Merci Ouvre.Lesyeux
Par Phil BROQ pour Le Blog de l’Éveillé

Cette œuvre représente le philosophe romain Sénèque, accusé d’avoir participé à une conjuration contre l’empereur Néron, qui reçoit l’ordre de se suicider. Sénèque accepte la sentence et s’ouvre les veines, mais le sang ne coule pas abondamment. Un médecin entaille alors les veines de ses chevilles pour accélérer le processus, et un esclave lui présente du poison.
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Nous vivons en ce moment la fin d’une époque qui pourrait libérer le monde entier. Ce n’est pas un simple cycle qui se referme, mais une structure entière qui s’effondre, lentement, méthodiquement, comme un colosse creux frappé à son talon d’argile. Les piliers de la modernité occidentale, que l’on croyait inébranlables, se fissurent dans un silence médiatique assourdissant. Le travail est vidé de son sens, la politique est réduite à une gestion comptable de la peur, la culture est transformée en cirque décadent subventionné, la justice est rendue au nom de l’idéologie d’un petit groupe de dégénérés et non du droit. La sécurité a disparu de nos rues. Plus d’un tiers de la population du pays est issu de l’immigration, mais on nous traite de racistes. La Menorah a remplacé les crèches de Noël et notre présidence est occupée par un suppôt de Satan.
On nous avait promis le progrès, on nous a livré la précarité. On nous avait vanté l’émancipation, on nous a imposé l’aliénation. Ce qui devait être un modèle de paix et de prospérité s’est révélé être un mirage masquant une dictature et ceux qui s’y accrochent encore le font non par foi, mais par peur panique de l’alternative et du retour du réel. Nos dirigeants sont des tyrans et ce qu’il reste du peuple s’abruti avec les smartphone et s’avachi devant sa télé.
Ceci n’est ni un manifeste, ni une lamentation. C’est plus qu’une constatation, c’est une autopsie. L’autopsie d’un système moribond qui s’est développé grâce à l’incapacité des individus à aimer la liberté. C’est le récit d’une décadence assumée par ceux qui s’en nourrissent et niée par ceux qui la financent. Et, peut-être aussi, un prélude à quelque chose de plus grand qui arrive. Un virage plus ambitieux que la manipulation de mondialistes, plus sain que leur idéologie surannée, plus vivant que leurs profits et privilèges. Partout où le regard se porte, on voit que les élites qui dirigent encore nos nations ne gouvernent plus, elles administrent leur propre déclin. Accrochées à leurs dogmes comme à une bouée dans une mer en furie, elles refusent de voir ce qui crève pourtant les yeux, avec leur logiciel obsolète, elle refusent l’évidence que leur monde est terminé. Et dans leur chute, elles tentent d’entraîner tout une civilisation qu’elles méprisent autant que le peuple, qu’elles humilient, qu’elles manipulent, qu’elles taxent, qu’elles endettent, qu’elles surveillent, qu’elles oppriment par machiavélisme, mais qu’elles ne comprennent plus et dont elles ont peur.
Il fut un temps, pas si lointain, où une nation se définissait par sa capacité à produire, à innover, à construire du réel. Le peuple travaillait, le politique dirigeait, les gens d’armes protégeaient, l’élite pensait à demain. Mais cette mécanique hiérarchisée, certes inégale, avait encore une forme de sens, un but, une envie d’élévation. Aujourd’hui, tout cela est mort, enterré sous les décombres fumants d’un capitalisme de rente, d’un libéralisme de connivence, d’un étatisme obèse et d’une bourgeoisie lâche et cynique qui a préférée liquider la demande intérieure, fondée sur le travail, les salaires et la dignité, au nom d’une compétitivité mondiale biaisée et subventionnée à outrance, mais qui leur offrait leurs privilèges.
Les bourgeoisies occidentales n’ont pas perdu le pouvoir, elles l’ont vendu ! Et à la découpe s’il vous plait ! Elles ont bradé leurs peuples contre des courbes Excel et des bilans trimestriels. Elles ont remplacé les ouvriers par des dividendes, les ingénieurs par des communicants, la production par la spéculation. Et quand la colère a grondé, quand la rue a commencé à se rappeler qu’elle existait, elles ont sorti l’artillerie lourde avec leur milice et leur mensonge structurel de la dette publique. Tel un pansement miracle sur fracture ouverte.
