Un classique en Macronie : l’ « entente » politico-industrielle. Des pratiques qui interrogent.


Résumé : une collusion entre Macron et Nestlé ? Des décisions au plus haut niveau auraient permis à l’entreprise d’empocher quatre milliards d’euros de bénéfices, liés au rôle de Macron dans le rachat de la branche infantile de Pfizer par Nestlé en 2012, lorsqu’il officiait chez Rothschild. Les scandales s’enchaînent : eau contaminée, vaccins Pfizer sous le feu des critiques, et un Covid dont l’origine fabriquée, pointée dès 2020 par Montagnier et confirmée au Sénat américain, révèle des manipulations. Nestlé, récidiviste depuis son scandale meurtrier de 1974, échappe à la justice, tout comme Alexis Kohler, qui ignore les enquêtes. L’égalité devant la loi reste-t-elle un mirage ?

Dans cette caractéristique majeure, en pécuniaire, de l’idiosyncrasie macroniste, intéressons-nous aux arrangements qui auraient été conclus en coulisses entre le patron de Nestlé et le président de la République, Emmanuel Macron, comme le suggèrent certaines enquêtes journalistiques (révélations de Mediapart en 2023 sur les liens entre Macron et les industriels).

En France, comme dans de nombreux pays, des relations étroites, jusqu’à l’entente collusoire « cartellistique », entre dirigeants politiques, les géants de l’industrie et la grande distribution ont toujours existé. Toutefois, reconnaissons ceci au « petit Mozart de la finance » : c’est sous son ère que ces pratiques sont passées de pratique courante à pratique systémique institutionnalisée. Une méthode qui, selon certains observateurs, pourrait impliquer une intervention au plus haut niveau dans le choix des entreprises favorisées, souvent au détriment des consommateurs français. Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée en 2017, les montants de ces opérations auraient considérablement augmenté : on parle désormais en milliards d’euros – trois ou quatre milliards au minimum, comme dans l’affaire qui nous concerne ici. Folie des grandeurs constatée chez lui, un observateur proche du locataire de l’Élysée explique : « en deçà de ces montants, cela ne l’intéresse pas ».

Ces pratiques, bien qu’apparemment bien organisées, présentent un défaut : malgré les précautions prises, elles finissent souvent par être révélées au grand jour. Elles constituent la partie émergée de l’iceberg d’un problème bien plus large, celui d’une gestion économique qui pose question – l’iceberg géant du sabordage économique du pays. Un problème qui, selon certaines critiques, reflète une stratégie économique controversée sous la présidence du capitaine du bateau France, marquée par le slogan de campagne de 2017 : « Parce que c’est notre projet ! ».

Concernant les violations de la loi pénale et sanitaire reprochées à Nestlé dans cette affaire, elles porteraient sur environ quatre milliards d’euros de bénéfices supplémentaires. Ces gains auraient été réalisés grâce à une inaction des autorités sanitaires et du parquet, que sur un ordre qu’on subodore « légitimement » avoir été influencée par une décision au plus haut niveau, potentiellement protégée par l’immunité présidentielle (article 67 de la Constitution française). Cette hypothèse repose sur le fait que, vu les sommes en jeu et les sanctions encourues, une telle inaction semble difficilement explicable sans une intervention de haut niveau.

Reste à comprendre la raison de cette situation. Elle pourrait résider dans un retour de faveur. De 2008 à 2012, Emmanuel Macron a travaillé comme banquier d’affaires chez Rothschild & Cie. Il y a joué un rôle clé dans le rachat de la division nutrition infantile de Pfizer par Nestlé en 2012, une transaction évaluée à 11,85 milliards de dollars (environ 9 milliards d’euros à l’époque). Selon les documents officiels de Rothschild & Cie, Macron aurait perçu environ 2,8 millions d’euros de revenus bruts entre 2009 et 2013, soit environ 120 années de SMIC brut à l’époque (SMIC brut annuel en 2012 : environ 23 000 euros). Bien que ce montant puisse sembler modeste face à l’ampleur de la transaction, il pourrait avoir contribué à établir des liens durables entre Macron et Nestlé.

Selon certains observateurs, ces 2,8 millions pourraient expliquer une forme de reconnaissance : les quatre milliards de bénéfices supplémentaires réalisés par Nestlé, potentiellement facilités par l’inaction des autorités sanitaires et du parquet. À ce jour, aucune poursuite n’a été engagée contre Nestlé par le parquet, bien que les faits reprochés soient solidement documentés. Une enquête du Monde et Radio France en 2023 a révélé que Nestlé aurait exploité illégalement des sources d’eau en France, contaminant des bouteilles d’eau minérale (notamment des marques comme Perrier et Vittel) avec des traitements interdits, sans que les autorités réagissent de manière significative. Cette affaire, dite « scandale des bouteilles d’eau minérale », a mis en lumière des dysfonctionnements graves dans la chaîne de contrôle sanitaire, potentiellement influencés par des pressions politiques.

