Un sabotage hydraulique made in France : les technocrates élitistes noient-ils notre énergie ?


Résumé : « Un sabotage hydraulique made in France »

La France, avec un potentiel hydroélectrique de 100 TWh, ne produit que 75,1 TWh en 2024 (EDF), un écart révélateur d’une sous-exploitation criante. Je dénonce un système où des écluses, instaurées dès 1793 et institutionnalisées par Antoine Poirée en 1844, limitent les débits fluviaux de 20 à 50 % (VNF) sous prétexte de sécuriser la navigation – un argument discutable, les Vikings ayant navigué sur la Seine sans encombre. Ces écluses réduisent la pression à 0,6 bar (estimations hydrauliques), loin des 2-5 bars requis pour un rendement optimal de 85 % avec des turbines Kaplan (EDF). 

Le barrage de Poses, produisant à peine 1 GWh/an contre un potentiel de 10, illustre ce gâchis, avec des travaux coûteux jusqu’en 2025. L’effet Venturi, proposé comme solution, est inapplicable sans infrastructures massives. Pendant ce temps, des choix politiques privilégient des éoliennes (8,7 % de l’électricité, RTE) et la fermeture de 30 % du parc nucléaire, négligeant 11,7 TWh hydroélectriques exploitables (UFE/DREAL 2013).

Contrastant avec l’ingéniosité de Pierre-Paul Riquet, qui a conçu le Canal du Midi et le réservoir de Saint-Ferréol au XVIIe siècle, les gestionnaires actuels imposent des taxes représentant 30 % de la facture d’électricité (CRE). Je propose des micro-turbines dans les écluses (1 TWh/an, ADEME), la nationalisation des barrages, et une transparence totale pour maximiser cette ressource propre et abordable.

 

 

*** édito ***

Françaises, Français, ouvrez grand les yeux ! Nos fleuves, ces artères de notre pays, pourraient transformer la France en championne de l’électricité propre et pas chère. Mais non, les « génies » d’en haut – technocrates en costume, PDG d’EDF, bureaucrates de Bruxelles – brident nos barrages pour mieux nous presser comme des citrons. Résultat ? Une facture énergétique qui explose pour nous, les 68 millions de « citoyens lambda », pendant que nos rivières sont muselées par des écluses inutiles. Et pourtant, il y a trois siècles, un homme, Pierre-Paul Riquet, a prouvé que la France pouvait dompter ses fleuves avec une ingéniosité que nos élites modernes semblent avoir oubliée. Voici le scandale, décortiqué avec des faits, des schémas, et une colère légitime.

Comment l’eau devient électricité (et pourquoi elle ne le fait pas assez)

Une turbine hydraulique, c’est une turbine « inversée ». Là où une turbine classique bouffe du courant pour bouger, la turbine hydraulique reçoit la claque de l’eau – sa pression – et crache de l’électricité. Plus la pente du fleuve est raide, plus l’eau dévale, plus la pression est forte. Imaginez un torrent de montagne : c’est une centrale électrique naturelle, prête à alimenter des villes entières !

Pour que ça soit clair, prenons trois schémas simples :

Schéma 1 : Une rivière plate, pente à 0 %. L’eau stagne, comme un lac paresseux. Pas de mouvement, pas de pression, pas d’électricité. Zéro bar, zéro watt. C’est le néant énergétique, un point mort.

Schéma 1

Schéma 2 : Une rivière avec une pente de 3°. L’eau coule doucement, générant une pression d’environ un bar. Cela commence à devenir intéressant, mais sans canalisation, cette force s’éparpille comme un feu de paille.

Schéma 2

Schéma 3 : Un barrage entre en scène. Il capture l’eau dans un réservoir ou une conduite forcée, concentrant la pression pour faire rugir une turbine. Résultat : des mégawatts à foison, à condition qu’on ne sabote pas le système.

Schéma 3

En 2024, nos barrages ont produit 75,1 TWh, soit 13,9 % de l’électricité française, un record grâce à des pluies généreuses (source : EDF). Mais le Conseil mondial de l’Energie estime que le potentiel techniquement exploitable de la France pourrait atteindre 100 TWh avec des barrages optimisés. Ce qui est confirmé par une source de l’ADEME : 

« on peut faire bien mieux mais la démultiplication des normes rend ce développement complexe, bien plus complexe que pour d’autres énergies, comme l’éolien ou le solaire, plus dans l’air du temps et des volontés politiques. Regardez les politiques aucun ne parle de l’énergie hydraulique et en interne au ministère on ne gagne aucun point à en parler ! »

Schéma 4

Pourquoi ce gâchis de 25 TWh ? Parce que des écluses, construites sous prétexte de « sécurité », freinent nos fleuves, vident nos portefeuilles mais aussi sous exploitent le potentiel par complexité des normes. Et dire qu’au XVIIe siècle, Riquet avait déjà résolu des problèmes bien plus complexes !