Les héritiers décadents des aristocrates dans leur approche politique, ont liquidé l’élévation spirituelle des Hommes contre des trafics mafieux. Certains pays ont comblé le défaut de la demande par différentes astuces. Ces astuces, ce sont la dette fictive et exponentielle, le développement du complexe militaro industriel et pharmaceutique, les manipulations en bourse, qui permettent de se servir dans la poche des investisseurs étrangers, mais aussi, tout un déluge de subventions versées à des associations gauchistes du soi-disant camp du bien. Associations ne pouvant vivre sans leurs subventions, comme les méRdias et leur floppée de journalopes, pour justifier leur existence. Les parasites de la gauche bien-pensante sont donc offusqués que certains leur disent qu’il va falloir faire un vrai travail, pratiquer un vrai métier, productif, utile, honnête et que c’est de ça qu’ont besoin les nations nouvelles et les individus éveillés.
Alors qu’on apprend dans un énième rapport accablant de la Cour des Comptes Européenne mettant en lumière de graves dysfonctionnements, où entre 2021 et 2023, 7,4 milliards d’euros de subventions ont été versés sans aucun suivi rigoureux. Plus troublant encore, 30 ONG, représentant moins de 1% des bénéficiaires, ont capté à elles seules 40% des fonds, sans qu’aucune justification transparente ne soit fournie. Certaines de ces entités, présentées comme des ONG, ne disposaient même pas du statut légal correspondant. On croirait regarder les chiffres du CRIF en France. Et c’est sans parler des 800 milliards magiques pour faire la guerre, mais dont pas un euro n’est alloué pour aider les peuples ou les industries. Et encore, on n’évoque même plus les doses d’injections tueuses aux rétro-commissions cachées par sms…
Et ces tours de passe-passe ont fonctionné depuis au moins 30 ans, avec la majorité des individus décérébrés par l’éducation nationale et la presse de propagande. Au moins un temps… et qui semble révolu. Après la fausse pandémie, avec un faux virus mais orchestrée par de vrais salops et acceptée par de vrais cons ; après le faux changement climatique fabriqué et pulvérisé par les avions de l’OTAN sur le monde entier qui refuse de lever les yeux ; après les fausses pénuries mais les vraies hausses de prix, on avait pourtant déjà acheté la paix sociale comme on achète une foule sur Instagram, basée sur des subventions à gogo pour les zozos, des allocations hypnotiques et des bureaucraties pléthoriques, pour faire taire les contestataires.
Alors qu’aux États-Unis, on gave les usines d’armement ; en France, on gave des associations moralisantes, qui ne vivent que pour entretenir les problèmes qu’elles prétendent résoudre, l’immigration en tête. Cette source inépuisable de budgets extensibles, de postes inutiles et de discours victimaires, mais archis rentables pour les inutiles, créent un tissu de parasites insatiables, une gangrène intérieure, rongeant jusqu’à l’âme chrétienne de la nation grâce à des subventions.
Ces individus malfaisants par essence ne veulent surtout pas de solutions. Ils ont besoin du chaos pour continuer d’exister. Utilisant tous les ressorts du droit qu’ils dévoient, et de l’entraide sociale qu’ils manipulent, pour miner leurs hôtes. Le migrant, plus souvent clandestin qu’accueilli, n’est plus une personne mais une ligne budgétaire. Et gare à celui qui aurait l’audace de leur suggérer de faire un métier utile, de travailler et gagner sa vie à la sueur de son front ! Immédiatement, le chœur de ces démons outragés s’élève en nous traitant de fascistes, populistes, réactionnaires et pour finir d’antisémites !
Utilisant comme toujours l’inversion accusatoire pour mieux se cacher, ces élites ne produisent rien, n’apportent rien, ne subliment rien… Au mieux, ils parasitent. Au pire, ils nuisent. Ils sont pourtant devenus riches, dominants, arrogants, et pourtant si désespérés. Leur pouvoir tient à leur capacité à culpabiliser ceux qui aiment leur terre ancestrale, leur culture enseignable, leur religion aimable et qui bossent encore.
Le jour où les balances commerciales reviendront à l’équilibre, on assistera à la liquidation de classes bourgeoises entières, de personnes totalement inutiles, incompétentes et imbues d’elles-mêmes, qui ont désormais tout à perdre. C’est la loi de Pareto dans toute sa splendeur. Car tous les inutiles finissent par créer une demande fictive.
