L’hystérie collective et les vérités de groupe : quand la foule nous rend aveugles – et Macron, un gourou en déroute ?


Résumé pour les pressés : si l’histoire des foules est un cirque tragique, Macron en est-il le conducteur en chef – un illusionniste qui a transformé la France en arène d’hystérie collective, où les vérités de groupe nous bandent les yeux comme des bandeaux de secte. Disséquons ces poisons sociaux : l’hystérie, cette épidémie émotionnelle décrite par Le Bon dès 1895, qui fait fondre la raison dans le prestige de la foule ; et les vérités de groupe, ces consensus toxiques théorisé par Janis et magnifiés par Heffernan dans son Willful Blindness – où l’aveuglement volontaire, activé par la peur de l’exclusion, nous fait gober des fraudes comme Enron ou des dogmes vaccinaux comme évangiles.

De Salem aux sorcières du Covid, ces dynamiques explosent en France sous le règne d’Emmanuel, maître incontesté de la manipulation collective – la seule chose où il brille, le reste étant refilé à l’UE, championne de la déconnexion. Le pass sanitaire ? Une caste vaccinale imposée comme salut, fracturant familles et emplois, et rendant malades 12 millions de Français : dépressions en cascade, burn-outs à 2,5 millions, suicides en hausse, dans une « fuite maniaque » que des psy comme Segatori – qui le traite de psychopathe depuis 2017 – voient comme une pathologie contagieuse. Le macronisme ? Une coquille vide de techno-populisme, per Bickerton de Cambridge : Gilets Jaunes réprimés par arrogance jupitérienne, réformes descendues comme décrets divins, promesses en toc qui étouffent le débat au profit d’une unanimité forcée.

Mais la dérive sectaire culmine : LREM visé par des plaintes (classées) pour un « covidisme » rituel excluant les hérétiques ; Perronne dénonçant une dépolitisation médicale ; et ces « assises anti-sectes » macroniennes, un paravent pour censurer les dissidents, à la sauce Arendt – totalitarisme soft où la critique pue le complot.

Le bouquet final ? Le 4 novembre 2025, RTL lâche la bombe : « Je lâche le manche » sur le national, avoue Macron à La Rochelle, épuisé face à un 11 % de confiance et des alliés en déroute comme Attal ou Philippe. Le président de l’UPR tweete illico : « Abandon de poste = destitution ! », invoquant l’article 5 contre ce « psychopathe en souffrance ». Pression fatale : l’entourage, verrouillé dans sa bulle, protège un gourou au bord du gouffre.

Et la cerise ? France-Soir qui saisit le Conseil constitutionnel le 1er juillet 2024 pour « empêchement » – abandon de poste, actes fous (dissolution surprise, bravades ukrainiennes sans Parlement), et opacité santé : zéro bulletin depuis 2020, malgré promesses ; soupçons de dépression auto-avouée, psychotropes, narcissisme pathologique (Minc dixit). Post-dissolution, paralysie totale : citoyens en « actio popularis » en application de l’article 15 DDHC dans l’optique de « demander compte à l’agent public ». Pour avoir posé des questions tel que la charte de Munich les invite, France-Soir reçoit des lettres d’intimidation le 12 juin 2025 pour « violation de secret médical » – une atteinte à la presse (CEDH 10). Loin de se laisser faire, France-Soir, réplique par recours au Tribunal Administratif le 8 août, et QPC (question prioritaire de constitutionalité) choc sur l’article L.1110-4 CSP, paralysant l’empêchement par absence d’exception santé-présidentielle. « Méconnaît-il la transparence et la continuité de l’État ? », demande-t-on dans la saisine. En pleine crise – quatre premiers ministres en deux ans, 58 % contre le nucléaire mutualisé, des armes et hommes en Ukraine malgré les demandes d’ex militaires suppliants – un leader affaibli peut-il jouer à la roulette russe sans preuves ?

Heffernan nous le crie : brisons l’aveuglement ! Cette QPC est une brèche : amendons la loi pour transparence absolue sur la santé des chefs – pas anti-Macron, mais pro-République. Sinon, l’hystérie l’emportera, et nous paierons de notre âme. Lucidité ou chute : à vous, la France.