 
Les écluses : un racket déguisé en progrès

Retour en 1793. Les ingénieurs des « Lumières » républicaines bardent nos fleuves d’écluses, prétendant sécuriser la navigation. Sécurité ? Balivernes ! Les Vikings, il y a 1 000 ans, remontaient la Seine jusqu’à Paris dans des coques en bois, sans moteur ni GPS, bravant un courant que nos « experts » de 1844, menés par Antoine Poirée, trouvaient « infernal ».

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Équivalent du « professeur » Delfraissy durant la crise covid, c’est lui qui mena alors la campagne médiatique faussement scientifique, qui a consisté à affirmer fallacieusement que la vitesse de l’eau était « un très grand danger » pour le transport du fret sur nos fleuves. Aussi, bien que les bateliers ne s’étaient jamais plaints de ce « danger », les premières écluses furent construites, et les éminents serviteurs de la République qui s’y sont fourvoyés, politiciens, polytechniciens et « experts » journaleux, furent décorés de la Légion d’honneur, en récompense du « progrès » auquel ils ont ainsi contribué, un progrès à toutes épreuves, exceptée une : la logique.

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Poirée a institutionnalisé ce racket, transformant nos fleuves en péages fluviaux. Résultat : les petits bateliers, écrasés par les taxes, ont fait faillite, laissant le monopole aux gros armateurs. Ça vous rappelle les artisans d’aujourd’hui, ruinés par les charges ?

Pire, « ces écluses auraient contribué au ralentissement du courant de 20 à 50 % » selon l’expert de l’Ademe en hydraulique. Prenez le barrage de Poses, dans l’Eure. Ce géant de béton, vendu comme une merveille, produit à peine 1 GWh par an, alors qu’il pourrait en cracher 10 fois plus avec un débit libre. Ses remous, causés par l’écluse, ont creusé une cavité si dangereuse que des travaux, payés jusqu’en 2025 par vos impôts et cofinancé par l’Union européenne, tentent de la réparer. Et pendant ce temps, les turbines roupillent. N’est-ce pas du sabotage, ça ?

 
Le double verrouillage : une arnaque technique

Les écluses ne se contentent pas de taxer : elles sabotent nos turbines. Entre Bonnières-sur-Seine et Poses, la pression de l’eau chute à 0,6 bar (estimations hydrauliques), loin des 2 à 5 bars nécessaires pour un rendement de 85 % avec une turbine Kaplan, adaptée aux faibles hauteurs. Avec si peu de jus, impossible d’installer de nouveaux barrages efficaces. Nos « ingénieurs lumineux » proposent l’effet Venturi : faire passer l’eau dans un conduit rétréci pour booster la vitesse et la pression. En théorie, si vous doublez la vitesse, la pression quadruple. Magique, non ? Sauf qu’en pratique, il faudrait des conduits géants, bloquant la navigation, ou détruire les écluses – un chantier à des milliards d’euros, payés par qui ? Vous savez déjà.

Même avec l’effet Venturi, le rendement resterait misérable : 20 % maximum, contre 85 % sans écluses. C’est mathématique, niveau collège. Pourtant, les technocrates persistent, alléchés par les subventions européennes « énormes ». Pourquoi ? Parce que chaque projet bidon – écluses, éoliennes, travaux inutiles – est une excuse pour alourdir votre facture d’électricité, dont près de 30 % sont des taxes (Ecologie.gouv.fr).

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Les leçons oubliées de Riquet : l’exemple du Canal du Midi

Si nos élites modernes pataugent, regardons un instant en arrière. Au XVIIe siècle, Pierre-Paul Riquet, un ingénieur visionnaire, a réalisé l’impossible avec le Canal du Midi, un chef-d’œuvre inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le canal du midi

Son défi ? Alimenter en eau un canal de 240 km reliant l’Atlantique à la Méditerranée, en franchissant le Seuil de Naurouze, point culminant à 189 mètres d’altitude. Là où des générations d’ingénieurs avaient échoué, Riquet a triomphé grâce à une connaissance inégalée de l’hydrographie de la Montagne Noire. Il a conçu un système d’alimentation révolutionnaire : des rigoles (la Rigole de la Montagne, 24 km, et la Rigole de la Plaine, 38 km) captent les eaux des rivières (Sor, Laudot, Alzeau) et les acheminent via le réservoir de Saint-Ferréol, un barrage colossal de 786 mètres de long et 30 mètres de haut, construit entre 1667 et 1680.
Lac de Saint Ferréol

Ce lac de 6,3 millions de m³, le plus grand d’Europe à l’époque, garantissait un débit constant, même en été.