Mais ils ne sont pas seuls dans cette farce tragique. Le véritable cancer de leur corruption est bien plus vaste. Il a colonisé jusqu’aux sommets de l’État, jusqu’aux ministères, remplis d’ombres qui n’ont jamais affronté le réel, d’ectoplasmes administratifs qui n’ont été recrutés que parce que c’était chauffé, parce qu’il y avait une machine à café, un CE et des RTT. Une machine froide, insensible à l’effondrement, protégée par leurs planches à billets, leurs institutions bancaires mafieuses, qui sortent des Euros ou Dollars comme on fabrique du PQ.
Regardez la France ! Le Ministère de l’Éducation Nationale, à l’image du gouvernement en entier, croule sous son propre poids, comme une bête obèse incapable de bouger. Et quand un enseignant se révèle totalement inapte à enseigner, frappé d’une incapacité congénitale à transmettre quoi que ce soit, on ne le licencie pas, on le planque, on l’enterre vivant dans un bureau du Rectorat, où il passera le reste de sa carrière à organiser des réunions futiles pour des formations stériles à des gens inutiles.
Le Ministère de la Santé, lui, ressemble à un vieil hôpital délabré où les patients attendent et meurent dans les couloirs depuis des jours, pendant que l’administration peaufine des rapports PowerPoint colorés sur la « qualité des soins ». Trois cadres pour un seul soignant n’ont jamais sauvé les gens. Quand un cadre incompétent y prend une décision désastreuse de fermeture de lits, de fusion absurde de services, d’embauche de consultants hors-sol, on ne le sanctionne même plus. On le promeut Ministre ou Sénateur ! Où on l’envoie pantoufler dans une agence sanitaire obscure, où il pondra des circulaires absconses à la chaîne, comme un moine copiste du XXIe siècle, pendant que les urgences crèvent aussi vite que les malades.
Le Ministère de l’Intérieur, lui, c’est un monstre paranoïaque décrépit, barricadé derrière ses murs de paperasse, qui s’agite frénétiquement pour empêcher chaque grève ou manifestation. Les policiers sont des miliciens, débordés de devoir tant protéger les gangsters contre le peuple anciennement souverain, mais les hauts fonctionnaires, eux, perfectionnent leurs schémas d’intervention comme on peaufinerait un jeu vidéo. Quand un préfet gère mal une crise, il n’est pas remplacé. Il est écarté du travail mais reste payé pour sa gloire. Il est recasé ailleurs, comme une pièce défectueuse qu’on visse dans une autre machine rouillée, où il pourra continuer à appliquer des directives absurdes avec le zèle d’un bureaucrate sourd au réel. Mais fidèle à ses maîtres…
Et que dire du Ministère de la Culture ? Un musée poussiéreux, dirigé par des esthètes sans goût, hors-sols, croyant défendre « l’exception française » en subventionnant des performances débiles et pornocratiques, où quelqu’un hurle dans une boîte en carton avec une plume dans le fion devant un parterre de gauchos en extase. On y enterre les talents vivants sous des tonnes de dossiers de subventions, on y élève des carrières de familles de courtisans circoncis, capables de vendre n’importe quelle nullité en la bardant de jargon woke. Tant que l’art reste cochon, l’art devient administration, et l’administration se prend pour de l’art ! Tout cela ne sent pas la compétition, l’élévation, la sublimation. Cela sent la putréfaction.
Dans tout le pays on entretien à grands frais une aristocratie du vide, une culture du néant, une volonté de chaos, totalement étrangère à la notion d’utilité et de bien public. Ces félons dépensent chaque année des milliards de dollars en lobbying pour obtenir ce qu’ils veulent. Ils ont depuis longtemps acheté et payé le Sénat, l’Assemblée, les sièges des ministres, les mairies, ils ont les juges dans leurs poches et ils possèdent tous les grands médias, de sorte qu’ils contrôlent à peu près toutes les nouvelles et les informations que vous entendez. Et nous savons ce qu’ils veulent. Ils veulent toujours plus pour eux et moins pour tous les autres. Et pendant que l’Occident périclite dans ses marécages administratifs, dans ses méandres wokistes et israelophiles, dans sa corruption et ses privilèges outrageux, le monde entier avance sans lui.
