Face aux sanctions US, la CPI est « un bouledogue édenté », selon un chercheur sud-africain



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Les sanctions adoptées par les États-Unis contre le procureur de la Cour pénale internationale sont le fait d’un puissant lobby pro-israélien et montrent les fragilités de l’institution, a déclaré à Sputnik Afrique Dylan Mangani, chercheur des universités Nelson Mandela et Venda.

Les récentes sanctions américaines contre le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) mettent en question l’efficacité de cette institution, a déclaré à Sputnik Afrique Dylan Mangani, chercheur des universités Nelson Mandela et Venda et de l’Institut de recherche BRICS en Afrique du Sud.

Le fait que les États-Unis ne participent pas aux activités de la CPI, pour éviter toute entrave à leurs « tendances impérialistes et militaires », pose aussi question, ajouté l’expert.

« L’Amérique est bornée, s’intéressant à quelques individus qui, par conséquent, influencent ses décisions et les poussent à ne pas respecter ses propres principes. Le fait que la CPI s’appuie sur les États membres pose un problème structurel à la réalisation de ses objectifs. Elle n’a pas les capacités et ne bénéficie pas de la bonne volonté des États les plus puissants et les plus influents pour mener à bien son mandat. Elle est comme un bulldog édenté », souligne Dylan Mangani.

Avec seulement 11 condamnations en 23 ans, principalement dans des pays africains, la CPI souffre ainsi d’un manque de crédibilité.

« Dans les pays du Sud, on estime que la CPI pratique deux poids, deux mesures, qu’elle n’est pas crédible et qu’elle suscite un manque de confiance », affirme-t-il.





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