Riquet n’a pas hésité à innover : il a testé son idée en 1665 avec une rigole expérimentale, prouvant qu’il pouvait amener l’eau au Seuil de Naurouze. Il a mobilisé 12 000 ouvriers, construit 79 écluses, un tunnel à Malpas (le premier du genre), et des ponts-canaux, le tout en 15 ans. Et nos ingénieurs modernes ? Ils pleurnichent sur des « contraintes environnementales » et des budgets, laissant nos barrages à l’abandon. Riquet, lui, a financé son projet en partie sur ses propres deniers, mourant ruiné mais couvert de gloire. Où est cet esprit aujourd’hui ? Enterré sous des couches de bureaucratie et de copinages.

Les coupables : une technocratie élitiste au service du fric

Ce scandale n’est pas nouveau. Depuis 1793, l’État républicain excelle à presser le citoyen. Aujourd’hui, la « France d’en haut » – politiciens, PDG d’EDF, bureaucrates de Bruxelles – continue le boulot. Exemple ? La fermeture d’une partie du parc nucléaire, décidée par des écolos en jet privé, pour construire des éoliennes qui coûtent une fortune et produisent 8,7 % de notre électricité. François Goulard, du PNC-France, l’a dit : c’est une aberration économique. Pendant ce temps, nos barrages, énergie propre et pas chère, sont laissés à l’abandon. Et que dire des concessions hydroélectriques ? L’UE, depuis 2015, somme la France de les ouvrir à la concurrence, menaçant le quasi-monopole d’EDF (70 % de la production hydroélectrique).

Les pieds nickelés prennent des décisions

Mais, au lieu d’optimiser nos barrages, les technocrates élitistes et consors se prennent pour des lumières et inventent de nouveaux concepts forts couteux pour le contribuable.  Ils les justifient par des analyses de données faites par des conseils de cabinet chèrement payés pour tordre les données, habiller l’analyse d’une pseudo-objectivité au nom de la transparence. De ce fait, ils régurgitent ce qu’on leur a suggéré dans une nouvelle forme de blanchiment d’informations erronées. En conséquence, leur lobbying aide le gouvernement à traîner des pieds, laissant 61 concessions sur 340 expirer d’ici fin 2025. Pourquoi ? Parce que le statu quo profite aux copains d’EDF et d’Engie, qui se partagent le gâteau avec la Compagnie nationale du Rhône.

 

Les solutions : secouons le cocotier et ouvrir les vannes !

Assez de ce hold-up énergétique ! Voici comment remettre nos barrages au boulot, en s’inspirant de l’audace de Riquet :

  • Enlever les taxes sur les écluses : libérez les fleuves et les bateliers, et laissez l’eau faire tourner les turbines. Arrêtons de taxer les citoyens ! Taxons les armateurs !
  • Des micro-turbines partout où c’est réalisable : chaque écluse peut produire 1 MW, soit 1 TWh/an au total (source : ADEME). Pas besoin de démolir, juste du bon sens.
  • Nationaliser les barrages dans une coopérative : stop aux copinages avec EDF et Engie. L’énergie doit servir le peuple, pas les actionnaires.
  • Dire non aux éoliennes ruineuses : investissez dans l’hydroélectricité, 10 fois plus fiable. Les 12 TWh potentiels qu’on laisse dormir valent 10 champs d’éoliennes.
  • Lutter pour la transparence totale : publiez les données sur la production des barrages et les taxes. Le peuple a le droit de savoir où passe son argent !
  • Ressusciter l’esprit de Riquet : modernisez les barrages avec des turbines Kaplan, optimisez les débits comme le faisait Saint-Ferréol, et osez des projets ambitieux sans plier devant Bruxelles.

 

Le peuple contre les profiteurs

Nos fleuves pourraient faire de la France un champion de l’hydroélectricité, comme Riquet l’a fait avec le Canal du Midi, reliant deux mers par un système hydraulique d’une ingéniosité inégalée. Nos fleuves sont une richesse nationale pouvant fournir une énergie propre, abordable et durable, réduisant notre facture énergétique et renforçant notre indépendance.

Mais il est plus simple pour les élites modernes de saigner la population à coups de taxe et de projets inutiles que de construire des grands projets. Les écluses, hier comme aujourd’hui, sont la preuve de ce racket institutionnel.

Les écluses ne doivent pas freiner notre potentiel hydroélectrique.

Ensemble, citoyens et ingénieurs, exigeons des barrages qui turbinent à fond, une énergie propre à prix cassé, en modernisant nos barrages, et un État qui optimise nos ressources et bâtit un avenir énergétique plus juste. À savoir « unÉtat qui sert le peuple, pas les copains des ministères ».

Inspirons-nous du passé pour construire un futur où l’énergie sert le bien commun. Sinon, c’est nous, citoyens de « La France d’en haut », qui resterons noyés sous les factures, pendant que ceux de la « France d’en haut » sabrent le champagne.





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