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par Al-Mayadeen
Les détenus libérés de Gaza arrivent alors que le Hamas salue une victoire de la résistance malgré les tentatives d’occupation d’interdire les rassemblements.
Le Bureau d’information des prisonniers palestiniens a confirmé que le premier des 38 bus transportant des détenus palestiniens de Gaza a pris la route vers la bande de Gaza, marquant une étape considérable dans l’accord sur la libération groupée de prisonniers conclu dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
Selon le directeur des médias du Bureau des affaires des prisonniers, plusieurs détenus ayant passé des décennies derrière les barreaux comptent parmi les détenus libérés. Au total, 154 prisonniers partiront à l’étranger, tandis que les autres rentreront chez eux en Cisjordanie, à Al-Quds occupée et à Gaza.
Le responsable a souligné que l’occupant a tenté de se soustraire à ses obligations en vertu de l’accord, comme il l’a fait lors d’accords précédents. Cependant, la résistance palestinienne a maintenu sa position et confirmé les noms convenus, y compris ceux des détenus de longue date et des habitants de Gaza arrêtés.
«Nous avons apporté des modifications à la liste des prisonniers, en particulier ceux originaires de la bande de Gaza», a-t-il ajouté.
À Khan Younis, le correspondant d’Al-Mayadeen a rapporté qu’une foule immense s’est rassemblée pour accueillir les prisonniers libérés, brandissant des drapeaux du Hamas et du Jihad islamique pour célébrer l’événement. Pendant ce temps, en Cisjordanie, des bus transportant les prisonniers libérés sont arrivés à Ramallah, où la population a convergé vers le Palais culturel de Ramallah pour les accueillir.
Reuters a rapporté que 1966 détenus palestiniens ont été préparés à être libérés plus tôt dans la journée, montant à bord d’autobus dans l’enceinte des prisons israéliennes. Parmi eux, 250 prisonniers purgeant des peines à perpétuité devraient être libérés en Cisjordanie, à Al-Quds occupée [Jérusalem occupée] et à l’étranger.
L’occupation israélienne a intensifié sa répression des célébrations publiques dans la ville occupée d’Al-Quds et en Cisjordanie après la libération de détenus palestiniens lundi dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
Selon Siraj Abu Arafa, avocat au Centre d’information Wadi Hilweh à Al-Quds, les services de renseignement israéliens ont convoqué les familles des détenus devant être libérés, les pressant de signer des accords de libération conditionnelle.
Abu Arafa a expliqué que les conditions imposées comprennent l’interdiction des rassemblements publics, des réunions ou de toute forme de célébration. Il a ajouté que chaque détenu libéré sera escorté directement à son domicile par un véhicule des services de renseignement afin de faire respecter ces restrictions.
Hamas : Israël contraint d’accepter les conditions de la résistance
Dans un autre registre, dans une déclaration publiée lundi, le Hamas a souligné l’échec du Premier ministre Benjamin Netanyahou et de l’armée israélienne, après deux ans d’une guerre d’extermination brutale, à récupérer de force leurs otages. Le Hamas a souligné que l’occupant a finalement été contraint d’accepter les conditions de la résistance, réaffirmant que la seule voie pour récupérer ses soldats passe par un échange négocié et un arrêt complet de l’agression.
Le mouvement a souligné que la résistance a tout mis en œuvre pour préserver la vie des prisonniers, malgré les tentatives incessantes du «criminel de guerre Netanyahou et son armée terroriste» de les cibler et les éliminer. En revanche, la déclaration souligne que les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes sont victimes d’abus, de tortures et de meurtres systématiques.
Le Hamas a en outre déclaré que la libération de ses «détenus héroïques», dont beaucoup purgent des peines à perpétuité ou de longues peines et ont passé des décennies derrière les barreaux, résulte de la résilience de la bande de Gaza et du courage de la résistance.
source : Al-Mayadeen via Spirit of Free Speech
