Si l’honnêteté, en effet, nous oblige à dire que M. Sarkozy n’est pas pire qu’un autre et si, au fond, toute la racaille des politiciens de la répute-blique illégitime (issue du coup d’état jacobin de 1793) devrait également se trouver derrière les barreaux, il n’en demeure pas moins qu’au-delà de ses magouilles avec Kadhafi (qu’il réussira à faire éliminer dans l’opération militaire contre la Lybie car il fallait se débarrasser du témoin principal), M. Sarkozy incarne la trahison par excellence.
Rappelons aux Français qui, il est vrai, sont désormais infestés par leur pitoyable subjectivisme sentimentaliste (nous avons tous vu aujourd’hui les images de la foule « indignée » se comportant comme si M. Sarkozy était un résistant de la France éternelle conduit par la Gestapo à l’échafaud), que M. Sarkozy qui pendant des années avait fait semblant de s’opposer au mariage « contre Dieu et nature » en jouant au bon catho patriote, retournera sa veste juste quelques semaines avant son élection présidentielle trahissant ainsi non seulement les millions de catholiques qui lui avaient fait confiance et qui lui avaient, au fond, permis de devenir présidentiable, mais surtout trahissant la vérité en permettant une avancée significative de la culture de mort en France.
Souhaitons à M. Sarkozy de transformer ce moment « d’humiliation forcée » en moment « d’humilité acceptée », souhaitons-lui de faire le point sur sa vie et au final de faire son mea culpa.
Vu d’un point de vue chrétien, cette journée de honte pour l’ancien président pourrait bien être une ultime perche que le Seigneur lui tend pour sauver son âme.
Puisse M. Sarkozy au lieu de jouer à la sainte nitouche et à la victime effarouchée, reconnaître ses torts et demander pardon à la France éternelle qu’il a trahi et surtout demander pardon à Dieu.
