Sous les projecteurs du rêve : jeunes talents en quête de leur scène


L’International Forum of Creative Arts (IFCArts) est un nouveau rendez-vous à Paris qui fait dialoguer jeunes artistes et professionnels du spectacle. Héritier d’un modèle américain, ce forum propose un espace sérieux et bienveillant dans un milieu souvent rempli d’illusions, pour que les talents émergents trouvent enfin leur scène.

À Paris, un soir de Fashion Week à l’hôtel Drawing House, près de Montparnasse à Paris, la salle vibrait d’une énergie rare. Sur scène, un défilé singulier rassemblait jeunes chanteurs, danseurs, comédiens et mannequins, chacun offrant un aperçu de son talent dans un showcase organisé par l’International Forum of Creative Arts (IFCArts). Le public ? Quelques producteurs, agents et journalistes, attentifs, derrière leurs carnets. Cette scène, à la fois intime et chargée d’espoir, semblait être un vrai carrefour où tout pouvait basculer. « De ce que j’ai vu, c’est un moment unique, un passage obligé, témoigne un jeune chanteur de 19 ans, encore essoufflé après sa prestation. Ce soir, on touche presque le rêve du doigt. »

Un concept importé des États-Unis, une « Star Academy» en vrai

Le forum, porté par Anastasia Gaï, Française d’origine russe, est inspiré des conventions internationales américaines, véritables «show rooms» où les jeunes talents passent en audition devant des panels d’agents, producteurs et directeurs de casting venus de New York, Miami ou Los Angeles. « Là-bas, il y a une vraie culture de la rencontre directe, explique Anastasia, j’ai voulu recréer cette dynamique ici, à Paris, pour éviter à nos jeunes artistes de devoir traverser l’Atlantique pour être entendus. »

Au-delà de simples auditions, le concept mêle masterclasses intensives, coaching personnalisé, et surtout un « speed dating artistique » : des rendez-vous courts mais décisifs où se jouent parfois des carrières. Enfant de la balle, Anastasia apparaît partout, bienveillante, rassurante, presque comme une « maman de scène ». Cette présence maternelle est perçue par beaucoup comme un signe fort dans un milieu souvent impitoyable. « Ce n’est pas qu’un tremplin, c’est une famille, confie une jeune danseuse. Anastasia nous pousse mais aussi nous protège. »

Face aux illusions, un travail sérieux

Le secteur artistique est réputé pour ses «miroirs aux alouettes» : promesses creuses, formations vides, photos surfacturées, castings qui n’en sont pas. C’est ce paysage saturé d’illusions que l’IFCArts entend bousculer, misant sur une vraie rigueur pédagogique, un accompagnement dans la durée et la construction d’un réseau professionnel fiable. La certification Qualiopi vient renforcer cette légitimité. « On dépouille le rêve de ses faux-semblants, analyse Anastasia. Ce que nous voulons, c’est offrir aux jeunes une chance honnête, un espace où l’on peut grandir sans se perdre. » Un projet qui résonne dans un monde artistique en quête de sens, où la scène cesse d’être un simple mirage pour devenir un tremplin concret. Ainsi, les jeunes venus ce soir-là à l’hôtel Drawing House repartent avec plus qu’un simple souvenir : un véritable pont vers l’avenir.

L’IFCArts s’apprête aussi à franchir une nouvelle étape avec sa convention internationale qui se tiendra du 30 avril au 4 mai 2025 à Cannes. L’évènement rassemblera chanteurs, danseurs, acteurs, mannequins et créateurs.  L’ambition est d’ancrer plus solidement ce tremplin dans l’écosystème culturel français et international, ouvrant ainsi davantage de portes aux jeunes talents en quête d’opportunités réelles.

 





Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *