Le Premier ministre britannique prend la tête de l’armée partant à l’assaut de la Russie flanqué de Macron


par Danielle Bleitrach

La Légion des Volontaires part à l’assaut de la Russie, ça vous rappelle quelque chose ? Ils ne pensent même pas à modifier les noms… Ce machin n’a aucune compétence pour mener un tel assaut et dans le fond la seule question qui reste en suspens dans ce bel échafaudage est de décrypter les conversations menées par Donald Trump avec Poutine puis Zelensky. Comment le fantasque président des USA conçoit son rôle futur dans cet assaut : va-t-il se laisser convaincre contre quelques avantages en nature de participer à la curée programmée et contribuer à l’aide occidentale à l’Ukraine, ou envisage-t-il un éventuel «partage» territorial et si les Européens ne sont pas contents qu’ils fassent la guerre à la Russie si ça les amuse mais sans les États-Unis. Comme Trump s’est lancé dans une grande négociation avec Poutine et par son entremise avec la Chine et le monde multipolaire, nul doute que l’on va constamment faire s’agiter cette bande grotesque et puérile comme Zelensky pour faire monter les enjeux de la négociation avec de temps en temps une opération «terroriste» qui passera pour un fait d’arme, ce seront les contribuables français qui payeront la note de cette comédie sinistre qui va durer quelque temps.

Les chefs d’état-major d’une trentaine de pays prêts à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine se retrouvent jeudi à Londres pour discuter d’un plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu avec la Russie.

La coalition de «pays volontaires» en ordre de marche ? Les chefs d’état-major d’une trentaine de pays prêts à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine se retrouvent jeudi 20 mars à Londres pour discuter d’un plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu avec la Russie. Alors qu’ils savent parfaitement que la Russie a exclu toute participation des forces de l’OTAN dans ce genre d’expédition dite de maintien de la paix mais ces gens-là visiblement confondent la Russie avec une de leurs habituelles anciennes colonies.

Le dossier ukrainien et celui de la défense européenne face à la menace russe figurent également au menu d’un sommet de l’UE à Bruxelles jeudi, le troisième sommet de chefs d’État en six semaines. Il suffit de considérer le rôle joué par la France et par la grande Bretagne dans Minsk 1 et Minsk 2 pour mesurer qui a créé de toute pièce la menace et la réponse ne s’est pas faite attendre :

Le Kremlin a vivement dénoncé jeudi les «plans de militarisation de l’Europe», par la voix de son porte-parole, Dmitri Peskov.

«Pour l’essentiel, les signaux en provenance de Bruxelles et des capitales européennes portent sur des plans de militarisation de l’Europe», a lancé Peskov. «L’Europe s’est engagée dans sa propre militarisation et s’est transformée en parti de la guerre», a-t-il fustigé.

Les discussions de Londres ont lieu alors que l’Ukraine et la Russie ont effectué des attaques massives de drones dans la nuit et que le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi à Oslo pour un entretien avec le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Store.

À Londres, le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui s’efforce avec le président français Emmanuel Macron de constituer une «coalition de pays volontaires», doit s’adresser aux responsables militaires.

Il avait indiqué samedi que cette réunion serait consacrée à la «phase opérationnelle» de leur plan de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu.

Cette rencontre se tient alors que le président russe Vladimir Poutine a posé comme condition à tout cessez-le-feu l’arrêt de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine. La Russie a aussi rejeté l’idée d’une présence de troupes étrangères en Ukraine dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu.

Keir Starmer et Emmanuel Macron tentent de mettre en place cette coalition depuis que le président américain Donald Trump a ouvert des discussions directes avec la Russie le mois dernier dans le but de mettre fin à trois ans de guerre. C’est réellement le parti de la guerre qui agit en notre nom et l’on mesure mieux le retard qui a été pris dans la mobilisation pour la paix quand a été accepté le narratif de l’OTAN sans la moindre critique. La marge est désormais étroite et comme Starmer et Macron, face au mécontentement des peuples français et britannique, pour éviter d’avoir à leur rendre des comptes, semblent ne plus se préoccuper d’autre chose que de cette mobilisation que l’on peut penser grotesque mais qui est effrayante parce que l’on se dit que face aux luttes sociales l’escalade sera leur seule issue.

