Le « Hall of Shame » de la Maison Blanche : une riposte à la censure médiatique, entre États-Unis et France


Résumé pour les pressés

La Maison Blanche de Donald Trump a lancé le 3 décembre un « Hall of Shame » officiel (whitehouse.gov/mediabias) qui expose en temps réel les « biais, mensonges et omissions » des grands médias américains. Washington Post, NYT, CNN, Reuters et MSNBC trustent déjà le classement, alimenté par plus de 450 000 signalements citoyens. L’administration assume : face à la censure admise par Google et Facebook sous Biden, c’est la riposte institutionnelle aux « fake news ».

En miroir, la France s’enfonce dans l’opacité : après la Déclaration de Paris sur l’« information fiable », Emmanuel Macron a annoncé vouloir « labelliser » les médias désinformants, avant de rétropédaler face au tollé. Une méthode jugée orwellienne, dans la droite ligne du Conseil de défense Covid et des mensonges répétés sur la dette (3 300 Mds €), les retraites et les vaccins.

  • Le fossé transatlantique est abyssal sur la santé :
    USA : FDA admet des morts pédiatriques vaccinales, ACIP (RFK Jr.) supprime la recommandation universelle, décret Bhattacharya restaure la science rigoureuse.
  • France : promotion d’études frauduleuses (Pradelle-Lega rétractée), mission désinformation confiée aux mêmes experts discrédités, 81 % des Français refusent désormais le rappel Covid.

Conséquence : 74 % de défiance envers le gouvernement, 64 % envers les médias, 71 % jugent Macron « mauvais président ».

L’analyse conclut sur deux modèles politiques opposés : Trump assume contre des médias qui l’ont combattu 10 ans et applique ce qu’il a promis. Macron, encensé 8 ans par ces mêmes médias, voit aujourd’hui leur soutien s’effriter mollement tandis que le pays plonge dans la fracture et l’obscurité.

Le « Hall of Shame » américain, aussi clivant soit-il, pose une question brutale que la France élude encore : quand la confiance est morte, qui a le courage de regarder son peuple en face ?

Résumé vidéo de l’article :

 

*** Analyse ***

Dans un contexte où la confiance dans les médias et les institutions sanitaires est au plus bas, l’annonce par la Maison Blanche d’un Hall of Shame dédié aux médias américains marque un tournant audacieux. Lancé le 3 décembre 2025 sur le site officiel whitehouse.gov/mediabias, ce portail vise à exposer ce que l’administration Trump qualifie de « biais, mensonges et omissions » dans la couverture journalistique. Mais au-delà de cette initiative, qui suscite des réactions passionnées, se dessine un contraste saisissant avec la situation en France : d’un côté, une administration qui semble s’aligner sur les demandes citoyennes en matière de santé et de paix ; de l’autre, un État accusé de fabriquer ses propres mensonges, menant à une défiance généralisée. Explorons ces dynamiques, en nous appuyant sur les faits récents.

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Le « Hall of Shame » : un outil de transparence ou une menace pour la presse ?

Le portail, triable et mis à jour en continu, classe les « délinquants médiatiques » par catégories : « reportage circulaire », « omission de contexte », « fausse déclaration », « idéologie gauchiste » ou encore « défaillance professionnelle ». Parmi les premiers visés, le Washington Post est couronné « fauteur de trouble médiatique » ou « délinquant de la semaine » pour une couverture jugée biaisée sur les réactions de Trump à une vidéo de démocrates rappelant aux militaires qu’ils n’ont pas à obéir à des ordres illégaux. Suivent le New York Times, CNN, CBS News et The Independent, accusés de « mensonges » ou de « parti pris ». Des agences comme l’Associated Press et Reuters sont épinglées pour « omissions ». Le site invite même les citoyens à signaler des cas via une ligne dédiée, avec déjà plus de 450 000 plaintes recensées, menant à un classement dominé par le Washington Post (cinq mentions), suivi de Reuters et MSNBC.

L’objectif affiché ? « Rendre impossible d’oublier un seul canular ou une seule diffamation partisane », comme l’explique le communiqué de la Maison Blanche. C’est une extension de la guerre de longue date de Trump contre les « fake news », mais institutionnalisée : un classement des médias les plus critiqués et un « Mur de la Honte des Délinquants » pour les récidivistes. Aucune chaîne conservatrice comme Fox News n’y figure, ce qui alimente les accusations de partialité gouvernementale.

Les réactions sont immédiates et polarisées. Matt Murray, rédacteur en chef du Washington Post, dénonce le « ciblage délibérée » des journalistes protégés par le Premier Amendement : « Nous continuerons à rendre compte avec rigueur, au service de toute l’Amérique. » Reporters Sans Frontières (RSF) qualifie cela de « coup dur pour la liberté de la presse », avertissant d’un « effort pour pilonner les médias critiques sans preuves concrètes ». Sur X (ex-Twitter), les posts récents oscillent entre moqueries (« le show d’un clown autoritaire », tweete un utilisateur) et soutiens (« Enfin, on identifie les vrais ennemis », réagit un conservateur). Des médias comme The Hill y voient une escalade, comparant cela à une « guerre contre la presse » qui pourrait intimider les reporters, surtout les femmes souvent qui seraient visées par Trump comme les « laides de l’intérieur ».

Pourtant, ce « Hall of Shame » émerge dans un écosystème où la censure admise Facebook puis par Googlerévélée dans une lettre du 23 septembre 2025 au comité judiciaire du Congrés américain – a déjà érodé la confiance. Google avoue avoir supprimé des contenus non violents sur YouTube sous pression de l’administration Biden, notamment sur le COVID-19 et les élections 2020. Plus de 40 documents internes et 20 entretiens avec des cadres d’Alphabet confirment une coopération « inacceptable » avec la Maison Blanche, menant à la restauration de comptes bannis sur YouTube et à l’abandon de fact-checkers biaisés.

Cela pose la question : face à une censure « soft » des géants du web, le portail de Trump est-il une contre-attaque légitime ou un outil partisan ?

 

En France : l’État, artisan de ses propres mensonges et la labellisation des médias

De l’autre côté de l’Atlantique, la situation est encore plus alarmante. La Déclaration de Paris, signée le 29 octobre 2025 par Emmanuel Macron et 29 nations au Paris Peace Forum, érige l’ « information fiable » en bien public contre les deepfakes et interférences étrangères.

Mais elle est accusée d’hypocrisie : l’État français, via des mensonges répétés, sape la vérité qu’il prétend protéger avec le soutien des médias publics et privés subventionnés à milliards. Exemples : la réforme des retraites de 2023 présentée comme salvatrice, malgré des niches fiscales drainant 500 milliards d’euros annuels ; une dette publique à 3 300 milliards (115 % du PIB) masquée par des comptes fiscaux insincères; ou des affirmations sur la vaccination, comme le baromètre 2023 de Santé Publique France (SPF) citant 84 % de Français favorables, relayé sans nuance par CNEWS ou Le Figaro, alors qu’un sondage France-Soir/BonSens.org d’avril 2025 montre 52 % de réserves (hausse de 15 points).

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Un autre sondage de novembre montre que 81% des Français sont opposés à la vaccination covid majoritairement en raison des mensonges répétés du gouvernement.

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Cette opacité mène à la « labellisation » des médias, un projet annoncé par Macron le 26 novembre 2025 à Arras. Le 1er décembre, le compte présidentiel tweete une vidéo thriller accusant CNews, Pascal Praud, Philippe de Villiers et Jordan Bardella de « désinformation », sous une surimpression rouge.

