Contrairement aux avis généralement admis, Vladimir Caller estime qu’autant le président russe que son homologue ukrainien n’avaient de visées particulièrement militaristes lorsque leurs mandats se sont croisés. L’Ukrainien, affairiste confirmé et adepte à outrance des politiques néolibérales, avait besoin de paix pour les mener à bien. Le Russe partageait ce besoin de paix, lui qui après avoir réussi à redresser son pays comptait, parmi ses succès, celui d’avoir affaibli les liens (…)