Résumé pour les pressés : en boule de cristal ce matin, j’ai vu l’inimaginable : Macron nomme Olivier Faure Premier ministre, juste après la censure de Lecornu. Un coup de théâtre fabuleux pour nous mener en bateau – seuls 3 % des Français croient encore qu’il nous guide dans la bonne direction. Mais c’est du pur Macron : aggraver le chaos politique et social pour s’octroyer les pleins pouvoirs via l’article 16 (qu’il a quasiment de fait), en faisant avaler aux forces de l’ordre que la République est menacée. Sans risquer sa peau, bien sûr, en évitant une destitution qui nous transformerait en Népal bis (63 % des Français hurlent déjà « démission ! »).
Pour honorer Pierre Desproges – mort il y a pile 13 685 jours, et que personne n’évoque –, j’ai fourré 36 adverbes dans un paragraphe : immanquablement, sacrément, exhaustivement… Un hommage dûment joyeux avant le sombre.
Car voilà le vrai poison : vendredi, à Berlin, Macron en remet une couche sur la « menace russe imminente » (depuis deux ans !). Il prêche l’armée européenne pour nous plonger dans une guerre fatale contre Poutine – notre cimetière en quelques jours. Pourquoi ? Pour détourner du crash économique inévitable (merci Alstom bradée et 8 ans de « et en même temps » diviseur). Sans ça, les Français se retourneraient contre lui et sa clique destructrice de services publics, d’économie et d’unité nationale.
Heureusement, c’est une prédiction. Elle ne se réalisera que si on le laisse faire. Alors, pacifistes de tous bords, résistons à l’arbitraire belliqueux – c’est notre devoir sacré, dixit la Déclaration de 1793. Soutenez aussi la résolution d’Alain Houpert au Sénat pour contrôler nos engagements en Ukraine : signez-la résolution citoyenne sur le site du Groupement Citoyen pour la France Libre. Notre survie en dépend, et les générations futures nous en remercieront glorieusement.
*** Edito ***
En fait, il ne l’a pas encore fait. Mais s’il le fait, effectivement on pourra dire qu’il a fait « Faure »
« Il », c’est Emmanuel Macron.
Comme vous l’avez compris, si j’ai mis « Faure » au lieu de « fort », c’est parce que c’est avec Olivier Faure, qu’il va faire fort, Emmanuel Macron.
En tout cas, c’est ce que j’ai vu dans ma boule de cristal. En effet, comme je vous l’ai annoncé dans le post-scriptum de mon édito d’hier, aujourd’hui, je me suis amusé à jouer les Madame Irma. Et, donc voici ce que j’ai vu.
Le rêve d’Olivier Faure va se réaliser : Emmanuel Macron va le nommer Premier Ministre, immédiatement après que Sébastien Lecornu aura été censuré. Ah ça, auquel cas où, Emmanuel Macron aura réussi là un tour de force extraordinaire. Fabuleux pour ce qui est de mener les Français en bateau dans le mauvais sens ! (Et ils ne sont plus que 3 % à penser qu’il mène le pays dans la bonne direction)

Voici en quoi consisterait ce nouvel épisode de l’émission de téléréalité mais malheureusement bien réelle, qu’Emmanuel Macron nous impose, en guise de gouvernance, depuis celui de la dissolution.
Sa stratégie est simple. Tout le monde le sait dorénavant (sauf bien sûr ceux qui refusent de le voir), Emmanuel Macron s’emploie à aggraver le plus possible la situation politique, économique et sociale du pays, de telle sorte qu’il puisse s’octroyer enfin les pleins pouvoirs en application de l’article 16 de la Constitution. Et puis il a quasiment de fait ces pleins pouvoirs, alors, si la constitution le lui permet, pourquoi n’en ferait-il pas usage ! Ceci sans que la police et l’armée s’y opposent dans une mesure qui lui ferait risquer davantage que de simplement perdre sa place.
Aussi doit-il œuvrer de sorte qu’en analysant la situation, tant avec leurs yeux qu’avec leur cœur (analyse réfléchie et analyse émotionnelle), policiers, gendarmes et soldats arrivent à la conclusion que, oui ! « le fonctionnement régulier des institutions de la République et l’intégrité de son territoire sont menacés. » C’est-à-dire que soient réunies les deux conditions « principales » exigées par l’article 16 de la Constitution pour que le Président de la République puissent s’octroyer les pleins pouvoirs légalement.
NOTA : par conditions « principales », j’entends celles qui parlent le plus aux forces de l’ordre et aux militaires.
Et de ça également, tout le monde est au courant dorénavant : Emmanuel Macron est prêt à beaucoup pour arriver à ses fins. Il l’a prouvé à maintes reprises.
