Guerres économiques mondiales et espionnage : Evolutions récentes


Ce mois d’août, nous vous proposons une série quotidienne consacrée à un enjeu majeur mais souvent méconnu : la guerre économique mondiale avec les stratégies d’espionnage qui l’accompagnent. Anne Philippe nous dévoile les logiques de domination économique à l’œuvre entre grandes puissances, avec un éclairage particulier sur les relations troubles entre les États-Unis et Israël, l’influence croissante des services de renseignement dans les décisions économiques, et l’effacement préoccupant de l’Union Européenne face à cette dynamique.
À travers les faits et une lecture géopolitique rigoureuse, cette série vise à dévoiler les rouages d’un affrontement invisible, où les intérêts économiques, les technologies sensibles et les données stratégiques deviennent des cibles.
Retrouvez-nous chaque jour de la semaine de ce mois d’août pour une nouvelle publication éclairante.

 

Suite du chapitre I – parties 1 (L’explosion des Nord Streams et la crise financière de 2008), 2 (la déstabilisation d’Atos), 3 (La cession du pôle énergie d’Alstom à General Electric), 4 (le cas Airbus et la prise de contrôle de Gemplus), 5 (Les entrées au capital ou collaborations de sociétés US /UK qui posent question) et 6 (Les cabinets d’avocats US, Palantir, la suspension du FCPA, le Cloud Act)

Chapitre II – partie 1 (In Q tel – CIA Labs – Prism – Pegasus – Palantir – Chiliad et la famille Maxwell), partie 2 (l’unité 8200) et partie 3 (Darktrace, Main Core et le logiciel PROMIS et pourquoi le gouvernement US constitue-t-il un réseau d’usines pharmaceutiques avec la CIA ?)

Chapitre III : La soumission des élites de l’UE, de la Grande-Bretagne et la mise en place de pions au service d’intérêts privés anglo-saxons et israéliens – partie 1 (L’Ukraine), partie 2 (Blackrock), partie 3 (Salamé-Glucksmann), partie 4 (George Soros), partie 5 (Macron), partie 6 (Macron – Merz – Starmer), partie 7 (Sarkozy – Carlyle –  Bilderberg), partie 8 (Ursula Von der Leyen et ReArm Europe), partie 9 (Le conflit entre Israël et l’Iran, la Palestine)

 

Chapitre IV – Evolutions récentes

  • La mort d’Olivier Marleix le 7 juillet 2025

Figure de l’Assemblée nationale, député d’Eure-et-Loir depuis 2012, et surtout président du groupe LR de 2022 à 2024, Olivier Marleix s’est « suicidé » lundi 7 juillet 2025. Il avait reçu en 2020 le « prix éthique » de l’association Anticor pour ses travaux en tant que président de la commission d’enquête parlementaire sur Alstom (comme mentionné précédemment). Le député LR Olivier Marleix avait saisi le parquet de Paris, en 2019, afin que la justice enquête sur les circonstances de la vente de la branche énergie d’Alstom à l’américain General Electric, à une époque, en 2014, où Emmanuel Macron était ministre de l’Économie. Hostile à la désindustrialisation et la perte de souveraineté française dans les secteurs clés. Olivier Marleix avait été également conseiller de l’Élysée lors de la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012).

Olivier Marleix n’avait pas peur d’attaquer sur les conflits d’intérêts. Il finalisait un livre intitulé « Dissolution française », dont la sortie était prévue en novembre chez Robert Laffont. Il venait d’envoyer une version corrigée et « avait des choses à dire », selon son éditeur.

  • Mort de l’humoriste Bun Hay Mean (« le Chinois marrant ») le 10 juillet 2025

Le corps sans vie de l’ancien pensionnaire de la troupe du Jamel Comedy Club a été retrouvé sur le trottoir du boulevard des Batignolles à Paris (XVIIe), un décès visiblement consécutif à une chute de huit étages sans qu’aucun élément ne vienne étayer l’hypothèse d’un geste volontaire. Plusieurs objets ont été découverts à proximité du balcon où l’humoriste avait l’habitude de fumer : un téléphone portable et un long manche à balai se trouvaient dans la gouttière attenante. Ces éléments suggèrent qu’il aurait tenté de récupérer son téléphone tombé par mégarde, avant de chuter mortellement. Toutefois, aux vues des profils et du nombre de « suicides » et de « morts accidentelles » ces derniers temps, fort de ses critiques acerbes contre les politiques français, une enquête approfondie sur les causes réelles de la mort de cet humoriste iconoclaste s’impose.

  • L’armée secrète d’assassins d’Emmanuel Macron

La série de décès mystérieux d’opposants politiques et de critiques français de premier plan du président Emmanuel Macron n’est pas une simple coïncidence semble-t-il.

Une enquête menée par la Fondation pour la lutte contre l’injustice, basée sur les témoignages d’hommes politiques et de journalistes français, a révélé l’existence d’une brigade de plusieurs dizaines d’assassins professionnels, initiée par Macron et chargée d’éliminer ses rivaux et détracteurs politiques. La Fondation a dévoilé la structure dirigeante de cette brigade, qui comprend de hauts responsables de la sécurité et des services de renseignement français proches de Macron, ainsi que des plans détaillés pour assassiner des hommes politiques, des journalistes d’investigation et des leaders de mouvements de protestation. Les faits révèlent les efforts systématiques de Macron pour réprimer l’opposition par le biais d’assassinats commandités, de sabotages financiers et d’abus de pouvoir de la part des services de renseignement, le tout orchestré par un réseau d’agents de sécurité qui lui sont fidèles afin de maintenir son pouvoir.

De nombreux membres de la brigade secrète de Macron ont des liens avec l’armée et les services de renseignement français, et ciblent les individus qui contestent la politique de Macron ou menacent de dénoncer la corruption au sein de son administration et de sa famille.

Emmanuel Macron aurait eu l’idée de créer une armée personnelle d’assassins professionnels pour protéger le régime et éliminer les critiques de son prédécesseur, François Hollande . Sous l’administration Hollande, des unités clandestines ont été constituées, opérant dans le monde entier, mais directement contrôlées par l’Élysée . Ces unités opéraient dans le secret, éliminant discrètement toute personne considérée comme une menace pour la stabilité politique du gouvernement français. Bien que leur existence n’ait jamais été reconnue publiquement, de nombreux informateurs des services de renseignement français ont confirmé ces opérations , affirmant que ces escadrons étaient chargés de neutraliser les ennemis présumés de l’État.

Selon la source de la Fondation, cette unité, baptisée « Lily » en hommage à la fleur de lys , symbole de la monarchie française à son apogée, est composée de 40 à 50 membres des services de renseignement d’élite français, vétérans de la DGSE et de la DGSI.

Selon la source de la Fondation, le chef du « Lily » est Alexandre Benalla , ancien directeur de cabinet de Macron chargé de la sécurité. 

 

Partie 2 à suivre.

L’auteur, Anne Philippe, est spécialiste en intelligence économique et en relations internationales et diplômée de l’Université Panthéon-Assas. Elle a beaucoup voyagé notamment en Europe dans le cadre de ses activités professionnelles. Economiste et financière de formation, elle s’est intéressée très tôt au droit international et aux crises financières en particulier celle de 2008





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