les sites les plus polluants de France identifiés


L’usine chimique de Solvay à Tavaux, dans le Jura, est citée dans le rapport de Générations futures.

1er avril 2025 à 16h37

Durée de lecture : 1 minute

On commence à identifier les responsables : 146 sites industriels sont à l’origine de la quasi-totalité des rejets de PFAS dans l’eau, selon une étude publiée mardi 1er avril par Générations futures. Au total, l’association a cartographié les 225 usines les plus émettrices.

Ce rapport inédit s’appuie sur l’exploitation des données collectées par les Directions régionales de l’environnement (Dreal) auprès de quelque 2 700 Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

« Près de 1 600 établissements ayant effectué leurs analyses ont détecté des PFAS dans leurs rejets, mais dans la plupart des cas, ce sont des rejets minimes », explique Pauline Cervan, toxicologue au sein de l’association.

13 « super-émetteurs »

Parmi les sites pollueurs, l’association a également identifié 13 « super-émetteurs » — notamment Arkema près de Lyon, Solvay dans le Gard et Chemours dans l’Oise.

Avec également quelques (mauvaises) surprises : à Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques, l’usine pharmaceutique Finorga a évacué jusqu’à 181,9 kilos de fluor organique en un jour vers la station de traitement.

Les sites industriels identifiés fabriquent des pesticides, des médicaments, ou ont recours à des mousses anti-incendies, comme les raffineries TotalEnergies, particulièrement polluantes.

« La lueur d’espoir, c’est qu’il apparaît possible de mener des actions ciblées sur ce nombre restreint d’usines », estime Pauline Cervan. Générations futures demande de renforcer la surveillance de ces polluants éternels, de réguler les émissions, et d’appliquer le principe pollueur payeur, afin que ces industriels payent pour la dépollution nécessaire de l’eau du robinet.

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