La Déclaration de Paris : L’État, artisan de ses propres mensonges face à une « vérité » qu’il prétend protéger


Résumé pour les pressés : le 29 octobre 2025, au Forum de Paris sur la Paix, Emmanuel Macron parade avec 29 nations complices pour signer une Déclaration qui élève l’information « indépendante et fiable » au rang de bien public sacré, un rempart contre les deepfakes de l’IA et les fantômes russes en Ukraine. Sur le papier, c’est noble, presque poétique ! Dans les faits, c’est un coup de théâtre grotesque, un voile jeté sur les mensonges étatiques que l’exécutif sert sans impunité depuis trop longtemps. Qui protège la vérité quand son fossoyeur en chef, l’État français, s’auto-proclame juge et partie ? Les « complotistes » d’hier – ces pestiférés étiquetés pour oser questionner – s’avèrent être les seuls à avoir vu clair, tandis que les sphères officielles noient le débat dans un océan de fausses vérités, des retraites aux comptes truqués de la nation.

Prenez France-Soir, ce résistant numérique qui résume l’hypocrisie en un clin d’œil. En mars 2021, sa chaîne YouTube – 277 000 abonnés, un vivier de voix scientifiques dissidentes – est invisibilisé sans procès pour « désinfo COVID », sur injonction d’un gouvernement paniqué qui, via Roselyne Bachelot, la voue aux gémonies comme « complotiste ». Quatre ans de purgatoire, et paf ! Le 10 octobre 2025, Alphabet rouvre les vannes sans réelles excuses, avouant une censure « unilatérale » sans fondement. Les thèses honnies ? Validées par l’Histoire : hydroxychloroquine sabotée par le fiasco LancetGate, masques « inutiles » pour camoufler une pénurie scandaleuse, effets secondaires de la vaccination covid en nombre suffisant pour que l’ACIP aux Etats-Unis s’interroge. France-Soir renaît sur YouTube, « chien de garde » impitoyable, prouvant que la vérité n’est pas effacée – elle est juste retardée par des censeurs aux ordres.

Et, les mensonges de l’État ? Un catalogue infâme, un arsenal goebbelsien où la répétition forge le réel truqué. Sur les retraites, Barnier claironne que sa réforme de 2023 « sauve le système » en repoussant l’âge à 64 ans ; pur leurre, comme le martèle Éric Weil ou SUD-Rail : ce sont les exonérations fiscales impunies qui saignent les caisses, punissant surtout les femmes d’une austérité masquée sous le spectre du déficit. La dette publique, ce monstre à 3 300 milliards d’euros (115 % du PIB), n’est qu’un « fabuleux mensonge » budgétaire, dixit Solidaires Finances Publiques : niches fiscales voraces (500 milliards annuels) et paradis fiscaux intouchables gonflent le gouffre, pendant que Bayrou et Lecornu accusent les « dépenses sociales ». Laurent Pelé traîne même l’État en justice pour insincérité des comptes, réclamant le séquestre des impôts – débouté en première instance, mais l’appel gronde, et la question fustige : comment exiger des citoyens qu’ils paient rubis sur l’ongle quand leurs représentants paralysent le Parlement dans un chaos budgétaire insoluble ? Des baudruches économiques, dont une « croissance verte » via France 2030, vidée en subventions occultes qui polluent jusqu’aux élections, légitimité déjà entachée par la désinfo COVID.

Macron, lui, nie l’évidence en juin 2025 : pas de « flotte industrielle française », jure-t-il face aux journalistes, alors que Bloom Association le cloue au pilori d’un « tissu de mensonges » – surpêche effrénée en eaux africaines, océans ravagés au profit d’intérêts agro-industriels, mépris flagrant des faits scientifiques. Pour le budget 2026, Bayrou agite des « menaces de censure » pour museler les blocages routiers, tandis que RN et LFI s’égarent sur une « imposition au passeport » fantôme ; le vrai crime ? Une opacité certifiée « sincère » par la Cour des comptes, masquant un déficit à 6 % du PIB. Quant à l’Ukraine, le binarisme lisse « démocratie contre autocratie » gomme les livraisons d’armes françaises, les manquements OTAN et le sabotage des accords de Minsk par des États complices.

