitue une simplification abusive qui met en danger les politiques du climat. À l’heure actuelle, la couverture des différentes approches dé géo-ingénerie est biaisée, les risques des technologies de capture (directe et séquestration) du CO2 étant plus fréquemment soulignés que ceux inhérents à la capture du CO2 en mer (fertilisation des océans) et à la bioénergie avec capture du CO2 et séquestration (BECCS), notamment en matière de biodiversité.
Géo-ingénierie et crise de l’expertise
Depuis la crise sanitaire du Covid-19, les experts souffrent d’une méfiance accrue du grand public, qui amoindrit la légitimité des analyses scientifiques.
Ce travers participe à la longévité de toutes sortes de fantasmes, à l’image de la théorie complotiste des chemtrails (traînées blanches dans le ciel générées par les avions en vol, ndlr). Le phénomène commence à affecter de manière profonde les débats entourant la géo-ingénierie, notamment aux États-Unis.
Dès lors, juger, ou simplement suggérer, que les chercheurs en géo-ingénierie puissent être collectivement sous l’influence d’intérêts militaires ou économiques, comme c’est souvent le cas, sape tout échange informé. La figure de l’apprenti sorcier est, par exemple, convoquée de manière récurrente en référence aux chercheurs dont les travaux portent sur le sujet. Outre le fait de constituer une généralisation abusive, de tels jugements dégradent le débat public.
Il existe certes une filiation entre certains projets de recherche et les secteurs militaires ou celui des énergies fossiles. Mais les motivations diverses, souvent bienveillantes, de nombre de spécialistes sont souvent passées sous silence, par exemple lorsque la géo-ingénierie est considérée comme un simple instrument du capitalisme.
En résumé, la manière dont les gouvernements et les experts – tant en sciences naturelles que sociales – participent aux discussions publiques est cruciale.
Une double contrainte de fidélité aux données scientifiques (c’est-à-dire les éléments tangibles concernant les différentes méthodes) et de pondération dans les jugements portés sur les parties prenantes aux discussions doit guider les échanges.
La responsabilité de contribuer à un débat informé s’applique aussi aux médias, lesquels devraient favoriser le pluralisme afin d’éviter les phénomènes de consensus artificiel et de chambre d’écho. Les experts mis en avant doivent refléter la diversité des champs scientifiques et techniques impliqués, en sciences humaines et en sciences dures.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) lui-même, dans son 6ᵉ rapport d’évaluation, n’écarte pas le recours aux technologies d’extraction du CO2, même s’il reconnaît que cela ne saurait se substituer à une réduction des émissions.
En effet, il se pourrait que le déploiement de certaines techniques d’extraction du CO2 (captation et séquestration du CO2 dans des équipements industriels ou depuis l’air ambiant) soit nécessaire afin d’éviter le franchissement de points de bascule climatique, y compris dans le cas d’une réduction agressive et immédiate des émissions de gaz à effet de serre.
Dans le cas contraire, l’impact sur les politiques publiques et internationales pourrait se révéler désastreux. L’adoption de stratégies climatiques sous optimales pourrait alors imposer des dommages irréversibles aux plus vulnérables, aux écosystèmes ainsi qu’aux générations futures.
Il est tout aussi possible que, collectivement, nous refusions toute forme de géo-ingénierie. Dans ce cas, et en l’absence d’une mitigation suffisante, les effets du réchauffement risquent d’être brutaux.
Vers une dépossession du débat démocratique ?
Que la géo-ingénierie ne soit pas davantage discutée constitue, en soi, une première instance de dépossession.
La polarisation des débats par des positions hostiles à toute forme d’ingénierie du climat, souvent au terme de généralisations abusives, au détriment d’une pluralité de vues basée sur la diversité des travaux scientifiques représente une seconde forme de dépossession. Celle-ci est plus insidieuse puisque la distorsion et l’appauvrissement de questions complexes pourraient influencer de manière définitive l’opinion publique.
Le temps presse. Les techniques d’extraction du CO2 sont d’ores et déjà incorporées dans la plupart des scénarios qui respectent l’accord de Paris, notamment ceux du GIEC. Des villes comme New York ou Los Angeles pratiquent déjà l’éclaircissement des surfaces et un projet d’injection d’aérosols dans la stratosphère pourrait voir le jour d’ici une ou deux décennies selon le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE). Un débat de société large et inclusif doit avoir lieu, dès à présent, mais pas n’importe comment.
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