Marc Trévidic, ex-juge antiterroriste au pôle de Paris, n’a pas mâché ses mots sur l’affaire Merah (assassinat de 7 personnes – dont 3 enfants – dans la région de Toulouse en mars 2012), et ses déclarations récurrentes depuis 2012 remettent sérieusement en cause la thèse officielle du « loup solitaire ». Il a effectivement « tout dit » sur les failles du système et les manipulations potentielles, sans jamais hésiter à pointer du doigt les services de renseignement dirigés à l’époque par B. Squarcini qui a été condamné depuis par la justice dans différentes affaires.
Bernard Squarcini, l’ex-patron de la DCRI (2008-2012) qui avait fermement nié tout lien d’informateur avec Mohamed Merah en 2012, a vu sa crédibilité judiciaire sérieusement entamée par plusieurs condamnations depuis : affaire Bettencourt (escroquerie aggravée en bande organisée, 2018), trafic d’influence et compromission de secret professionnel (divers dossiers, dont Cahuzac et Sollacaro, 2018), affaire LVMH (trafic d’influence, détournement de fonds publics, surveillance de François Ruffin, 2025) ! Un vrai chevalier blanc respectueux de la loi républicaine ! Squarcini était au cœur de la gestion de l’affaire Merah en 2012, et son « ni indic ni rien » sonnait comme un rempart officiel. Mais avec ce passif d’abus – espionnage de journalistes, fuites de secrets d’État pour des potes puissants –, on peut légitimement se poser la question du sérieux de ses déclarations.
Sans aucun début de preuve, sans même avoir réalisé d’enquête sur le terrain, les médias de l’époque multipliaient les articles contre toute personne qui se posait des questions légitimes. Prenons l’exemple de L’Express numéro 3328, du 15 avril 2015 et son article de la page 60, Enquête sur la folie des complots ! Il tourne en dérision toute réflexion dès les premiers mots du papier : « Caroline Fourest connaît bien les conspirationnistes. Elle traque, décortique, dénonce régulièrement les dangers de leurs délires paranoïaques, que l’on aurait tort de réduire à la folie douce des adorateurs de l’ovni de Roswell et ses extraterrestres, prétendument escamotés par l’armée américaine dans les années 1940. » ! Concernant Mohamend Merah, ils épouseront la Doxa sans se poser de questions. L’article fait pages entières signées par 3 journalistes chevronnés : Eric Mettout, Adrien Sénécat, Sandrine Chesnel. Malgré les erreurs, aucun ne s’excusera d’avoir diffusé de fausses informations.
Bref, dès 2012 on vous a expliqué que cette affaire était extrêmement louche, pendant le déroulement de l’assaut à Toulouse. À l’époque, des informations explosives sortaient dans les médias puis ces dernières ont été effacées, oubliées pour imposer la thèse officielle, le terrorisme islamiste d’Al Qaïda. Nul besoin d’être juge antiterroriste ou enquêteur journaliste chevronné, il suffisait de constater le réel de l’époque en analysant correctement les événements, qui ne sont qu’une répétition sordide d’un scénario maintes fois utilisé. Pourtant, on nous a traité à l’époque de complotistes paranoïaques et de bien d’autres noms d’oiseaux. Le futur nous a donné encore une fois raison. Il a donné tort aux tenants de la version officielle. Pire encore, l’ex patron de la DCRI s’avère être un voyou multirécidiviste.
Malheureusement cette stratégie continue de se produire car la population est totalement décérébrée et les médias complices des crimes du système.