Pire encore, les institutions comme Santé publique France (SPF) orchestrent une pollution informationnelle qui frôle la fraude. En avril 2025, pour la Semaine de la vaccination, SPF balance un « 84 % de Français favorables » tiré d’un baromètre 2023 obsolète – échantillon biaisé, sans marges d’erreur ni ventilation vaccinale, relayé béatement par CNEWS, Le Figaro et consorts. Un sondage MIS Group/France-Soir (1 200 personnes, avril 2025) les ridiculise : 52 % de réserves sur les vaccins (+15 points depuis 2023), 52 % imputant la perte de confiance aux « mensonges gouvernementaux », et 72 % refusant le vaccin COVID en octobre. Yannick Neuder lance une mission anti-désinfo avec des experts toxiques – BonSens.org en demande le retrait –, mais sans miroir tendu aux institutions, c’est un aveu pathétique d’échec, occultant même les relents du H1N1.

Qui donc auditera ces « vérités étatiques » ? La Déclaration invoque un multilatéralisme UNESCO/ONU sans croc ni recours, tandis que subventions aux médias (120 millions annuels) achètent le silence, et la loi anti-fake news de 2018 hante comme un fantôme censuré. La Cour des comptes grogne pour 2025, menaçant de lâcher la certification ; les enquêtes sur la censure COVID ? Enterrées. France-Soir l’avait prophétisé en 2021 : sans transparence brute – modèles épi, conflits d’intérêts –, le relativisme est l’essence même du pouvoir. Avec comme résultat, 84 % des Français qui voient les médias comme des machines à peur propagandistes et 53 % qui les fuient. La fracture béante oppose une élite narquoise à un peuple qui migre vers les alternatives.

Ce n’est pas du cynisme, c’est un scalpel : les « vrais mensonges » – contre-vérités saintes pour un « bien supérieur » – et « fausses vérités » – faits tordus en dogmes – érodent l’âme démocratique. Macron jure en 2021 que ses vaccins « divisent la contagion par douze » ; McCullough le démonte. Zéro carbone en 2050 ? Un mirage face aux fossiles accrochés. INSEE pavane un PIB +0,5 % au T3 2025, mais la dette explose en silence, France 2030 mal ficelée par des indicateurs maquillés. L’État fustige le relativisme citoyen tout en l’incarnant – un obstruant du débat, comme le tonnent les éditos sur « le mensonge dans la peau » ou « la vérité, un luxe ? ».

La Déclaration de Paris ? Un pas de deux cosmétique vers un journalisme muselé, sans l’ombre d’une auto-flagellation. Les leçons de France-Soir – quatre ans de tombe numérique pour des crimes imaginaires – et les bourdes de SPF crient l’évidence : les parias d’hier sont les éclaireurs d’aujourd’hui.

Renversons les tables : que l’État fasse transparence sur les données brutes, ploie sous un audit impitoyable, et arrête de graisser la complaisance. Sinon, l’ « intégrité informationnelle » ne restera qu’un oxymore risible.

Français, gardiens las de la République, exigez la vérité crue, sans le fard pudique de l’élite. Comme Hugo le gravait : « Si je mens, il n’en reste qu’un » – et ce sera la raison collective, impitoyable, que France-Soir tente de porter en étendard.

 

*** Edito complet ***

Dans un monde où l’information circule à la vitesse de la lumière, la Déclaration de Paris sur l’action multilatérale pour l’intégrité de l’information et les médias indépendants, adoptée le 29 octobre 2025 lors du Forum de Paris sur la Paix, sonne comme un appel solennel à la vertu. Signée par 29 États, dont la France, l’Allemagne et le Brésil, elle réaffirme que « l’information indépendante, pluraliste et fiable constitue un bien public essentiel à l’humanité ». Emmanuel Macron, hôte de l’événement, y voit un rempart contre la désinformation amplifiée par l’IA et les ingérences étrangères. Mais au-delà des belles paroles, cette initiative soulève un paradoxe criant : qui donc protège la vérité, quand l’État lui-même en est le principal fossoyeur ?

Aujourd’hui, les fausses informations ne proviennent plus de ceux que l’on a, trop souvent à tort, étiquetés « complotistes » ou des réseaux sociaux, mais bien souvent des sphères officielles. L’exemple de France-Soir, dont la chaîne YouTube a été fermée puis rouverte après quatre ans de purgatoire injustifié, en est une illustration flagrante. Et que dire des « vrais mensonges » et « fausses vérités » qui gangrènent les discours publics, des retraites à la dette nationale ? Décortiquons ce glissement dangereux vers une « vérité étatique » non contrôlée, où l’opacité devient la norme.

