Comme on pouvait s’y attendre, Donald Trump réagit vivement à l’article du Wall Street Journal du 17 juillet 2025. Tout d’abord, il nie avoir dessiné la carte d’anniversaire controversée envoyée à Jeffrey Epstein. Par conséquent, il qualifie l’article de « diffamatoire » et de « fake news », un grand classique de sa part. Ensuite, il annonce une poursuite contre le journal, Murdoch et News Corp à qui il réclame 10 à 20 milliards de dollars en dommages. Somme ridicule qui n’a aucun sens et ne fait qu’ajouter du malaise à cette affaire ! Pourquoi pas 1000 milliards de dollars !
Complotisme
En outre, il accuse les démocrates de manipuler l’affaire pour nuire à sa réputation. Par ailleurs, Trump minimise les dossiers Epstein, les qualifiant de « hoax » politique. D’ailleurs, il a ordonné la fermeture de l’enquête fédérale sur Epstein en juillet 2025. Ainsi, il rejette toute implication personnelle dans les activités d’Epstein. Cependant, ses démentis contredisent des preuves de dessins antérieurs signés. Par exemple, un croquis de l’Empire State Building vendu en 2017 prouve son activité artistique (cf. ci-dessous). En conséquence, la polémique alimente les tensions avec ses alliés. Effectivement, Elon Musk et Laura Loomer exigent plus de transparence.
Malgré tout, Trump maintient que l’affaire vise à détourner l’attention. Enfin, il promet de nouvelles révélations pour contrer les accusations. Révélations que personne ne verra à l’instar de la liste d’Epstein qui n’existe plus selon le FBI. Pour conclure, sa réaction mêle déni, attaques juridiques et contre-attaques médiatiques toutefois sa crédibilité de ses démentis ne fonctionnent plus.
Que contient la lettre ?
Le dessin en question, décrit comme controversé, fait référence à une carte d’anniversaire manuscrite envoyée par Donald Trump à Jeffrey Epstein en 2003, pour les 50 ans d’Epstein. Cette carte inclut un texte tapé à la machine encadré par un dessin au marqueur d’une silhouette de femme nue, avec deux arcs représentant des seins, et la signature « Donald » placée sous la taille pour imiter des poils pubiens. Le texte est une conversation fictive entre « Donald » et « Jeffrey », se terminant par « Happy Birthday — and may every day be another wonderful secret » (Joyeux anniversaire — et que chaque jour soit un autre secret merveilleux).
Ce dessin fait partie d’un album de lettres compilé par Ghislaine Maxwell (condamnée pour trafic sexuel) et examiné par le Département de la Justice américain lors d’enquêtes sur Epstein. Le WSJ n’a pas publié l’image réelle du dessin dans son article, se contentant d’une description, ce qui a alimenté la polémique. Trump a nié en être l’auteur, affirmant « Je n’ai jamais dessiné de ma vie » et « Ce n’est pas mon langage » comme si c’était suffisant comme preuve vu que le dessin est signé !
Affaire explosive à suivre. Dans tous les cas, cette révélation concorde parfaitement avec la trahison de Trump concernant la liste d’Epstein qu’il a enterrée. Faut-il rappeler qu’il est mort il y a 6 ans maintenant et que l’affaire n’a pas avancé d’un pouce, au contraire !
Voix off : « Il doit y avoir plus dans la vie que de tout posséder », commençait la note.
Donald : Oui, il y a plus, mais je ne te dirai pas ce que c’est.
Jeffrey : Moi non plus, puisque je sais aussi ce que c’est.
Donald : Nous avons certaines choses en commun, Jeffrey.
Jeffrey : Oui, maintenant que j’y pense.
Donald : Les énigmes ne vieillissent jamais, as-tu remarqué ?
Jeffrey : En fait, c’était évident pour moi la dernière fois que je t’ai vu.
Donald : Un ami, c’est une chose merveilleuse. Joyeux anniversaire — et que chaque jour soit un autre secret merveilleux.