 

 *** Edito ***

À l’heure où les réseaux sociaux amplifient chaque émotion jusqu’à l’explosion, l’hystérie collective et les vérités de groupe ne sont plus de simples curiosités psychologiques : elles sont les moteurs invisibles de nos sociétés fracturées. L’hystérie collective désigne ce phénomène où un groupe, submergé par une peur ou une ferveur irrationnelle, adopte des comportements contagieux et souvent destructeurs, comme une épidémie ou allergie émotionnelle. Les vérités de groupe, quant à elles, renvoient à cette illusion partagée où le consensus l’emporte sur la réalité, forçant les individus à ignorer les évidences pour préserver l’harmonie du troupeau. Ces deux dynamiques, étroitement liées, expliquent bien des dérives contemporaines – et en France, sous l’ère Macron, elles ont été instrumentalisées à un niveau institutionnel, avec des conséquences dévastatrices sur la santé mentale collective. Aujourd’hui, alors que le président avoue « lâcher le manche » sur la politique nationale, une bataille judiciaire pour la transparence sur sa santé révèle l’ampleur de cette dérive : « un pouvoir piégé dans sa propre bulle sectaire, où le secret médical protège non pas un homme, mais un système agonisant » explique un psychothérapeute.

Hystérie

Prenons d’abord l’hystérie collective. Gustave Le Bon, dans son ouvrage fondateur La Psychologie des foules (1895), décrivait déjà comment les masses perdent leur individualité rationnelle pour se fondre dans un « prestige » émotionnel, où la suggestion remplace la réflexion. Un exemple concret ? La chasse aux sorcières de Salem en 1692 : une rumeur de sorcellerie, alimentée par la peur puritaine d’une malédiction divine, a conduit à l’exécution de vingt personnes innocentes. La contagion s’est propagée par des « preuves » spectrales – des visions collectives – jusqu’à ce que la raison revienne, trop tard. Plus près de nous, la panique autour des vaccins pendant la pandémie de Covid-19 illustre parfaitement ce mécanisme : d’un côté, une « quasi hystérie pro-vaccinale » d’une majorité a stigmatisé les réticents comme des parias ; de l’autre, une minorité étiquetée « anti-vax » a demandé les preuves et le débat tout en étant qualifiée d’amplificatrice de théories conspirationnistes. 

Qu’en résulte-t-il ? Des divisions familiales, des positions contraires à la science et à l’intérêt général, des emplois perdus, et une défiance accrue envers les institutions (52% des Français estiment que le gouvernement et ses mensonges leur ont fait perdre confiance dans la vaccination).

Quant aux vérités de groupe, elles sont le terreau fertile de ces explosions. Irving Janis, dans Groupthink (1972), analysait comment les équipes fermées – comme les conseillers présidentiels – privilégient l’unanimité au détriment de la critique, menant à des catastrophes comme l’invasion ratée de la Baie des Cochons en 1961. Margaret Heffernan, dans son essai percutant Willful Blindness: Why We Ignore the Obvious at Our Peril (L’aveuglement volontaire : pourquoi nous ignorons l’évidence à nos risques et périls 2011), va plus loin : elle démontre que nous choisissons activement l’aveuglement pour éviter le malaise cognitif. Des scandales comme Enron, où des cadres ignoraient les fraudes évidentes pour ne pas perturber la « culture d’entreprise », ou le silence des Églises face aux abus pédophiles, ou encore le « tous vaccinés, tous protégés » du ministère de la santé montrent comment les groupes fabriquent des « vérités » confortables. 

Heffernan cite des études psychologiques prouvant que la loyauté au groupe active les mêmes circuits cérébraux que la peur physique : mieux vaut mentir à soi-même que risquer l’exclusion.