 

Une déclaration louable, mais suspecte

Adoptée sous l’égide de l’Élysée, la Déclaration de Paris engage les signataires à renforcer le multilatéralisme pour financer les médias indépendants et contrer la manipulation informationnelle. Elle prolonge des initiatives comme le Partenariat international pour l’information et la démocratie (PID), lancé par la France en 2018. À l’heure des élections truquées par des « deepfakes » et des « présumées » campagnes russes en Ukraine, l’urgence semble bien réelle. Macron insiste : il faut encadrer les réseaux sociaux pour « réduire les ingérences étrangères » et préserver un journalisme comme « premier rempart contre la désinformation ».

Pourtant, cette croisade arrive mal et sonne faux. En France, le gouvernement a multiplié les subventions aux médias mainstream (120 millions d’euros annuels), créant une dépendance qui bride le pluralisme. Pire, elle ignore les leçons du passé : en 2020-2021, sous couvert de lutte contre le « complotisme », l’État a orchestré une censure sélective qui a touché des voix dissidentes. La déclaration, en promouvant un « Fonds international pour les médias d’intérêt public », risque de subventionner un journalisme aligné sur les narratifs officiels, transformant la « vérité » en monopole étatique. Et alors se pose la question : qui contrôle le contrôleur ? Quand l’État se pose en arbitre, c’est la démocratie qui trinque.

L’affaire France-Soir : La preuve d’une censure arbitraire

Rien ne symbolise mieux ce dysfonctionnement que le calvaire de France-Soir. En mars 2021, la chaîne YouTube du média alternatif, comptant alors 277 000 abonnés, est brutalement supprimée pour « non-respect des règles de la communauté » liées à ce que les plateformes et autorités appellent « désinformation sur la covid ». Accusée sans preuve de promouvoir des théories complotistes – comme l’inefficacité des vaccins ou les origines manipulées du virus –, elle est étiquetée comme ne relevant pas de l’intérêt général car ces informations « pourraient représenter un danger pour la santé du public » par les autorités françaises et les plateformes tech, sous pression gouvernementale. Roselyne Bachelot, alors ministre de la Culture, avait soutenu la qualification de France-Soir de « complotiste » dans une interview.

Quatre ans plus tard, le 10 octobre 2025, la chaîne est restaurée sans appel ni justification formelle. Alphabet (maison-mère de YouTube) admet implicitement une erreur : la suppression était « unilatérale », sans preuve d’infraction aux règles de la communauté. La chaine France-Soir renaît de ses cendres, avec une vidéo triomphante annonçant : « Après plus de quatre ans de suppression unilatérale ! Abonnez-vous à notre chaîne. » Ce revirement n’est pas isolé. Il fait écho à des révélations aux États-Unis, où des documents internes montrent que la censure COVID était coordonnée avec les gouvernements, y compris français, via des pressions sur Big Tech. Christian Perronne, figure de la dissidence médicale, y voit un « vent de transparence inattendu » sur les vaccins et l’autisme.

Cette affaire démontre que les thèses étiquetées erronément « complotistes » étaient souvent des critiques légitimes, validées a posteriori. L’hydroxychloroquine ? Discréditée par des études frauduleuses (LancetGate, LegaGate). Les masques inutiles ? Négation initiale pour masquer une pénurie. La chaîne France-Soir, loin d’être une officine de fake news, s’est muée en « chien de garde » résilient, prouvant que la censure n’efface pas la vérité – elle la retarde.

 

Les fausses infos de l’État : un catalogue de « vrais mensonges »

Si la Déclaration de Paris cible les « discours de haine » et les ingérences, elle passe sous silence le principal vecteur de désinformation : l’État lui-même. En 2025, les exemples pullulent, transformant le mensonge en outil stratégique de gouvernance. Prenons-en quelques-uns, emblématiques de ces « fausses vérités » qui travestissent le réel.

Les retraites, un débat « truffé de mensonges » : le gouvernement Barnier répète que la réforme de 2023 « sauve le système » en repoussant l’âge légal à 64 ans. Faux, selon Éric Weil, ancien conseiller ministériel : les exonérations de cotisations non compensées vident les caisses, et les femmes – premières victimes – voient leurs carrières pénalisées. SUD-Rail liste dix contre-vérités flagrantes, comme l’idée que la CSG baisse « compense » les pertes. En résulte un blocage français persistant, où la peur du déficit masque une austérité sélective.