Aussi il n’hésitera pas à employer tous les moyens possibles et imaginables pour influencer le cours des choses à sa faveur. Et ceci précisément dans les deux domaines où il doit aggraver la situation complètement pour arriver au chaos susdit. Ce délitement qui ferait que policiers, gendarmes et soldats estimeraient qu’il est légitime à s’octroyer les pleins pouvoirs. (1) Ces deux domaines sont, d’une part l’impossibilité d’avoir un gouvernement stable, et d’autre part la colère de la rue.
Et Emmanuel Macron doit s’employer en ce sens, tout en ne mettant pas le Rassemblement National et ses alliés (la fausse opposition d’extrême droite), La France Insoumise (la fausse opposition d’extrême gauche), et le PS, le PC & Cie (la fausse opposition de gauche dite « institutionnelle »), dans l’obligation de le destituer. Le jeter en pâture aux mécontents afin d’éviter que le peuple français fasse comme le peuple népalais le mois dernier : chasser l’entièreté de la caste politique, avec une violence proportionnelle à l’étendue de la trahison opérée par les élites.
Plus clairement, Emmanuel Macron doit entretenir l’impossibilité d’avoir une majorité à l’Assemblée nationale qu’il a créé en 2024 avec la dissolution, tout en entretenant la colère de la rue, mais ceci de façon à pouvoir soutenir fallacieusement, à la fois que ce n’est pas de sa faute, et qu’il a fait tout ce qu’il a pu, constitutionnellement, pour tenter de résoudre cette crise institutionnelle. Excepté démissionner, évidemment. (Malgré la demande de 63% des Français)

Et effectivement, il est fort possible, finalement, que l’épisode Olivier Faure dont je vous fais part aujourd’hui simplement en tant que prédiction, intervienne véritablement. Et, étonnamment, personne ne s’en offusquerait. Probablement, même, que nombreux seraient ceux qui, précipitamment, salueraient ardemment ce qu’ils désigneraient éhontément comme étant un geste éminemment symbolique. Notamment ceux qui, en outre, carrément, féliciteraient chaleureusement Emmanuel Macron d’avoir là brillamment surpris tout le monde complètement.
Et tout ça pour quoi ? Uniquement pour me permettre de relever avec succès, magnifiquement, le défi que je me suis lancé ce matin, en me réveillant, de placer tous ces adverbes dans un seul paragraphe, histoire de dûment rendre hommage à celui qui s’est montré un maître dans cet exercice : Pierre Desproges.
En effet, aujourd’hui, dimanche 5 octobre de l’an de « disgrâce » 2025 (pour la vérité), cela fait pile exactement 13 685 jours que Pierre Desproges est décédé. Et bizarrement personne n’en parle. Personne à part moi, évidemment. Aussi, qu’importe qu’immanquablement certains vont m’accuser d’œuvrer là inopportunément, voire totalement inutilement ; étant donné que, manifestement, il eût été vraiment sacrément incongru, absolument inadmissible, même, de passer lâchement sous silence cet événement incontestablement hautement important, il était fondamentalement requis, moralement, que je m’y collasse.
J’espère que grâce aux 35 adverbes qui précèdent, plus celui qui va arriver immédiatement, à savoir « maintenant » (qui est aussi un adverbe), j’y ai pourvu exhaustivement.
Exhaustivement et joyeusement. Car ce dont je dois vous entretenir à présent n’est pas drôle, malheureusement. C’est même « diablement » inquiétant, vous allez voir : c’est le cas de le dire.
Emmanuel Macron vient d’en remettre une couche dans la surenchère. L’escalade des propos belliqueux envers l’ennemi imaginaire. Sa sempiternelle ritournelle fallacieuse de la menace russe.
Cette escalade via laquelle il veut nous entraîner dans une guerre militaire contre une puissance qui, le cas échéant, nous écrasera en seulement quelques semaines, voire quelques jours. Cela ferait de la France un champ de ruines et de dévastations : un cimetière pour ses habitants.
C’était vendredi 3 octobre, à l’occasion du 35ème anniversaire de la réunification de l’Allemagne. Lui qui, comme je l’ai déjà dit dans ses colonnes, réincarnation qu’il pense être de Napoléon 1er, rêve de diriger l’Europe en tant que son nouvel Empereur, Emmanuel Macron a une nouvelle fois prêché intensément pour l’armée européenne qu’il appelle perpétuellement de ses vœux. Cette armée qu’il avance être indispensable à nous protéger contre l’attaque de l’armée russe. Cette attaque militaire de la France par la Russie, qu’il affirme être imminente… depuis deux ans.
