À partir du 7 août 2025, les propriétaires de récupérateurs d’eau de pluie de plus de 500 litres devront, dans certaines régions, en faire la déclaration auprès des autorités locales. Annoncée pour mieux encadrer la gestion des ressources hydriques, cette nouvelle obligation interroge.
L’objectif affiché par les pouvoirs publics réside dans la lutte contre le dérèglement climatique : il faut reprendre la main sur le cycle de l’eau. Des récupérateurs trop pleins, mal entretenus ou mal situés peuvent, paradoxalement, aggraver les inondations, perturber les réseaux de drainage, voire contaminer les eaux souterraines. Le média DBL rapporte ainsi que cette surveillance accrue répond aussi à des préoccupations de santé publique et de sécurité urbaine. Les collectivités devront s’organiser pour encadrer ces déclarations, probablement avec de nouveaux dispositifs numériques ou des aides à la mise aux normes.
Sur le terrain, les réactions varient. Claude Martin, retraité en Dordogne et jardinier du dimanche, relativise : « Quand j’ai entendu parler de cette loi, j’étais un peu inquiet. Mais je réalise que c’est pour le bien de tous et surtout pour notre environnement. » Reste à voir si les usagers seront accompagnés, ou simplement contraints. Car déclarer, c’est aussi accepter de pouvoir être surveillés dans nos activités.
Derrière cette mesure technique se profile une tension politique de fond : comment conjuguer liberté individuelle, urgence écologique et efficacité administrative ?