À l’aube d’une nouvelle journée, le joyau de la France, le Louvre, est frappé au cœur. Des bijoux inestimables, dont des pièces de la Couronne impériale – ces reliques de notre histoire napoléonienne exposées dans la somptueuse Galerie d’Apollon – ont été arrachés à la lumière par un commando audacieux. Une nacelle sur un camion banal, trois à quatre ombres furtives, et voilà que le musée le plus visité au monde, symbole de notre génie culturel, se réveille sous scellés. Les malfaiteurs en fuite, les forces de l’ordre mobilisées, et le président Emmanuel Macron… silencieux, pour l’instant, hormis un tweet.
Le vol commis au Louvre est une atteinte à un patrimoine que nous chérissons car il est notre Histoire.
Nous retrouverons les œuvres et les auteurs seront traduits en justice. Tout est mis en œuvre, partout, pour y arriver, sous la conduite du parquet de Paris.…
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 19, 2025
Un tweet laconique qui en dit autant qu’un silence. N’avait-il pas vanté, en grandes pompes, un plan de rénovation « Nouvelle renaissance » du Louvre incluant la sécurité renforcée ? Un plan censé protéger notre patrimoine, où « rien ne sera oublié, sécurité et sûreté des collections », pour reprendre ses propres mots lors des annonces de 2023.
« Rien ne sera oublié, sécurité et sûreté des collections » : quand Emmanuel Macron présentait il y a 8 mois son plan « Nouvelle Renaissance » pour le musée du Louvrepic.twitter.com/kLQlVTSE0j
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 19, 2025
Aujourd’hui, ce vol spectaculaire n’est pas seulement un coup monté hollywoodien ; c’est une gifle magistrale à l’incompétence caractérisée d’une équipe qui ose se targuer de veiller sur les « trésors des Français ».
Car, soyons clairs : ce n’est pas un accident isolé, mais le symptôme d’une présidence qui enterre, sous nos yeux, la capacité même de la République à protéger ce qui fait son âme. Souvenez-vous de Notre-Dame, ce 15 avril 2019, où les flammes ont dévoré la cathédrale millénaire sous le regard impuissant d’un État omniprésent ailleurs. Macron, alors, promettait une reconstruction « en cinq ans », un exploit bel et bien réussi grâce à la générosité privée et à la ferveur populaire – pas grâce à l’État, qui a multiplié les cafouillages administratifs. Mais protéger ? Non. Empêcher ? Encore moins. Des centaines d’églises françaises ont brûlé depuis, vandalisées ou livrées aux flammes par négligence : Sainte-Rita à Paris, Saint-Sulpice à Fougères, et tant d’autres, autant de plaies ouvertes sur notre héritage chrétien et républicain. Et le Louvre, ce sanctuaire laïque, tombe à son tour. Ces bijoux volés ne sont pas de simples objets ; ce sont les joyaux du patrimoine des Français, ces témoins muets de notre grandeur, que l’on pille sous le nez d’un pouvoir qui se vante d’être « jupitérien ».
Pire : cette faillite sécuritaire s’inscrit dans un tableau plus noir encore. L’insécurité galopante qui ronge nos banlieues, nos rues, nos campagnes – un fléau que Macron jure combattre depuis 2017, sans jamais en venir à bout. La COVID, cette pandémie qu’il a gérée en semant le chaos : confinements absurdes, passes sanitaires intrusifs, et une dette publique gonflée de 1 000 milliards d’euros supplémentaires, pour un « quoi qu’il en coûte » qui a coûté cher à nos libertés et à nos finances. 3 345 milliards d’euros de dette aujourd’hui, 114 % du PIB – un fardeau que nos enfants paieront, pendant que les élites se congratulent. Et que dire de la défiance ? 70 % des Français ne voient « personne » comme leader idéal, 78 % accusent les politiques de trahir l’intérêt général.
Ce vol au Louvre n’est que la cerise sur un gâteau empoisonné : Macron, incapable de protéger ni les vies, ni les biens, ni les symboles, expose la nudité d’un régime qui promet la protection mais livre la France aux risques en tous genres.
Le traitement médiatique et politique de cette affaire achève de démontrer l’amateurisme complet dans lequel verse la macronie. Les chaînes d’info en boucle sur les « images exclusives », les déclarations lénifiantes du président – « les œuvres volées seront retrouvées et les auteurs traduits en justice » –, et les éditos tièdes qui minimisent l’événement comme un « cambriolage spectaculaire » sans jamais pointer le responsable en chef et ses ministres. Pas un mot sur le fiasco des caméras défaillantes, sur les alertes ignorées des professionnels ou des agents du musée, sur ce plan de rénovation qui n’était qu’un mirage communicationnel. C’est le règne de l’opacité, où l’on noie le scandale dans le spectacle, pendant que le peuple rumine sa colère.
Amateurisme ? Non, c’est du cynisme pur : une classe politique qui feint l’indignation pour masquer son impuissance, un président qui tweete sur l’ « unité nationale » sans jamais l’incarner.
Ce cambriolage sera-t-il l’étincelle qui enterre définitivement Macron ?
Il pourrait bien l’être. Déjà fragilisé par l’instabilité gouvernementale – trois Premiers ministres en 2025 ! –, il glisse vers une rupture totale avec des Français lassés de ces promesses vides. Les sondages le disent : la confiance est à son nadir, la Ve République agonise sous le poids de ses élites recyclées et de ses institutions grippées. À lui, désormais, une dernière porte de sortie honorable : reconnaître que le mal est plus profond que son seul quinquennat, rejeter la faute sur l’ensemble de la classe politique qui ne représente plus les Français et qui est perçue comme corrompue, et ouvrir la voie à une transition institutionnelle radicale. Celle que j’ai proposée dans ces colonnes : activer l’article 16 pour un sursaut contrôlé, former un Consortium de Réalisation des Intérêts de la Nation (CRIN) composé d’experts et de citoyens tirés au sort, et soumettre deux référendums en un mois pour réaffirmer notre souveraineté – primauté de la loi française sur les diktats européens, interdiction des mandats successifs, démocratie participative via assemblées citoyennes et outils numériques. Une VIe République du peuple, par le peuple, pour le peuple, libérée des médiacraties et des supranationalismes qui nous étouffent.
Macron a le choix : s’accrocher à son mirage jupitérien et sombrer avec lui, ou saisir cette opportunité historique pour un legs authentique. Le Louvre pillé nous le rappelle cruellement : la France n’attend plus de sauveurs autoproclamés, mais de véritables refondateurs. Le temps presse, les créanciers de la France attendent et regardent la note de la dette s’abaisser à chaque échéance. La balle est dans son camp.