
Inondations à Rennes, le 27 janvier 2025. – © Scandola Graziani / Reporterre
Inondations à Rennes, le 27 janvier 2025. – © Scandola Graziani / Reporterre
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Le plan censé préparer la France à affronter un réchauffement de +4 °C à l’horizon 2100, le plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC), présenté le 10 mars par le ministère de la Transition écologique, ne cesse de susciter des réactions négatives. Le 13 mars, c’est le Haut Conseil pour le climat (HCC), instance consultative placée auprès du Premier ministre, où siègent treize experts indépendants, qui étrille ce document dans un avis, après s’être autosaisi.
Un manque criant de moyens, « un nombre très réduit d’actions », une « faible valeur juridique » puisqu’il « ne découle pas d’une loi »… L’instance s’inquiète du faible impact des 52 mesures listées dans ce troisième plan d’adaptation, attendu de longue date. Il formule 24 propositions pour le renforcer, notamment grâce à des moyens plus importants et une coordination interministérielle plus ambitieuse.
Le PNACC « dépend du Fonds vert », dont le montant a été réduit de 2,5 à 1,15 milliard de 2024 à 2025, rappelle le HCC. En résumé, « la France n’est pas encore prête à faire face aux conséquences du changement climatique [inondations, sécheresses, canicules, etc.] », dit le président du HCC, Jean-François Soussana, dans une interview au Monde.
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