Éric Lejoindre, maire socialiste du 18ᵉ arrondissement de Paris, épinglé par ses notes de frais. Entre repas gastronomiques, vêtements coûteux et soins de beauté, la gestion de l’argent public laisse à désirer… Quelle indignité ! Une affaire qui fait écho à celle d’Anne Hidalgo. Socialistes, mais pas trop.
Se faire offrir des dîners étoilés peut passer comme un « frais de représentation ». La révélation des dépenses d’Éric Lejoindre, mis sous le feu des critiques par le fondateur du mouvement Saccage Paris, Enzo Morel, met en lumière une dérive de plus dans la gestion des fonds publics. De mai 2020 à avril 2024, l’élu a remboursé pour plus de 35 000 euros, incluant des repas au restaurant, des vêtements, des frais de pressing exorbitants, des repas pour les enfants, ou encore des sessions coiffure…
Après une distribution alimentaire à la Goutte d’Or, quoi de mieux pour reprendre des forces, pour le maire PS du XVIIIe l’arrondissement de Paris, qu’un dîner dégustation à deux dans un étoilé Michelin avec accord mets-vins, payé par les contribuables grâce aux frais de… pic.twitter.com/Qv5mpXkaVc
— Enzo Morel (@mtwit75) September 29, 2025
Comme le rapporte The Epoch Times, l’impression d’impunité est partagée par nombre d’élus, qui s’interrogent sur la légitimité de ces pratiques. « Faut-il être beau pour être un bon politique ? », questionne un élu sous couvert d’anonymat.
Malgré les critiques, l’entourage de Lejoindre s’est empressé de justifier ces dépenses : c’est « normal » pour un maire. Une défense qui fait naître défiance, surtout après l’épisode d’Anne Hidalgo. Comme l’avait souligné Médiapart, entre 2020 et 2024, la maire de Paris avait dépensé 84 000 euros pour acheter des vêtements et 125 000 euros pour financer ses déplacements. Et elle refuse de partager ses notes de frais aux journalistes ou aux associations.
Alors, non, ces dépenses ne dépassent pas le plafond légal, mais l’indignation publique alimente toujours plus la crise de confiance entre citoyens et élus.