Des activistes d’Extinction Rebellion se sont introduits sur l’une des scènes et ont déployé une banderole sur laquelle était écrit «Montagne en danger». – © XR
Des activistes d’Extinction Rebellion se sont introduits sur l’une des scènes et ont déployé une banderole sur laquelle était écrit «Montagne en danger». – © XR
Mis à jour le 22 mars 2025 à 12h01
Durée de lecture : 2 minutes
Derniers instants de fête à 2 400 mètres d’altitude. Après six jours de danse au rythme de musiques électroniques devant les montagnes enneigées, le festival Tomorrowland Winter à l’Alpe d’Huez se termine vendredi 22 mars. L’évènement, version montagnarde du plus grand festival de musique électronique du monde en Belgique, tenait du 15 au 22 mars sa cinquième édition dans la station iséroise.
Les participants, venus des quatre coins de la planète, étaient une nouvelle fois très nombreux : 22 000 personnes ont acheté des billets. Toutes les places ont été vendues malgré des tarifs très élevés. Le prix du billet d’entrée pour une semaine, qui comprend un forfait de ski, démarrait à 695 euros. La facture pouvait grimper jusqu’à 1 070 euros, sans compter l’hébergement, la nourriture, les boissons et les transports.
« Disneylandisation de la montagne »
L’évènement qui promet une « expérience hivernale unique » avec sept scènes aux décors gigantesques, dont trois sur les pistes, animées par 150 DJ et qui doit se tenir au moins jusqu’en 2030, est décrié par plusieurs associations et collectifs. Bilan carbone outrancier, pollutions sonores et lumineuses à côté du parc national des Écrins, vision consumériste et élitiste… Face à cette « disneylandisation de la montagne » plusieurs organisations ont manifesté leur opposition.
Le collectif Stop Tomorrowland Winter a organisé une marche festive de protestation samedi 15 mars avec Moutain Wilderness et FNE Isère pour mettre en lumière les « 2 millions d’euros de subventions accordées au festival, le tout sans marché public ». Le lendemain, plusieurs activistes d’Extinction rebellion Grenoble se sont introduits sur l’une des scènes en altitude pour déployer des fumigènes et des pancartes « Montagne en danger » et « Stop Tomorrowland Winter ».
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