Comment l’alimentation influence votre hygiène ?
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, certains jours, votre odeur corporelle devient plus forte et désagréable ? Ce phénomène, loin d’être uniquement lié à la transpiration ou à la sueur, trouve souvent son origine dans ce que vous mettez dans votre assiette.
Certains aliments riches en composés soufrés, en acides ou en protéines animales influencent la production des glandes sudoripares et apocrines, modifiant ainsi l’odeur dégagée par votre peau. Comprendre le rôle de l’alimentation sur l’odeur corporelle est essentiel pour réguler ce phénomène et préserver une hygiène irréprochable, tout en limitant l’apparition de mauvaises senteurs au quotidien.
Pourquoi ce que vous mangez se reflète sur votre odeur corporelle
Le lien entre alimentation et odeur corporelle est prouvé scientifiquement. Ce phénomène, étudié par plusieurs chercheurs, montre que ce que nous consommons est directement excrété par la peau et la sueur, notamment via les glandes sudoripares et apocrines. Ces glandes, situées dans des zones du corps comme les aisselles, produisent une sueur qui, en contact avec les bactéries cutanées, dégage une odeur parfois forte et désagréable.
Certaines molécules contenues dans les aliments, en particulier celles riches en soufre, comme l’ail, l’oignon ou certains légumes crucifères, sont absorbées par l’organisme et libérées par la peau sous forme d’odeurs perceptibles. Ce processus explique pourquoi la consommation excessive de viande rouge ou d’alcool influence négativement l’hygiène corporelle, augmentant l’intensité de l’odeur.
Une étude publiée dans un journal international de dermatologie précise que la production de sueur et sa composition chimique varient selon le régime alimentaire et la génétique. Dans ce cadre, des solutions comme les déodorants permettent d’atténuer les effets des odeurs liées à l’alimentation.
Les aliments qui favorisent une odeur corporelle désagréable
Certains aliments riches en soufre sont directement responsables d’une odeur corporelle plus forte et désagréable. Parmi eux, l’ail, l’oignon, le chou ou encore certains légumes crucifères produisent des composés chimiques spécifiques qui se retrouvent dans la sueur après la digestion.
La viande rouge, lorsqu’elle est consommée en excès, modifie la composition de la sueur et rend son odeur plus persistante et parfois perçue comme moins agréable. Ce phénomène est amplifié par la température corporelle élevée ou une production excessive des glandes sudoripares et apocrines, notamment dans des zones comme les aisselles.
D’autres produits, comme l’alcool, le poisson, ou certaines boissons fermentées, peuvent également libérer des molécules volatiles à travers la peau, laissant une signature olfactive difficile à éliminer, même avec une bonne hygiène corporelle.
Que manger pour limiter les odeurs et prendre soin de sa peau
À l’inverse des aliments riches en soufre, d’autres choix alimentaires peuvent réduire l’apparition d’une odeur corporelle désagréable. Une alimentation équilibrée, axée sur les fruits, légumes frais et céréales complètes, favorise une meilleure qualité de sueur et de peau. Ces aliments apportent de l’eau et des nutriments qui participent à la santé des glandes sudoripares.
Des études ont montré que remplacer la viande rouge par des protéines végétales améliore la perception de l’odeur corporelle. Ce phénomène pourrait être lié à une moindre production de composés chimiques désagréables pendant la digestion et à une sueur émanant du corps plus neutre, moins acide.
Enfin, il est recommandé d’éviter les excès d’alcool, de plats épicés (curry, ail, oignon) ou de boissons sucrées, afin de ne pas accentuer la production de sueur et l’intensité des odeurs. En complément, un bon entretien de la peau et le recours ponctuel à des solutions adaptées à la transpiration excessive vous aident à maintenir une hygiène corporelle optimale.
Bonnes pratiques pour réguler la transpiration et préserver l’hygiène corporelle
L’hygiène corporelle contribue à réduire la prolifération des bactéries responsables de la dégradation de la sueur. En nettoyant régulièrement la peau avec des savons adaptés et en séchant soigneusement les zones à forte transpiration comme les aisselles, on limite les odeurs désagréables.
Prendre soin de ses glandes passe aussi par une hydratation suffisante et par des vêtements qui laissent la peau respirer, car la chaleur et la température élevée favorisent l’apparition d’odeurs désagréables. Choisir des tissus adaptés et rester au frais aide à maintenir une odeur corporelle plus neutre.
Enfin, pour compléter ces gestes, l’utilisation ponctuelle de produits ciblés comme des déodorants ou des solutions adaptées à la transpiration excessive permet de réguler l’intensité des odeurs. Ces produits peuvent être particulièrement utiles en cas d’excès de sueur lié à l’alimentaire ou à la génétique.
Article Partenaire, la rédaction de France-Soir n’a pas participé à son écriture