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par The Cradle
Netanyahou déclare que le Hamas doit déposer les armes «de gré ou de force» à la suite de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
Il a rappelé le rôle joué par Blair, lorsqu’il a soutenu le président américain George Bush et les membres pro-israéliens de son administration dans l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak en 2001 et 2003, causant la mort de centaines de milliers de musulmans.
Lors d’une interview accordée à Sky News le 10 octobre, le Dr Basem Naim, haut responsable du Hamas, a confirmé que le Hamas ne désarmera pas complètement, et que le mouvement ne remettra ses armes qu’à un État palestinien si ses combattants sont intégrés à une armée nationale palestinienne.
«Personne n’est en droit de nous refuser le droit de résister à l’occupation d’une armée», a déclaré Naim.
Alors que le cessez-le-feu est entré en vigueur vendredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a promis qu’Israël pourra reprendre le génocide si le Hamas ne renonce pas à ses armes.
«Le Hamas sera désarmé et Gaza démilitarisée… Si cela peut se faire sans heurts, tant mieux. Sinon, nous aurons recours à d’autres tactiques», a déclaré Netanyahou dans une allocution télévisée.
Le Premier ministre fait face à la pression des ministres suprémacistes juifs de son cabinet, qui exigent de poursuivre la guerre afin de procéder à un nettoyage ethnique de Gaza et de l’annexer pour y établir des colonies juives.
Lors de l’interview de vendredi, Naïm a remercié le président américain Donald Trump, affirmant que le cessez-le-feu n’aurait pas été possible sans la pression qu’il a exercée sur Netanyahou.
«Sans l’intervention personnelle du président Trump, je doute que la guerre aurait pris fin», a déclaré Naïm.
«C’est pourquoi nous le remercions pour ses interventions personnelles et pour la pression qu’il a exercée sur Israël afin de mettre fin à ce massacre et à ces tueries».
Cependant, il a souligné que Trump doit continuer à faire pression sur Israël pour s’assurer que l’accord de cessez-le-feu soit respecté à l’avenir.
Le Hamas devrait libérer d’ici lundi les 46 otages israéliens qu’il détient à Gaza, dont 20 sont encore en vie, selon le délai de 72 heures fixé par Trump.
«Nous comptons sur le président Trump pour poursuivre son implication personnelle et maintenir une pression maximale sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou afin qu’il remplisse ses obligations», a expliqué Naim.
«Nous avons déjà entendu Netanyahou menacer de repartir en guerre, et c’est ce qui se produira si Trump ne s’implique pas davantage pour faire pression sur Netanyahou».
Naim a également averti que le mouvement rejette toute ingérence de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair dans l’administration de Gaza après la guerre.
Il a rappelé le rôle joué par Blair, lorsqu’il a soutenu le président américain George Bush et les membres pro-israéliens de son administration dans l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak en 2001 et 2003, causant la mort de centaines de milliers de musulmans.
«Nous n’oublions pas son rôle dans la destruction de l’Irak et de l’Afghanistan», a expliqué Naim.
Dans le cadre du plan de cessez-le-feu de Trump, Blair cherche à diriger un organisme international de supervision chargé d’administrer Gaza au nom d’Israël.
source : The Cradle via Spirit of Free Speech