Une coalition de pays volontaires

Keir Starmer et Emmanuel Macron ont évoqué l’idée d’envoyer des troupes en Ukraine dans le cadre d’une force de maintien de la paix en cas de cessez-le-feu. Selon le gouvernement britannique, un «nombre significatif» de pays sont disposés à faire de même.

Toujours selon Londres, plus de 30 pays sont prêts à contribuer à cette «coalition de pays volontaires» d’une façon ou d’une autre. Cette participation pourrait consister pour certains pays à apporter un soutien logistique et technique pour une future force de maintien de la paix ou encore à accueillir du personnel sur leur sol.

Dans de telles conditions les chances de la paix s’amenuisent et toute l’activité de nos larrons du parti de la guerre est de faire retourner les États-Unis dans le piège ukrainien dont ils ont tenté de s’extraire.

Sur le terrain, la Russie a annoncé jeudi avoir abattu dans la nuit 132 drones ukrainiens au-dessus de son territoire, l’attaque ayant fait deux blessés et provoqué un incendie sur une base aérienne militaire, selon les autorités.

De son côté, l’armée de l’air ukrainienne a rapporté que la Russie avait lancé 171 drones sur l’Ukraine dans la nuit de mercredi à jeudi et précisé en avoir abattu 75, tandis que les autres n’ont pas fait de dommages.

Mercredi à Washington, le président américain Donald Trump a suggéré lors d’un appel avec Volodymyr Zelensky, que les États-Unis prennent «possession» des centrales électriques ukrainiennes, affirmant que cela «constituerait la meilleure protection et le meilleur soutien possibles». Ce qui éclaire, mais en était-ce besoin, la logique de Trump et de son équipe.

Du côté de Washington et en apparence au moins, le ton s’est nettement adouci par rapport à l’hostilité ouverte avec laquelle le président ukrainien avait été accueilli récemment par Donald Trump.

Le président américain a eu un appel téléphonique «fantastique» avec son homologue ukrainien, a affirmé la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.

Zelensky a parlé pour sa part sur X d’un échange «positif, très substantiel et franc». Plus tard, il a assuré n’avoir subi «aucune pression» de Trump pour lui arracher des concessions.

«Le président Trump a accepté de travailler avec lui»

«Le président Zelensky a demandé des systèmes de défense antiaérienne (…) et le président Trump a accepté de travailler avec lui pour voir ce qui était disponible, notamment en Europe», a encore dit Leavitt, ajoutant que «le partage de renseignements militaires pour la défense de l’Ukraine» allait «continuer».

Les propos de Donald Trump sur la défense anti-aérienne pour l’Ukraine sont «extrêmement importants», s’est réjouie jeudi matin la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, à son arrivée à Bruxelles pour le sommet de l’UE. Par parenthèse les citoyens français découvrent qu’ils ont désormais une sorte de ministre des Affaires étrangères en sus de madame von der Leyen, ce qui est parfaitement contradictoire avec l’UE telle qu’elle existe officiellement. Le don de la dissuasion française par Macron est-il besoin de le redire est tout aussi inconcevable. Bref la guerre est décidée au nom de l’UE par des gens qui n’ont pas la moindre qualité pour cela flanqués par le Premier ministre britannique qui n’appartient plus à l’UE mais revient en chef des armées en compagnie de Macron, mais que l’on se rassure, l’Allemand va venir remettre de l’ordre dans cette pétaudière et revendiquer à son tous le leadership appuyé sans doute par le Polonais dont le pays est devenu une colonie allemande et qui aspire toujours plus à être l’avant-poste militaire de l’ensemble, à la condition de voir les États-Unis revenir.