Quant à Pfizer, l’autre partie de la transaction de 2012, les bénéfices qu’elle a tirés sous la présidence de Macron sont également significatifs. La France a acquis environ 200 millions de doses de vaccins anti-Covid auprès de Pfizer, pour un coût estimé à plus de 4 milliards d’euros (selon les estimations du Canard Enchaîné en 2021, basées sur un prix d’environ 20 euros par dose). Pourtant, Pfizer est l’un des laboratoires pharmaceutiques les plus condamnés au monde pour des scandales sanitaires : en 2009, il a écopé d’une amende record de 2,3 milliards de dollars aux États-Unis pour promotion illégale de médicaments et falsification de données. Plus récemment, de nombreuses controverses sur les effets secondaires des vaccins anti-Covid ont alimenté les critiques, bien que l’EMA (Agence européenne des médicaments) ait jugé le vaccin sûr et efficace dans son rapport de 2023 ! Et ceci malgré 200 000 effets secondaires recensés par l’ANSM dont 25 % de graves, ainsi qu’un sondage récent de France-Soir/BonSens.org fait état qu’il pourrait y avoir jusqu’à 4,5 millions d’effets secondaires si l’on considère les déclarations des Français. Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne voulait pas voir.

Sur la question du Covid, un changement notable dans le discours officiel mérite d’être souligné. En 2020, un consensus biaisé s’est imposé, soutenu par une instrumentalisation de certains scientifiques pour privilégier l’hypothèse d’une origine naturelle du SARS-CoV-2 (transmission zoonotique), comme le rapportait l’OMS en 2021. Pourtant, dès mai 2020, le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, et Jean-Claude Perez ont publié une étude (parue en juillet 2020 dans International Journal of Research) décrivant quatre inserts génétiques dans le génome du virus, suggérant une possible manipulation humaine. Ces éléments étaient visibles pour quiconque voulait chercher, analyser et voir au-delà du narratif dominant, bien que ces travaux aient été largement ignorés ou discrédités à l’époque par les autorités sanitaires et les médias mainstream. 

Depuis, l’hypothèse d’une fuite de laboratoire, et donc d’une origine fabriquée, a gagné en crédibilité. Un rapport du FBI en 2023 a estimé que cette hypothèse était « probable », et des auditions au Sénat américain, que France-Soir est un des rares médias à avoir relayé, ont confirmé que le SARS-CoV-2 aurait été créé en laboratoire, notamment à Wuhan. Ces révélations mettent en lumière des pressions exercées pour minimiser cette hypothèse au profit d’un narratif officiel, au détriment d’une transparence scientifique.

Enfin, Nestlé agit ici en état de récidive
Il y a 50 ans, en 1974, l’entreprise fut au cœur d’un scandale majeur : la promotion agressive de lait en poudre dans les pays du tiers-monde, qui a conduit à des milliers de décès de nourrissons en raison de mauvaises conditions d’utilisation (eau contaminée, dilution excessive). Ce scandale, documenté par Le Monde en 1975, alors qu’il était encore un média de bon sens, a valu à Nestlé un boycott international. Pourtant, 50 ans plus tard, l’entreprise semble bénéficier d’une certaine clémence : on prend les mêmes et on recommence !

Dans un État de droit comme la France, tous les responsables doivent répondre de leurs actes. Si une PME ou une entreprise moins influente avait été impliquée, les conséquences judiciaires auraient probablement été plus sévères, ce qui soulève des questions sur l’égalité devant la justice. Dès lors, une interrogation demeure : à quand une clarification judiciaire de ces affaires ?

Post-scriptum : Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, est également mis en cause dans ce scandale. En 2022, une commission d’enquête parlementaire a été ouverte pour examiner les liens entre l’exécutif et Nestlé, notamment après des révélations sur des pressions exercées pour étouffer l’affaire des eaux minérales. Kohler, surnommé « l’homme qui murmure(ait) à l’oreille de Macron », a décliné l’invitation à comparaître, sans justification légitime. 

Je vais comme il se doit m’en offusquer dans mon édito à venir, d’une manière, moi, rigoureusement conforme au droit. Et sans parti pris. Donc à tout de suite… pour la suite.





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