Ces phénomènes ne sont pas abstraits ; ils gangrènent notre actualité politique. En France, Emmanuel Macron s’est révélé un maître incontesté dans l’art de les susciter et de les entretenir – la seule chose, dirai-je, en quoi il excelle vraiment, le reste étant délégué à l’Union européenne, cette machine bureaucratique qui excelle dans la déconnexion. Prenez la gestion du pass sanitaire en 2021 : une mesure présentée comme salvatrice a divisé la société en castes – vaccinés versus non-vaccinés – générant une hystérie collective où la science devenait un dogme incontestable, violant le consentement individuel au nom du « bien commun ». Cette maltraitance institutionnelle n’a pas seulement fracturé les liens sociaux ; elle a rendu malades des millions de Français. Selon des analyses récentes, l’anxiété et la dépression touchent désormais 12 millions de personnes, avec une explosion de la consommation d’antidépresseurs – près d’un Français sur quatre en avale au cours de sa vie, malgré des doutes sur leur efficacité réelle. Le burn-out frappe 2,5 millions de salariés, et les suicides grimpent en flèche, le tout dans un climat de « fuite en avant maniaque » du pouvoir, comme le décrivent des psychiatres. Un expert italien, Massimo Segatori, n’hésitait pas à qualifier Macron de « psychopathe dangereux » dès 2017, soulignant comment cette pathologie personnelle se diffuse comme une norme collective.

Pire, le macronisme lui-même est une vérité de groupe déconnectée de la réalité. Comme l’explique le politologue Chris Bickerton, professeur à Cambridge, ce « techno-populisme » – un mélange d’élitisme technocratique et de promesses salvatrices – n’est qu’une « coquille vide », incapable de s’ancrer dans les frustrations sociales. Les Gilets Jaunes en 2018 serait une hystérie populaire née d’une taxe carburant perçue comme un mépris élitiste, que Macron a alimentée par son arrogance jupitérienne. Ses réformes, imposées d’en haut sans débat, transforment la politique en affaire personnelle, où critiquer En Marche revient à attaquer l’homme providentiel. En résultent des promesses non tenues, une Europe qui patine, et une société où les injonctions paradoxales – « je suis différent des élites » tout en les incarnant – sèment le chaos mental collectif. Le macronisme n’est pas la réponse aux problèmes français ; il les exacerbe en étouffant le débat démocratique au profit d’une unanimité factice.

Cette dérive sectaire, que nous évoquions déjà, s’est cristallisée dans une bulle impénétrable : loyauté aveugle à un leader sacralisé, exclusion des dissidents, et une « hypnose collective » où la critique est taxée de complotisme. Les plaintes contre La République en Marche pour « abus frauduleux de l’état d’ignorance » et « complicité d’empoisonnement » via la gestion Covid en sont les stigmates – un « covidisme » érigé en religion avec rituels exclusifs et châtiments pour les hérétiques. Le Pr Perronne y voit même un outil pour « dépolitiser » la médecine, imposant une pseudo-science partisane qui a coûté emplois, suicides et divisions. 

En outre, les « assises des dérives sectaires » lancées sous Macron seraient un leurre pour censurer les voix alternatives, contournant la liberté d’expression au nom du « bien commun » – un totalitarisme soft à la Hannah Arendt.

 

rtl

Le climax de cette spirale ? La déclaration de Macron rapportée par RTL le 4 novembre 2025 : « Sur la politique nationale, je lâche le manche », confie-t-il à des proches lors d’un déplacement à La Rochelle, au milieu des débats budgétaires houleux. Ce retrait annoncé – un pas de côté pour se recentrer sur l’international, évitant les « erreurs » comme ses allusions à un référendum sur les retraites – n’est pas sagesse, mais aveu d’épuisement. Avec une cote de confiance à 11 % et des alliés comme Gabriel Attal ou Édouard Philippe qui l’abandonnent, c’est l’image d’un « Jupiter » isolé, « plus seul que jamais ». Dans un tweet incendiaire, le président de l’UPR, y voit un « abandon de poste » inconstitutionnel : « Abandon de poste = démission ou destitution », invoque-t-il l’article 5, fustigeant ce « sinistre individu » et « psychopathe en souffrance » qui viole son serment ? 

Ce cri résonne : la loyauté au groupe ne saurait excuser l’illégalité.