Et pour cause ! Entraîner le pays dans une guerre militaire intense, en l’occurrence contre la Russie, mobilisant à ce titre (de force) la Nation toute entière, est la seule et unique façon qu’a Emmanuel Macron d’empêcher ceci, lorsque, conséquence de la politique qu’il a mené en ce sens depuis 8 ans (ce à quoi il faut ajouter la vente d’Alstom aux Américains quand il était ministre de l’économie de François Hollande), la situation de faillite de la France (devenue plus que probable à court terme) sera officialisée par les marchés boursiers, un chaos économique et du coup également social frappera le pays. (2)
Sans une guerre militaire contre la Russie les ayant détournés de leurs préoccupations de survie liées à ce chaos économique et social, les Français mèneraient une autre guerre. Une contestation forte contre Emmanuel Macron et consorts. À savoir tous ceux qui ont participé à la destruction économique, structurelle et sociétale méthodique du pays à laquelle Emmanuel Macron s’est livré, (et à la vente à la découpe de la France), notamment en fracturant l’unité du peuple français en usant du « diviser pour mieux régner » en permanence et dans tous les domaines. Précisément en utilisant là un manichéisme exacerbé, poussé à son paroxysme et articulé autour de son tristement célèbre « et en même temps. »
Oui, outre le fait que cela lui permettrait de détourner les Français de leurs préoccupations véritables, hélas pour nous cette guerre militaire contre à la Russie qui signerait notre arrêt de mort à tous, est la seule et unique façon qu’a Emmanuel Macron de sauver sa peau. Voilà pourquoi il a opté sans hésiter pour une escalade qui, de fait, terminera le « Parce que c’est notre projet ! » pour lequel il a été porté au pouvoir en 2017 artificiellement : notre disparition collective.
Après avoir affaibli nos services publics, affaibli notre économie, affaibli les acquis sociaux, affaibli l’identité française et affaibli notre nation, avec l’institutionnalisation forcée du wokisme et en dissolvant dans la division tous azimuts tout ce qui faisait naguère l’unité du peuple français, Emmanuel Macron souhaiterait-il à présent nous y entraîner physiquement ?
Mince ! Moi qui comptais écrire un texte un tantinet drôle, histoire de contraster le temps d’un édito avec la morosité de ton que l’actualité impose aux rédacteurs en chef, voilà que la boule de cristal que j’ai sortie à cet effet, vous fait état in fine d’une perspective sombre au possible : un avenir funeste.
Par chance, il s’agit seulement d’une prédiction.
Je dis « par chance », car comme toutes les projections dans le futur, cette prédiction ne se réalisera que si et seulement si nous nous laissons entraîner dans cette guerre par Emmanuel Macron.
Alors, transposant céans dans le pacifisme et la non-violence qui me sont chers, la substance de l’article 35 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 24 juin 1793, j’affirme ici ceci, haut et fort, en ce message de paix que j’adresse à tous les habitants de notre merveilleux pays, quelles que soient leurs origines, leur obéissance, leurs opinions politiques, leurs préférences sexuelles et leur position plus ou moins haute sur l’échelle sociale, ainsi que leur âge :
« Quand le Gouvernement » veut conduire de force le peuple dans une direction dangereuse, la résistance à l’arbitraire et l’opposition citoyenne à la folie belliqueuse des dirigeants sont « pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Donc chacun selon ses compétences, ses possibilités, ses contraintes et ses obligations, exerçons solidairement ce droit et respectons pareillement ce devoir.
Et pareillement, nous devrions être des millions à soutenir la résolution soumise au Sénat par le Sénateur Houpert pour renforcer le contrôle parlementaire sur les engagements militaires et financiers de la France en Ukraine. Cette résolution qui n’est toujours pas mise à l’ordre du jour entraine un véritable viol des droits fondamentaux. Alain Houpert avait entendu et écouté la voix des Français de la résolution citoyenne lancée par des généraux et plus de 30 000 citoyens.
Cette résolution peut être signée sur le site du Groupement Citoyen pour la France Libre.

Le jeu en vaut la chandelle : il y va conjointement de notre survie et de l’avènement des générations futures. Et cela fait, en bonus, elles regarderont vers nous avec remerciements, gloire et louanges.
1) les pleins pouvoirs « pour une courte durée », affirmera-t-il, le cas échéant, Emmanuel Macron, à ce moment-là, soi-disant pour remédier à « l’urgence. » Mais ça fera comme pour la crise covid : « l’urgence » perdurera à l’infini, par reconductions successives. Une crise covid orchestrée, sur une menace somme toute légère (taux de létalité excessivement faible), en instrumentalisant la peur collective injustifiée. Peur générée avec les médias complices (les médias sont le virus !) pour légitimer le maintien des mesures « d’urgence » pendant plus de deux ans et à répétition concernant le confinement et le couvre-feu.
2) Vladimir Poutine en a fait état la semaine dernière dans cette vidéo :