L’Ukraine, cette guerre par procuration pour sauver l’illusion d’un empire américain, a été le catalyseur de la fin d’un cycle de chantage et de violence à l’encontre des peuples souverains. L’alliance Russie-Chine s’est consolidée, les BRICS se sont étendus et le Dollar commence à perdre son monopole. Les sanctions, censées broyer la Russie, n’ont fait que démontrer l’impuissance de cet Occident impérialiste à imposer sa volonté. La Russie a tenu. Mieux, elle a progressé. Tandis que les États-Unis et leur caniche européen, arrogant et déconnecté, regardaient leur propre industrie d’armement s’épuiser sous le poids de leur narcissisme et de leur hybris. Après la fausse démocratie, exportable au bout des fusils et des canons, voici venu ensuite le temps du faux messie, pour sauver leur industrie de mort et enlever la vie à tous ceux qui devraient les détrôner en révélant leurs mensonges.
Ils avaient simplement oublié une chose simple mais réelle. Une économie fondée sur des services, des plateformes, des likes et du bullshit, ne pèse rien face à une économie qui produit des tanks, des avions et du blé. C’est ce que Trump a compris. C’est que Poutine a fait ! Car la chute vient toujours de l’intérieur. Et l’Amérique, comme l’Europe, ne se relèveront pas avec des slogans woke et des Menorahs, mais bien avec des emplois, de l’acier et du maïs. Avec des usines qui tournent et des frontières qui tiennent. Mais un Président n’a que le bien de son pays en tête. (Sauf en France !) Et Trump est un Président, pas du monde, pas de l’Occident mais des Etats-Unis. Avec son nationalisme brutal, primitif, sans amis, sans morale. Sa dette abyssale et son image mondiale de grand Satan. Ce n’est pas l’Occident qu’il défend, mais son territoire, ses intérêts, ses fermiers et ses ouvriers. Et s’il faut écraser Wall Street pour y parvenir, il le fera… Car la guerre n’est plus entre nations, elle est entre le monde réel et le monde fictif des rentiers. Entre les souverainistes et les mondialistes.
Cependant aujourd’hui, alors que la grande débâcle tarifaire orchestrée par Trump atteint son paroxysme, la Chine aussi a frappé fort. Pékin a officiellement annoncé l’ouverture de son système de paiement numérique à une dizaine de nations, réduisant les coûts de transaction à quasiment zéro et accélérant les transferts à la vitesse de l’éclair. Accessible à tous, ce système court-circuite totalement le réseau SWIFT, véritable instrument de strangulation financière aux mains des élites occidentales et des banquiers en kippa.
Mais le véritable séisme ne se fera pas sentir à Wall Street ni à Bruxelles, du moins pas immédiatement. Il commencera en silence, dans les petits pays asiatiques surendettés en Dollars. Ces nations, déjà asphyxiées par la guerre commerciale et la hausse brutale des taux d’intérêt, peinent à rembourser leurs dettes libellées en billet vert. Et si elles plongent, ce ne sont pas seulement leurs économies qui sombreront, mais aussi les banques occidentales qui leur ont prêtées à tour de bras, aveuglées par l’illusion d’un ordre financier mondial éternel. Le château de cartes vacille, et cette fois, c’est la Chine qui tient la table.
Voilà le grand affrontement à venir qui se profile sous nos yeux et il n’a rien de symbolique. La guerre du sens contre le vide bureaucratique. La guerre de la vie contre celle de l’idéologie. Les peuples contre leurs gestionnaires, les travailleurs contre les parasites, les créateurs contre les rentiers, le réel contre l’illusion. Et tous ceux qui aujourd’hui tiennent les manettes savent que leur monde touche à sa fin. Il se délite, se fissure de toutes parts. Alors ils s’accrochent avec la rage des condamnés, avec la frénésie des naufragés. Ils censurent, ils diffament, ils interdisent, ils enferment. Mais malgré toutes leurs manœuvres, malgré les rideaux de fumée médiatiques et les slogans recyclés, ils ne peuvent plus convaincre. Le vernis craque. Leurs lois sont mortes.