La dette publique ou le « fabuleux mensonge » budgétaire : avec 3 300 milliards d’euros (115 % du PIB), la dette est maquillée par des comptabilités créatives. Solidaires Finances Publiques dénonce un « tissu de mensonges » : les paradis fiscaux non taxés et les niches fiscales (500 milliards annuels) gonflent le trou, mais le gouvernement accuse les « dépenses sociales ». Une question pressante et critique : comment l’État peut-il solliciter des citoyens à payer des impôts s’il n’est pas en capacité de publier des comptes sincères ? Avec à titre subsidiaire, mais non des moindres, la complexité pour les députés de se mettre d’accord sur un budget de l’État ! Laurent Pelé a mis l’agence judiciaire de l’État au tribunal, demandant le séquestre de l’impôt devant l’insincérité des comptes publics. Débouté en première instance, Pelé a fait appel.

De plus se pose aussi la question de la légitimité des élections. Malgré sa contribution à nombreuses pollutions informationnelles sur la Covid, l’Express recense dix baudruches économiques, dont celle d’une « croissance verte » financée par France 2030, en réalité dilapidée en subventions opaques.

La pêche et l’environnement, Macron face à ses contradictions : en juin 2025, lors d’une rencontre avec des journalistes, le président nie l’existence d’une « flotte industrielle française », malgré des preuves accablantes de surpêche en eaux africaines. Bloom Association qualifie cela de « tissu de mensonges » : mépris des faits, refus de réguler un secteur qui épuise les océans au nom d’intérêts agro-industriels.

Le budget 2026 entre imposition fantôme et motions de censure : François Bayrou, alors Premier ministre, alerte sur des « menaces de censure » pour sauver sa peau, minimisant un blocage routier massif. Le RN et LFI s’affrontent sur une « imposition au passeport » imaginaire, mais le vrai scandale est l’opacité du PLF 2026, certifié, on ne sait comment, « sincère » par la Cour des comptes tout en masquant un déficit à 6 % du PIB. Et l’actuel Premier ministre Lecornu n’est pas loin de suivre le même chemin.

Ces cas ne sont que la pointe de l’iceberg. Comme l’écrit La France Insoumise dans un pamphlet récent, le mensonge n’est plus un dérapage : c’est une « stratégie » goebbelsienne, où la répétition forge la réalité. Et pour l’Ukraine ? Simplification binaire « démocratie vs autocratie », occultant les livraisons d’armes françaises, les responsabilités OTAN et de certains États dans le non respect des accords de Minsk.

 

Les institutions au cœur de la pollution informationnelle : le cas Santé publique France

Au-delà des mensonges macro-économiques, les agences publiques comme Santé publique France (SPF) illustrent parfaitement comment les institutions contribuent activement à la « pollution informationnelle ». Un article récent dénonce une « désinformation institutionnelle qui frôle la tromperie », pointant du doigt la communication biaisée de SPF lors de la Semaine européenne de la vaccination en avril 2025. L’agence a publié un communiqué affirmant que « 84 % des répondants en France métropolitaine se déclarent favorables à la vaccination en général », en citant son Baromètre santé 2023, sans fournir de détails cruciaux : pas de ventilation par type de vaccin (omettant les COVID-19), pas d’intervalles de confiance, pas de marge d’erreur, et un échantillon de 3 007 personnes collecté sur 15 mois (février 2023 à mai 2024), biaisé temporellement et excluant les non-francophones et les territoires d’outre-mer.

Les médias mainstream – CNEWS, Le Figaro, France Info, BFM TV et LCI – ont relayé cette statistique simpliste (« 8 Français sur 10 favorables ») sans vérification, amplifiant une opacité qui mine la confiance publique.

Pire, un sondage exclusif MIS Group pour France-Soir/BonSens.org d’avril 2025, réalisé auprès de 1 200 Français représentatifs, met SPF et les institutions totalement en défaut : ces derniers ont utilisé des données anciennes sans vérifier la réalité actuelle de l’adhésion à la vaccination avec une diminution importante et significative de la confiance en la vaccination.

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Cependant, 52 % expriment des réserves sur certains vaccins. Une augmentation très marquée depuis 2023, où 37 % exprimaient des réserves. Avec 52 % qui estiment que « le gouvernement et ses mensonges leur ont fait perdre confiance en la vaccination ». Un score qui aurait dû intéresser le ministre de la Santé qui a lancé une campagne contre la désinformation. 