Mais, la pression – sondages catastrophiques, fractures internes, échecs cumulés – a verrouillé l’entourage dans une pseudo-dérive sectaire, où l’aveuglement volontaire protège celui que certains présentent comme un « gourou » au prix de la République. Preuve en est cette saisine du Conseil constitutionnel, déposée le 1er juillet 2024 par France-Soir, en tant que citoyens et contribuables exerçant une « actio popularis ». Basée sur l’article 7 de la Constitution, la requête vise à constater l’« empêchement » d’Emmanuel Macron pour abandon de fonctions, actes inconsidérés (dissolution surprise de l’Assemblée, déclarations belliqueuses sur l’Ukraine sans aval parlementaire, violant les articles 35 et 53) et, surtout, opacité sur sa santé physique et mentale. Aucun bulletin médical depuis décembre 2020, malgré ses promesses de transparence en 2017 et 2022 ; des soupçons de « dépression très grave » (déclaré par Emmanuel Macron lui-même lors d’une interview), d’addictions à des psychotropes ou des traits narcissiques « pathologiques », corroborés par des psychanalystes et des proches comme Alain Minc (« narcissisme poussé à un état presque pathologique ? »). Dans un contexte de paralysie gouvernementale post-dissolution – pouvoir réglementaire seulement, pas de saisine possible par un exécutif démissionnaire –, ces citoyens se substituent pour restaurer la continuité de l’État, invoquant l’article 15 de la DDHC : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. » Si constaté, cet empêchement temporaire confierait les fonctions au président du Sénat ; définitif, il déclencherait une élection dans 20 à 35 jours. 

Un précédent à la CEDH en 2004, qui a condamné la France pour avoir censuré un livre sur le cancer caché de Mitterrand, appuie cette exigence d’intérêt public : la santé d’un chef nucléaire n’est pas privée, mais vitale pour la souveraineté.

France-Soir, farouchement, persévère malgré les menaces. Le 12 juin 2025, le secrétaire général de l’Élysée, Patrice Faure, intime par lettre recommandée à l’avocat Diane Protat de cesser tout contact avec le Dr Jean-Christophe Perrochon, médecin-chef, sous peine de poursuites pour violation du secret médical – une intimidation qualifiée d’atteinte à la liberté de la presse (articles 10 CEDH et 11 DDHC). Le 8 août 2025, France-Soir saisit le Tribunal administratif de Paris d’un recours pour excès de pouvoir, contestant cette opacité comme un préjudice citoyen. Et cerise sur le gâteau : une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée sur l’article L. 1110-4 du Code de la santé publique, qui consacre le secret médical sans exception pour le président. Le texte est limpide : « L’article L. 1110-4 du Code de la santé publique, en ce qu’il consacre le secret médical sans prévoir d’exception pour la communication des informations relatives à l’état de santé du Président de la République nécessaires à l’exercice du droit de la société à demander des comptes à tout agent public de son administration, garanti par l’article 15 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, et à l’application de la procédure d’empêchement prévue par l’article 7 de la Constitution, méconnaît-il les droits et libertés garantis par la Constitution, notamment le principe de transparence et l’exigence de continuité de l’État ? » Le TA doit trancher sans délai : cette lacune paralyse l’empêchement constitutionnel et prive les Français d’informations cruciales, surtout en crise – quatre Premiers ministres en deux ans, scandales en cascade, envois d’armes en Ukraine malgré l’opposition populaire (58 % contre la mutualisation nucléaire), et un « plan d’armement européen » illusoire, comme l’alerte le Dr Olivier Frot. Un leader affaibli, mentalement ou physiquement, peut-il décider rationnellement d’un risque d’escalade russe sans amener de preuves ? Des anciens militaires de Place d’Armes adjurent déjà Macron de quitter ses fonctions

France-Soir pose la question fondamentale : faut-il amender la loi pour une exception claire sur la santé des chefs d’État ? Pas pour cibler Macron seul, mais pour tous les futurs présidents – car la santé des puissants n’est pas un privilège : c’est une responsabilité collective. La vérité doit l’emporter sur le silence, pour que la presse libre ne soit pas muselée.

Face à ces tourbillons, que faire ? Heffernan nous exhorte à cultiver le courage de voir : questionner les vérités imposées, favoriser les voix dissidentes, et restaurer la souveraineté individuelle. En France, il est temps de briser le sortilège macronien – non par une nouvelle foule enragée, mais par une lucidité collective, armée de transparence judiciaire. La saisine du Conseil et la QPC de France-Soir sont des brèches : 

Exploitons-les pour que l’hystérie cède à la raison. Sinon, nous continuerons à nous aveugler mutuellement, au prix de notre santé, de notre démocratie et de notre âme.

 





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