Supplication pour une alliance militaire sur fond de guerre économique…

C’est pourquoi la seule question de fond qui reste en suspens dans ce bel échafaudage est de décrypter les conversations menées par Donald Trump avec Poutine puis Zelensky. Comment il conçoit son rôle futur dans cet assaut : va-t-il se laisser convaincre contre quelques avantages en nature de participer à la curée programmée et contribuer à l’aide occidentale à l’Ukraine, ou envisage-t-il un éventuel «partage» territorial ? et si les Européens ne sont pas contents qu’ils fassent la guerre à la Russie si ça les amuse mais sans les États-Unis.

Remarquez ce jeu complexe avec le président Trump se double d’un autre, celui des conséquences de la guerre économiques déclenchées avec lui et dont Madame Lagarde (c’est fou la féminisation des postes de responsabilités mais comme le modèle est madame Thatcher… ) L’inflation en zone euro pourrait rebondir rapidement mais la croissance chuterait en cas de guerre commerciale d’ampleur avec les États-Unis, a déclaré jeudi Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE). Dans le cas où les États-Unis imposeraient des droits de douane de 25% aux importations européennes, la croissance de la zone euro diminuerait de 0,3 point de pourcentage sur la première année, un impact qui progresserait à 0,5 point de pourcentage dans le cas où l’Union européenne riposterait, a prévenu la dirigeante lors d’une audition devant le Parlement européen. «À court terme, des mesures de rétorsion européennes et un euro affaibli par une demande américaine pour les produits européens plus faible, ajouteraient environ un demi-point de pourcentage à l’inflation. Cet impact s’estomperait à moyen terme, le recul de l’activité étouffant les pressions inflationnistes», a expliqué Christine Lagarde.

Dans le cas du déclenchement d’une guerre commerciale, une plus grande intégration économique avec d’autres pays «pourrait plus que compenser les pertes infligées par des tarifs unilatéraux et même les pertes liées à des représailles tarifaires», estime la dirigeante qui évoque toutefois une incertitude «considérable». Qui sont les pays en question ? la Chine ?

Mais rassurez-vous la solution est toute trouvée : par ailleurs, la responsable de politique monétaire a salué les plans d’investissements massifs de l’Allemagne visant à renforcer son armée et ses infrastructures, se montrant par ailleurs rassurante sur la forte hausse des rendements obligataires en zone euro. Voilà effectivement pourquoi on peut penser que ce sera l’Allemagne qui forte de son expérience dans la seconde guerre mondiale en matière d’armement et d’infrastructure qui est destinée à prendre le leadership de la ruée vers les terres slaves… scénario que jusqu’ici les États -Uns ont voulu éviter en entretenant l’hostilité entre l’Allemagne de madame Meckel et la Russie de Poutine qui pourtant connaissait une coopération harmonieuse, l’opération guerre en Ukraine et russophobie ayant été déclenchée uniquement contre cette union dangereuse aux yeux des États-Unis et de la Grande Bretagne. Macron lui fait ce que ceux qui l’ont placé là lui disent de faire… pour le moment c’est la guerre…

Une seule certitude l’affaire va durer un certain temps… et le contribuable français va payer la note…

Des pourparlers russo-américains doivent se tenir «au niveau des experts, en Arabie saoudite dimanche ou «en tout début de semaine prochaine», a précisé Peskov. L’Ukraine est au menu. L’objectif est d’arriver d’abord à une trêve étendue à la mer Noire, que les mêmes s’emploieront à torpiller comme ils le font déjà pour le respect des zones énergétiques mais là interviennent déjà d’autres acteurs, la Turquie et le Moyen-Orient sans parler de la mise à plat d’autres zones planétaires pour aboutir à un cessez-le-feu total, et enfin à des négociations de paix, une perspective qui reste lointaine. Et on peut penser qu’à chaque négociation sur d’autres point du globe on va voir s’agiter le «président ukrainien» et son équipe de «volontaires» européens.

Nous allons vivre une situation écœurante, et à un coût prohibitif pour le peuple français, faut-il en rire faut-il en pleurer ? les deux sans doute …

source : Histoire et Société



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *