Les taxis autonomes se déploient rapidement en Chine et aux Etats-Unis


Aux Etats-Unis, Waymo, filiale de Google, a transformé la voiture autonome en banal moyen de transport. Pendant que la Silicon Valley joue volontiers les cobayes, l’équivalent chinois Baidu accélère le pas, et l’Europe regarde à droite et à gauche, paralysée par ses règlements et ses doutes. La prudence est-elle encore de mise ?

Waymo One, l’application maison, fonctionne comme un Uber fantôme. On commande, on monte, et la voiture fait le reste. Le volant tourne tout seul, l’écran diffuse la trajectoire et la musique, la prudence est quasi monacale. « Le Waymo ne s’arrête pas n’importe où, il est prudent », note Numerama, qui a testé ces véhicules dans les rues de San Francisco. Plus de 2 000 exemplaires circulent déjà sur les routes américaines, bientôt rejoints par des flottes à Miami, Washington et Londres. En Chine, Baidu revendique déjà 250 000 courses hebdomadaires. Il faut croire que tout roule.

Pour autant, face à cette déferlante, la France reste à quai. Ici, seule la conduite supervisée est permise, sous la vigilance d’un conducteur humain. Impossible donc de voir un taxi sans chauffeur dans nos rues. Et après tout, l’humain n’a-t-il pas son charme, aussi ? D’ailleurs, même si la technologie débarquait demain, qui accepterait de confier le marché des transports urbains à Google ou Amazon ? Les débats sur le vandalisme, la dépendance ou la propriété des données font surface avant même le premier tour de roue. La course à l’innovation n’est pas toujours de bon goût.

Alors, pendant que Londres pourrait bien servir de terrain d’essai européen, Paris peut encore regarder passer le temps. Malgré tout, la question, selon Numerama, n’est plus de savoir si le taxi autonome viendra, mais si la France sera encore spectatrice lorsque les villes du monde auront déjà tourné le volant…





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