En cette année 2025, marquée par l’escalade du conflit à Gaza et une situation humanitaire d’une rare gravité (famine), une vague sans précédent de reconnaissance de l’État palestinien secoue l’Occident. Plusieurs pays, traditionnellement alignés sur les positions israéliennes et américaines, annoncent leur intention de reconnaître la Palestine comme État souverain, invoquant la nécessité d’une solution à deux États pour mettre fin à la crise humanitaire.
La Norvège a ouvert le bal en reconnaissant officiellement la Palestine comme État, comme l’illustre une conférence de presse du ministre des Affaires étrangères Mathias Rongved. Ce geste symbolique vise à encourager une paix durable et à renforcer la position palestinienne sur la scène internationale.
En Finlande, le président exprime sa volonté à reconnaître l’État palestinien, soulignant l’urgence d’une action face à la détérioration de la situation à Gaza. Cette position reflète un consensus croissant en Europe du Nord.
L’Irlande et l’Espagne ont franchi le pas dès 2024, mais leurs actions s’inscrivent dans cette vague 2025. L’Irlande a officialisé sa reconnaissance le 28 mai, suivie de l’Espagne qui a déclaré la Palestine comme État indépendant. Madrid va plus loin en poussant l’Union européenne (UE) à suspendre son accord d’association avec l’israël pour la durée de la guerre à Gaza, arguant d’une violation des droits humains.
La Slovénie emboîte le pas en annonçant, le 31 juillet, l’interdiction totale du commerce d’armes avec l’entité sioniste, jugeant l’UE « incapable de prendre des mesures ». Cette décision unilatérale met en lumière les frustrations face à l’inaction bruxelloise.
La Suède, quant à elle, exige que l’UE gèle la partie commerciale de son accord avec l’israël, une mesure visant à exercer une pression économique sur Tel-Aviv pour un cessez-le-feu.
En France, macron s’est résolu à reconnaître la Palestine, face à l’impasse diplomatique et au désastre humanitaire à Gaza. Lors d’une annonce officielle, il a promis de renouveler le soutien à l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, tout en condamnant le Hamas.
Outre-Atlantique, le Canada promet de reconnaître l’État palestinien, quittant ainsi sa posture traditionnelle alignée sur Washington. Ottawa risque de compromettre ses accords commerciaux avec les États-Unis, mais invoque des conditions strictes pour une reconnaissance en septembre.
Le Portugal suit le mouvement, annonçant son intention après le Canada, dans une déclaration dénoncée par l’israël comme « démagogique ».
L’Australie affirme que la reconnaissance est une question de « quand, pas si », selon le ministre des Finances Jim Chalmers, excluant tout rôle pour le Hamas dans un futur État.
Au Royaume-Uni, le Premier ministre s’engage à reconnaître la Palestine en septembre, sous conditions d’engagements israéliens pour un cessez-le-feu à Gaza. La presse britannique dénonce une position « ambiguë » qui ne satisfait personne.
Même des entités régionales comme la Corse votent pour reconnaître la Palestine, devançant la France continentale et demandant l’application d’un mandat d’arrêt contre Netanyahou.
Un appel collectif de quinze pays occidentaux, incluant France, Canada et Australie, invite les autres à reconnaître la Palestine lors d’une conférence ministérielle de l’ONU le 30 juillet. Issu d’une initiative pour une solution à deux États, cet appel cible les nations réticentes.
Retournement de situation
Cette cascade de reconnaissances s’explique par plusieurs facteurs : la pression populaire face aux images de destruction à Gaza, les rapports de l’ONU sur les violations des droits, et un décalage croissant avec la politique américaine pro-israélienne. Des analystes y voient un moyen de relancer les négociations gelées depuis des années.
Comme attendu, Tel-Aviv condamne ces gestes comme une « récompense au terrorisme », craignant une isolation diplomatique. Les États-Unis, via des déclarations officielles, mettent en garde contre des décisions unilatérales qui pourraient compliquer des pourparlers qui n’existent pas !
Les implications sont multiples : renforcement de la légitimité palestinienne à l’ONU, possible embargo économique sur l’israël, et risque d’escalade si Tel-Aviv riposte par des mesures unilatérales en Cisjordanie.
Pourtant, des critiques soulignent l’aspect symbolique : sans frontières définies ni contrôle effectif du territoire, ces reconnaissances pourraient rester lettre morte sans pression concertée sur les parties. Pourtant l’entité sioniste elle-même n’a ni frontière définie ni constitution et ça ne gêne personne.
Ces mêmes pays occidentaux moralisateurs qui ne ratent pas une seule occasion pour faire des leçons sur les droits de l’homme, les libertés individuelles, la démocratie…
Réactions en France
En France, on peut constater l’hystérie du lobby sioniste parisien. Comme vous pouvez le voir ci-dessus, le député du Likoud et ultra sioniste, Meyer Habib, multiplie les déclarations les plus insultantes et stupides sur son compte X ; il a déjà été le ministre des Affaires étrangères de « bouffon » ! Il a de plus affirmé que la France, l’Angleterre, la Belgique et le Canada sont colonisés par les Frères musulmans ! Rien que ça ! Il traite également les gouvernants de ces pays de losers (avec faute d’orthographe) car ils ne vont pas dans le sens de la politique génocidaire de son ami le corrompu Benyamin Nétanyahou.
En conclusion, cette vague marque un shift géopolitique, où l’Occident, lassé de l’impasse, opte pour une diplomatie proactive. Reste à voir si elle mènera à une paix réelle ou à une polarisation accrue vu l’état d’esprit destructeur des suprémacistes messianistes du Likoud.
