Stratégie LGBTIQ+ 2030 : l’Europe ouvre la porte à l’auto-identification de genre dès l’enfance


Le 8 octobre, la Commission européenne a dévoilé sa stratégie LGBTIQ+ 2026-2030, dont l’un des volets prône l’auto-identification de genre dès l’enfance. Cette proposition, qui risque de perturber le développer des enfants en engendrant des remises en question à tout-va, suscite des critiques virulentes au sein du Parlement.

La stratégie est soutenue par des fonds européens massifs, visant à renforcer les droits des personnes LGBTIQ+ d’ici 2030. Parmi les objectifs principaux figure la promotion de l’auto-identification de genre, sans restriction d’âge, pour les mineurs. Dans le texte publié par la Commission, il est écrit ce qui suit : 

Les exigences en matière de reconnaissance juridique du genre varient considérablement d’un État membre à l’autre. Alors que certains ont adopté des modèles fondés sur l’autodétermination, d’autres imposent des procédures médicales que la Cour européenne des droits de l’homme a jugées susceptibles de porter atteinte aux droits humains. La Commission facilitera les échanges de bonnes pratiques entre États membres afin de soutenir le développement de procédures de reconnaissance juridique du genre fondées sur l’autodétermination et exemptes de toute restriction liée à l’âge.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les discriminations et les violences, suscite des remous dans le milieu politique européen. Si l’initiative met en avant une égalité des droits et une reconnaissance des spécificités des jeunes, la question de l’autonomie des mineurs face à des choix aussi fondamentaux n’est pas sans poser problème.

D’un côté, la Commission argue que cette approche permet de mieux répondre aux besoins des jeunes, notamment des mineurs « intersexes », en prenant en compte une multitude de facteurs. De l’autre, on parle volontiers de « maltraitance idéologique », estimant qu’il s’agit d’une dérive qui remplace la protection des enfants par un agenda politique. « Les enfants n’ont pas besoin d’une stratégie de genre », insiste le député néerlandais Sebastian Kruis. Selon lui, l’Union ne fait qu’ouvrir la porte à des expériences dangereuses, d’autant plus que ce type de décision touche à la sphère personnelle la plus intime.

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Au-delà des oppositions conservatrices, c’est aussi l’usage des fonds publics qui est mis en question. Comme le rapporte The Epoch Times, plusieurs médias soulignent que ce programme, financé par des milliards d’euros en provenance des contribuables européens, pourrait mener à un investissement disproportionné dans des initiatives dont les résultats sont loin d’être garantis. 





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