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Ce tweet, qui peut être vu comme une « caricature orwellienne », devenu viral (2,95 millions de vues) suscite 85-90 % de réactions négatives sur X : « Dictature », « Censure », « Fin de la liberté d’expression ». Soutenu par RSF et l’Arcom (sous tutelle gouvernementale), ce label, aligné sur le Digital Services Act européen, risque de museler les critiques à l’approche de 2027, favorisant un monopole étatique sur la vérité avec 120 millions d’euros annuels. La mission sur la désinformation en santé, confiée par l’ancien ministre de la Santé Yannick Neuder à des experts comme Mathieu Molimard, Hervé Maisonneuve et Dominique Costagliola, aggrave le tableau. Ces figures, épinglées pour erreurs passées (incapacité d’identifier les biais du LancetGate, soutien à l’étude frauduleuse Pradelle-Lega sur l’hydroxychloroquine causant 17 000 morts, rétractée en août 2024 après dénonciation par France-Soir et BonSens.org), incarnent un « scientisme discrédité » – comme ce scandale de partialité et dérive déontologique de sociétés savantes qui hypothèque la formation des futurs cliniciens. SPF et les médias propagent une « désinformation institutionnelle » sur les vaccins, omettant les données sur les effets secondaires ou la mortalité par statut vaccinal, malgré 37 % des vaccinés rapportant des effets (9 % graves) selon un sondage. Des chiffres que l’on retrouve à l’identique aux Etats-Unis confirmant ainsi l’absence de coïncidence ou de biais régional.

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Le traitement de l’information médicale : un fossé transatlantique

Aux États-Unis, l’administration Trump semble répondre aux citoyens. Un email interne de la FDA du 29 novembre 2025 admet que les vaccins COVID ont causé au moins 10 morts d’enfants (7-16 ans), via myocardite, critiquant les retards passés et imposant des essais randomisés pour les non-risqués. L’ACIP, réformé par Robert F. Kennedy Jr. en juin 2025, met fin le 19 septembre à la recommandation universelle, optant pour une décision partagée face à un bénéfice-risque défavorable pour les bas-risques. Le décret « Restaurer la science de référence » du 23 mai 2025, piloté par le Dr Jay Bhattacharya aux NIH, exige transparence et reproductibilité, réévaluant les politiques 2021-2025.

En France, on favorise des études biaisées, aux résultats faux, comme Pradelle-Lega, démontée pour exclusion sélective de données (seulement 114 morts mondiales en 50 ans via Vigibase). Résultat : une défiance totale.

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Le sondage MIS Group/France-Soir (30 novembre 2025, sur un échantillon représentatif de 1200 Français) : 74 % défient le gouvernement, 64 % doutent de l’objectivité des médias, 81 % rejettent la campagne vaccinale COVID (contre 69 % favorables aux vaccins en général), et 47% attribuent la perte de confiance aux « mensonges du gouvernement ».

confiance

60 % notent une « augmentation explosive des cancers », 86 % exigent une enquête. La France est « au bord de la rupture » : 71 % jugent Macron « mauvais président », 80 % voient ses actions divisives, 87 % veulent la paix en Ukraine.

Résumé
Résumé des différence Etats-Unis/France – analyse France-Soir

 

Trump, Kennedy et la paix : un alignement citoyen ?

Contre vents et marées et plus particulièrement des médias, l’administration Trump s’aligne sur ce qu’ils ont diagnostiqué et énoncé comme les besoins américains : santé restaurée via Kennedy (réformes ACIP/FDA) et paix mondiale. Son plan 28 points pour l’Ukraine, drafté par Steve Witkoff avec inputs russes/ukrainiens, propose cessions territoriales, limite armée et neutralité NATO en échange de garanties sécuritaires et 100 milliards de reconstruction (moitié pour les USA). Malgré les critiques (capitulation perçue), des progrès sont notés : réunions à Genève, appel à la déescalade russe. 87 % des Français, dans le sondage cité, soutiennent une « négociation rapide pour la paix », alignés sur Trump qui, comme en Gaza, priorise la fin des hostilités.