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En octobre 2025, 72 % refusent de se faire vacciner contre la covid.

Ces enquêtes démontrent que les institutions, loin d’être des remparts, sont des acteurs majeurs de la pollution informationnelle : en occultant des faits (comme les scandales H1N1 passés) et en refusant la transparence, elles alimentent le scepticisme qu’elles prétendent combattre. Yannick Neuder, ministre de la Santé, lance une mission anti-désinformation avec des experts controversés dont l’association BonSens.org a demandé le retrait. Sans auto-critique, cette mission ressemble à un aveu d’échec institutionnel.

 

Qui va contrôler l’État et ses « vérités étatiques » ?

C’est la question lancinante. La Déclaration de Paris appelle à un « multilatéralisme renforcé » via l’UNESCO et l’ONU, mais sans mécanismes de recours indépendants. En France, la loi anti-fake news de 2018, censurée par le Conseil constitutionnel pour excès, hante les esprits. Si l’État subventionne les médias et contribue à dicter les « règles de la communauté » sur YouTube, qui auditera ses propres narratifs ? La Cour des comptes certifie la « sincérité » des comptes de l’État pour 2023, mais pour 2025, elle menace de refuser la certification si le déficit persiste. Quant aux enquêtes parlementaires sur la censure COVID, elles restent lettre morte.

France-Soir, dans un article « Défi de la vérité » de 2021, l’avait prédit : sans transparence (modèles épidémiologiques publiés, conflits d’intérêts du comité scientifique), le relativisme n’est pas une menace externe – c’est l’ADN de l’exécutif. Aujourd’hui, 84 % des Français croient que les médias amplifient la peur par propagande, et 53 % boycottent la presse subventionnée. La fracture est là : une élite qui impose sa « vérité », et un peuple qui, lassé, se tourne vers les alternatives.

 

Vrais mensonges, fausses vérités : une érosion morale

Parler de « vrais mensonges » – ces contre-vérités assumées pour un « bien supérieur » – ou de « fausses vérités » – des faits déformés en dogmes incontestables – n’est pas une posture cynique. C’est un diagnostic. Sur le COVID, les assertions de Macron en 2021 (vaccins « divisent par douze la contagion ») se sont effondrées sous l’analyse du Pr Peter McCullough.

Sur le climat, les promesses de « zéro carbone en 2050 » masquent une dépendance aux énergies fossiles. Et les comptes de la nation ? Les chiffres INSEE pour le T3 2025 montrent un PIB en hausse (+0,5 %), mais une dette qui explose sans alarme. La Cour des comptes, dans son rapport de février 2025, pointe un « investissement pour France 2030 » mal calibré, avec des indicateurs truqués pour valider les maquettes budgétaires.

Cette inversion – où l’État accuse les citoyens de relativisme tout en pratiquant l’opacité – mine la confiance. Comme l’avertissent divers éditoriaux (Le mensonge dans la peau, la vérité est-elle un luxe) les divers mensonges économiques « obstruent le débat », rendant impossible une politique lucide, des décisions informées des députés et des citoyens laissés pour compte ou étiquetés « complotistes » quand ils s’interrogent.

 

Vers une vigilance collective essentielle

La Déclaration de Paris aurait dû être un pas vers un journalisme libéré, mais sans autocritique, elle n’est qu’un voile sur les failles de l’État. Les leçons de France-Soir – chaine YouTube fermée pour rien pendant 4 ans, rouverte suite aux aveux de censure – et les dysfonctionnements de SPF hurlent une vérité simple : les « complotistes » d’hier sont les visionnaires d’aujourd’hui.

Face à des « vrais mensonges » qui saignent la démocratie, il est temps de renverser la charge de la preuve : que l’État publie ses données brutes, soumette ses narratifs à un audit indépendant, et cesse de subventionner la complaisance.

Sinon, l’ « intégrité de l’information » ne sera qu’un oxymore. Les Français, gardiens ultimes de la République, doivent exiger plus qu’un bien public : une vérité nue, sans fard étatique. Car, comme l’écrivait Hugo, « si je mens, il n’en reste qu’un » – et ce sera celui de la raison partagée.

Et c’est bien dans cette démarche que France-Soir s’inscrit.





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