La nouvelle baisse du taux du livret A, à 1,7 % contre 2,4 % actuellement, est « une mesure sociale désastreuse et confiscatoire pour les classes moyennes et populaires », a dénoncé mercredi sur X la cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen.
C’est « un mauvais coup porté aux 57 millions de Français et au principe même de l’épargne populaire défiscalisée, qui constitue un placement refuge bien utile dans un contexte d’austérité », a ajouté la cheffe des députés RN, après que le ministère de l’Économie a annoncé cette baisse, conséquence du niveau d’inflation contenu au premier semestre.
Une fois de plus, ce sont les classes moyennes et populaires qui font les frais de cette décision, alors même qu’elles disposent de peu d’épargne et que celle-ci ne rapporte déjà presque plus rien. Cette baisse du taux du Livret A s’apparente à une nouvelle mesure d’austérité, qui fragilise davantage ceux qui tentent simplement de préserver leur pouvoir d’achat. Car en réalité, ce ne sont pas les plus riches qui détiennent des livrets réglementés, mais bien les Français les plus modestes, pour qui ce type de placement constitue souvent la seule forme d’épargne accessible.
Un manque de respect cruel de plus, pour les gueux, ceux que l’on veut extraire de tout, y compris des centres-villes avec leurs Crit’Air 3.
Quand cette classe politique comprendra-t-elle qu’elle scie la branche sur laquelle elle est assise, et que le feu couve en dessous ? Peut-être quand il sera trop tard.