France-Soir, seul média historique français à avoir donné la parole à Robert F. Kennedy en 2020 (interview sur la tyrannie pandémique et vaccins mRNA), à William Binney (démontage du Russiagate comme fake news CIA), et à analyser la santé US (les États républicains pro-hydroxychloroquine ont montré une mortalité covid de 40 % inférieure en 2020) ou l’élection Biden (fraudes alléguées : 24 000 bulletins cachés en Géorgie, anomalies stats en Pennsylvanie), paierait cher ce courage en France – un « mauvais label » probable. Pourtant, il a informé, quoiqu’il en coûte, prouvant que la vérité, retardée, triomphe.

 

Deux manières de faire de la politique, deux destins nationaux

Il y a, au fond, deux façons radicalement opposées de faire de la politique quand la confiance est rompue.

La première est celle de Donald Trump : répondre directement aux besoins exprimés par sa population, assumer ses positions même quand elles sont qualifiées d’« impopulaires » ou « extrêmes » par des médias qui, depuis 2015, ont été ouvertement hostiles à son égard – jusqu’à désinformer leur propre public sur la réalité des intentions de vote.

Pendant la campagne 2024, la quasi-totalité des grands médias américains (CNN, MSNBC, New York Times, Washington Post…) ont entretenu l’illusion d’une course « très serrée » alors que les indicateurs réels – dons, participation aux meetings, paris sur Polymarket, trafic internet – montraient une avance écrasante de Trump dès l’été. Le résultat est sans appel avec une victoire avec la plus grande avance populaire depuis Reagan, malgré 95 % de couverture négative.

Trump applique aujourd’hui ce qu’il a promis, coûte que coûte : fin de la recommandation universelle des vaccins Covid, transparence FDA, restauration de la science de référence, efforts concrets de paix en Ukraine et au Moyen-Orient. Il assume le coût politique immédiat parce qu’il sait que les Américains se souviennent qui les a défendus quand le système entier les traitait de « déplorables ».

La seconde est celle d’Emmanuel Macron : bénéficier pendant huit ans de l’encensement quasi-unanime des grands médias français – « Jupiter », « Mozart de la finance », « rempart contre le populisme » – qui ont fermé les yeux sur les affaires, la dette explosive, les mensonges Covid et le Conseil de défense secret.
Quand la réalité finit par rattraper le récit – 3 300 milliards de dette, comptes publics insincères, défiance record – ces mêmes médias commencent à le critiquer… mais du bout des lèvres, sans jamais creuser les sujets qui fâchent vraiment.

Et, quand le président annonce vouloir « labelliser » les médias qui désinforment, puis, devant le tollé, fait marche arrière en prétendant « ce n’est pas ce que j’ai voulu dire », on retrouve exactement la même ligne obscure que pendant la crise Covid : décisions prises dans l’ombre, communication floue, déni, puis demi-aveux tardifs.

La France, berceau des Lumières, s’enfonce ainsi dans une nuit institutionnelle où celui qui fut porté aux nues comme un génie se révèle être le fossoyeur des comptes publics, de la parole scientifique libre et de la concorde nationale.

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Les Français l’ont compris : 71 % jugent Macron « mauvais président », 80 % estiment qu’il divise le pays, 74 % n’ont plus confiance dans le gouvernement, 64 % dans les médias. C’est une fracture profonde, presque irréversible entre un peuple qui a compris et une élite qui continue de vivre dans le déni.

D’un côté de l’Atlantique, un président qui, contre tout le système médiatique, applique ce qu’il a promis et regagne la confiance par les actes.
De l’autre, un président qui, soutenu pendant huit ans par ce même système, voit ce soutien s’effriter mollement tandis que le pays sombre dans la défiance et l’obscurité.

L’Histoire jugera qui avait vraiment le courage de regarder son peuple en face.

Nous ne sommes peut-être pas d’accord avec tout, mais face à la censure et aux mensonges, des initiatives comme le Hall of Shame rappellent : la transparence n’est pas une option, c’est un devoir. La France, au bord du gouffre, pourrait s’en inspirer avant qu’il ne soit trop tard.

 





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