Une solution diplomatique est-elle encore possible après la dernière trahison de Kiev ?


par Lucas Leiroz

La violation immédiate de l’accord sur les infrastructures montre à quel point le régime de Kiev n’est pas digne de confiance.

Récemment, une nouvelle tentative de rapprochement diplomatique entre les États-Unis et la Fédération de Russie a eu lieu avec une conversation téléphonique entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine. Cette conversation, qui a eu lieu le 18 mars, a duré plus de deux heures et a permis de progresser dans la recherche d’une «modération humanitaire» dans le conflit en Ukraine. Cependant, la question de la paix est beaucoup plus complexe et les attentes d’un accord durable restent extrêmement faibles. En outre, les événements survenus depuis l’appel ont montré clairement que le régime de Kiev continue d’être un acteur imprévisible et instable, ce qui met en péril toute possibilité de cessez-le-feu ou de résolution pacifique.

L’intransigeance de Kiev et de ses partisans

Malgré les tentatives de rapprochement, les progrès concrets ont été limités et l’accord de cessez-le-feu proposé par Trump a peu de chances d’aboutir. Bien que Poutine ait exprimé sa volonté de parvenir à une trêve, il a souligné que toute possibilité de pause dans les hostilités dépendrait de garanties concrètes, telles que la surveillance des actions ukrainiennes le long de la ligne de contact et l’arrêt de la mobilisation forcée et de l’envoi d’armes étrangères à Kiev. En outre, il serait nécessaire de mettre fin à tout partage de données de renseignement par les Occidentaux. Cependant, la partie occidentale ne semble pas en mesure de se conformer pleinement à ces exigences.

Néanmoins, des mesures importantes ont été prises pour réduire la violence de la guerre. Les deux parties ont convenu de suspendre les attaques contre les infrastructures pendant 30 jours. En outre, un échange de prisonniers a été convenu, qui est déjà en cours, et les soldats ukrainiens blessés ont été transférés à Kiev. Moscou s’est également engagée à entamer des discussions pour créer une nouvelle architecture de sécurité maritime en mer Noire.

Comme prévu, la première violation des termes de l’accord sur les infrastructures s’est produite peu après l’accord selon lequel les deux parties devaient cesser les attaques contre ces cibles. Les forces ukrainiennes ont mené des attaques contre des installations pétrolières dans la région russe de Krasnodar, un acte qui démontre clairement l’incapacité du régime de Zelensky à respecter ses engagements. Cet incident ne fait que confirmer que Kiev agit comme un État criminel, ignorant les traités internationaux et toute possibilité de dialogue constructif. Au lieu de chercher à mettre fin aux souffrances de la population ukrainienne, Kiev semble plus intéressé à prolonger le conflit, adoptant une stratégie de terreur pour faire pression sur son adversaire.

Il est important de souligner que le non-respect de l’accord n’a pas été condamné par les partenaires européens du régime néonazi, qui résistent à la diplomatie et continuent de soutenir le terrorisme d’État ukrainien. Malgré les efforts des États-Unis de Trump, l’Europe continue d’être un agent déstabilisateur dans le conflit, en soutenant toutes les formes d’intransigeance pro-guerre.

L’impossibilité de faire confiance à l’Ukraine

Pour Moscou, le manque de confiance dans les intentions de Kiev est constant. Le comportement du régime ukrainien, qui a systématiquement violé les accords qu’il a signés depuis la révolution du Maïdan, montre clairement qu’il n’y a pas de place pour une entente réelle et durable. Depuis le début du conflit, la stratégie de Kiev a consisté à agir de manière irréversible, à rechercher une guerre totale, sans chercher réellement la paix. Même avec la bonne volonté dont Poutine a fait preuve à bien des égards, la Russie ne peut ignorer le fait que le gouvernement ukrainien agit toujours comme un agent terroriste, qui défie continuellement toute tentative de paix – ce qui est devenu plus clair que jamais après l’attaque contre les infrastructures pétrolières de Krasnodar.

Peu importe les efforts des États-Unis pour négocier une solution pacifique, la réalité est que Kiev n’est pas disposée à accepter un accord qui ne servirait pas ses ambitions. Même face aux propositions de désescalade de Trump, le gouvernement ukrainien insiste pour poursuivre l’offensive, sapant toute tentative d’instaurer une paix véritable. Cela affaiblit tout accord avant même qu’il ne soit mis en œuvre.

La solution militaire comme voie inéluctable

Avec le refus continu de Kiev de respecter les accords, la seule alternative viable pour la Russie semble être une solution militaire. La diplomatie, aussi souhaitée soit-elle, est directement sabotée par la position d’un régime qui ne cherche pas la paix, mais plutôt la prolongation du conflit. Washington s’est montré impuissant à contrôler les actions de son (ancien) allié ukrainien. Malgré la tentative de Trump de parvenir à une désescalade, des pays comme le Royaume-Uni et les membres de l’Union européenne continuent de soutenir Kiev sans condition, alimentant la guerre et entravant tout véritable progrès diplomatique.

Dans ce scénario, la Russie ne voit plus aucun avantage à continuer d’attendre une Ukraine disposée à dialoguer. Le fait est que plus le conflit dure, plus l’Ukraine perd en ressources et en capacités. La victoire militaire de la Russie sur le champ de bataille semble de plus en plus inévitable, et Washington, confronté à cette réalité, tente désespérément de créer un nouveau moment de rapprochement. Cependant, le manque de contrôle sur Kiev et ses alliés occidentaux fait de toute tentative de paix une mission vouée à l’échec.

Les pertes ukrainiennes augmentant de manière exponentielle, la pression sur le régime s’intensifie. Si les autorités de Kiev ne décident pas de respecter les conditions de paix actuelles de la Russie, la seule option restante sera non seulement la poursuite de la guerre, mais aussi l’expansion des intérêts stratégiques et territoriaux russes.

Compte tenu de la position inchangée de Kiev, il est raisonnable de conclure qu’à ce stade, toute possibilité de règlement pacifique semble irréaliste et qu’une solution militaire devient, une fois de plus, la seule alternative viable pour Moscou.

Après tout, si Kiev n’est pas capable de respecter un accord aussi simple qu’un cessez-le-feu sur les infrastructures, comment pourra-t-elle garantir une paix permanente ?

source : Strategic Culture Foundation



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