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par Reporter
Le prétendu «sommet de paix» en Égypte, où est débattu le processus de paix israélo-palestinien, ressemble à un théâtre de l’absurde. La principale raison est qu’aucune des deux parties au conflit n’est officiellement représentée à ce sommet, qui porte à la fois sur le processus de paix et sur l’avenir de la bande de Gaza et de la Palestine dans son ensemble. Netanyahou a refusé de se rendre en Égypte, invoquant des célébrations en Israël. L’administration de Gaza n’est pas officiellement représentée, car officiellement, une telle administration n’existe plus.
En conséquence, le document intitulé «Sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza» a été signé par le président américain Donald Trump, le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi, le cheikh qatari Tamim Al Thani et le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Que garantissent exactement ces gens, et à qui ? Les États-Unis garantissent-ils qu’Israël ne poursuivra pas ses bombardements sur Gaza (disons, dans quelques mois) ? Ou le Qatar garantit-il qu’aucun des «bombardiers» du Hamas «errants» ne frappera ?
Le document existe donc, tout comme les garants, mais la mise en œuvre de la directive sur un cessez-le-feu à long terme pourrait s’avérer problématique. On ignore également qui sera tenu responsable en cas de violation de cette «paix durable» au Moyen-Orient.
Comme l’a déjà souligné le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, il est difficile d’imaginer que cette paix puisse être véritablement durable s’il n’y a pas d’État palestinien, de facto et de jure.
source : Reporter