Le peuple les voit. Ils peuvent encore faire peur. Un peu. Mais plus pour longtemps. Parce que tôt ou tard, les gens vont tout comprendre. Que le vrai pouvoir est en train de partir ailleurs. Ailleurs que chez ces propriétaires qui possèdent la terre, les banques, les entreprises, les journaux, les juges, les idéaux prémâchées et les concepts préconçus. Ceux qui ne lâcheront rien, sauf si on leur arrache tout.
Ce n’est plus une Union Européenne, mais bien un théâtre de marionnettes, où chaque geste semble conspirer à l’humiliation collective. Tandis que Donald Trump déroule le tapis rouge aux industriels européens, Ursula « la hyène » se perd en supplications, Macron ne cesse de gesticuler dans le néant… et les multinationales, elles, prennent la fuite. Les règlements s’empilent, les procédures se figent, et chaque nouvelle réforme n’est qu’une couche supplémentaire sur un système déjà trop lourd pour évoluer. On y admire, avec une distance indifférente, l’incapacité d’une administration à se réinventer, comme un artefact du passé.
Le tout sous le regard passif d’un peuple qu’on prend pour un troupeau docile, maintenu dans l’illusion d’une gouvernance efficace, alors qu’en réalité, l’U.E. s’enfonce dans le ridicule et l’impuissance à une vitesse fulgurante. Les individus réveillés et conscients de leur pouvoir vont donc, inévitablement, devoir se heurter de plein fouet à l’édifice glacé de l’économie financiarisée, à cette fausse religion du libre-échange érigée en dogme intouchable, au rouleau compresseur du mondialisme décadent et à ses dérives délirantes.
Ces forces ne négocient pas, elles tyrannisent. Elles avancent masquées derrière des promesses creuses de croissance, de compétitivité, de « marché libre », pendant qu’elles broient les nations, les peuples, les équilibres sociaux et écologiques au nom d’un ordre abstrait, désincarné, conçu pour les profits et contre les vies humaines. Et comme tout empire idéologique à bout de souffle, elles deviennent hystériques dès qu’on les conteste. Leur rationalité devient obsession, leur pragmatisme vire au fanatisme. Elles refusent de mourir, même quand la réalité les frappe de plein fouet. Et ce jour-là, il faudra être prêt !
Le masque est tombé. La farce est terminée. Ceux qui prétendaient gouverner n’ont plus d’idées, plus de légitimité, plus d’âme. Ils tiennent encore debout par l’inertie des institutions, par la peur qu’ils distillent, par l’argent qu’ils impriment, mais plus par la confiance du peuple. Et cette confiance, une fois brisée, ne se répare pas. Le système ne changera pas. Il ne se réformera pas. Il ne s’excusera jamais. Il tombera, simplement. Par son poids, par sa bêtise, par son orgueil. Et ceux qui le servent, qu’ils soient politiciens, journalistes, hauts fonctionnaires, influenceurs ou militants professionnels, tomberont avec lui. Parce qu’ils ne savent rien faire d’autre que le défendre, et que ce monde ne veut plus d’eux.
Reste alors la grande question de savoir qui reconstruira ? Qui portera la torche dans les ruines ? Ce ne seront ni les vaincus repentants, ni les nostalgiques impuissants, ni les complices honteux. Ce seront ceux qui n’ont pas renié le réel. Ceux qui savent travailler, planter, souder, bâtir, réfléchir, soigner, enseigner, non pas pour briller, mais pour aider et transmettre. Ceux qui aiment leur terre, leur famille, leur peuple, leur culture, leur foi, leur liberté, non par folklore, mais par devoir envers la vie et respect de leurs ainés.
L’heure n’est plus aux plaintes, à la colère, ni même à l’indignation. Elle est à la préparation ! Il faut désormais désapprendre le confort factice, désintoxiquer nos esprits de cette mollesse programmée, et réapprendre la vie nue. Celle qui demande effort, entraide et exigence. Il faudra rebâtir la solidarité non pas sur les slogans, mais sur les gestes. Il faudra des épaules solides, des cœurs ancrés, des esprits lucides. Il faudra du courage, de la patience et de la résilience. Et aussi du temps, long, rude, indifférent aux humeurs du jour.
Car la civilisation, la vraie, ne renaît jamais dans le tumulte des lois ni dans les promesses des tribunaux. Elle revient par le travail, le sacrifice, la fidélité aux choses simples et essentielles. Elle ne revient pas vite. Mais elle revient toujours…
Phil BROQ.
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