Vous avez peut-être remarqué que, ces dernières années, en particulier depuis qu’Elon Musk a acquis Twitter et a inversé sa transformation pour en faire un porte-parole de la propagande gouvernementale, certains d’entre nous, rédacteurs de SOTT.net, y sommes actifs. Il a été intéressant d’observer l’évolution du débat politique et social depuis que Musk a « libéré l’oiseau », mais comme Musk lui-même l’a découvert cette année, il existe des limites à la liberté d’expression que même lui ne franchira pas. Et ces limites sont fixées par des influences qui échappent à son contrôle.
Après avoir « laissé mûrir cette idée » et commencé sa refonte de Twitter, désormais X, Musk a formulé son objectif : faire de la plateforme un « guichet unique pour les actualités et les informations, avec un rapport signal/bruit élevé », générant une forte participation des utilisateurs dans la « mise en réseau pour la vérité » et permettant ainsi « à VOUS de devenir les médias ! » Un objectif louable, certes, mais qui doit faire face à des intérêts particuliers disposant de moyens financiers considérables et exerçant leur influence par l’intermédiaire d’agences gouvernementales puissantes afin de garantir le respect de LEUR version du « réseau pour la vérité ».
Dans sa série « Conversations with Grok », publiée cette année sur son Substack Letters from the Edge of Reality, Laura Knight-Jadczyk, fondatrice de SOTT.net, a interrogé l’« IA en quête de vérité » de Musk afin de comprendre quelles sont ces limites, pourquoi des plateformes telles que X ont ces « blocages » qui semblent empêcher le passage d’informations véridiques, et pourquoi X est devenu une chambre d’écho – ou plutôt une multitude de cloisons – où la dissidence et le mécontentement, bien que virulents, restent impuissants à influencer les événements de manière positive. Si les discours dominants des corporations gouvernementales sont sur X souvent dénoncés avec succès, au bout du compte, X n’est pas vraiment une plateforme de libre expression. Vous (et des milliers d’autres personnes qui participent avec vous) pouvez résoudre n’importe quelle énigme ou « vérifier la véracité » de n’importe quel discours, mais dès que votre contenu prend de l’ampleur, des contrôles se mettent en place pour limiter fortement la visibilité de votre message auprès des autres. En apparence, vous disposez de la liberté d’expression, mais dans les faits, vous êtes censuré.
Le développement des réseaux sociaux au cours de la dernière décennie – d’abord considérés comme un espace libre, puis soumis à des réglementations gouvernementales sous prétexte de « vérification des faits et lutte contre les fausses informations », pour finalement aboutir à une « liberté d’expression, mais pas de diffusion » – se reflète dans l’évolution aux États-Unis du mouvement « MAGA ». Après avoir survécu à des tentatives d’assassinat et remporté haut la main les élections de l’année dernière, Donald Trump disposait du mandat dont il avait besoin pour « démanteler l’État profond », comme il l’avait promis à plusieurs reprises pendant sa campagne. Cependant, cela ne se produit pas, et la frustration de voir la volonté populaire absorbée par le « statu quo » de la classe politique est si décevante pour (la plupart de ?) ses partisans que même la députée MAGA la plus fidèle à Trump, Marjorie Taylor Greene, a annoncé sa démission.
À l’approche de 2025, les attentes étaient très élevées. Cette année devait être glorieuse. Trump a annoncé que son second mandat serait « le début de l’âge d’or de l’Amérique » et a promis une transparence totale et la justice pour une longue liste de crimes commis par l’État profond. Il a même évoqué l’idée d’abolir l’impôt sur le revenu et d’auditer Fort Knox. La dynamique politique derrière les « Avengers de Trump » allait réduire les prix à la consommation « dès le premier jour », rendre justice pour les crimes contre l’humanité commis par le régime dans le cadre des guerres sans fin, des armes biologiques Covid et de la tyrannie liée à la réponse à la pandémie éponyme, de la censure massive et des blocages de compte sur certaines plateformes, ainsi que des élections volées. Trump a signé un nombre record de décrets présidentiels au cours de ses 100 premiers jours. Le vice-président Vance s’est rendu à la conférence sur la sécurité de Munich et a sévèrement critiqué les dirigeants européens pour avoir soutenu l’annulation des élections en Roumanie et réprimé la dissidence politique. Le dictateur ukrainien Zelensky, qui manque de reconnaissance, a été critiqué publiquement par Vance et Trump dans le Bureau ovale (« vous n’avez pas toutes les cartes en main ! »), et Trump s’est entretenu avec Poutine au téléphone, le premier contact de ce type avec le dirigeant russe en trois ans de « S.M.O. » [Social Media Optimization, à savoir l’optimisation du contenu partagé sur les réseaux sociaux afin d’avoir un maximum de visibilité- NdT], tenant apparemment sa promesse de « mettre fin à la guerre en Ukraine ».
Cependant, onze mois plus tard, la frustration envers Trump au sein même de sa base électorale s’est accrue en raison de la crise du coût de la vie, de sa gestion imprévisible et franchement suspecte de l’affaire Epstein, de sa complaisance envers le lobby israélien, de ses attaques contre les partisans de MAGA au Congrès et au Sénat, de son manque d’intérêt apparent pour découvrir ce qui est réellement arrivé à un autre partisan, Charlie Kirk, et ses menaces belliqueuses à l’encontre du Venezuela, a sapé tout l’enthousiasme et l’espoir que la vie aux États-Unis – et donc dans l’empire élargi de la « Pax Americana » – s’améliorerait considérablement sous la présidence de Trump.
Comme toujours lorsqu’il s’agit des attentes et de Trump, l’éléphant au milieu du salon est un « État profond » constitué de réseaux ramifiés de bureaucrates permanents et de fiefs corporatifs oligarchiques, d’intérêts bien établis dont les ramifications s’étendent à travers tout l’Occident et qui travaillent sans relâche pour bloquer ou subvertir purement et simplement la mise en œuvre effective du mandat électoral de Trump. Deux événements survenus en janvier dernier apparaissent désormais comme des « coups de semonce » de la CIA, la principale « force organisatrice » derrière la présidence américaine : les incendies de forêt à Los Angeles et les doubles attentats terroristes du jour de l’An à la Nouvelle-Orléans et à Las Vegas. Le premier, qui rappelle à plusieurs égards les incendies de 2023 à Hawaï [sur l’île de Maui – NdT], a été une démonstration terrifiante de ce dont l’État profond est capable et a ainsi rappelé à tout le monde que « si Los Angeles peut brûler, la sécurité n’est garantie nulle part. ». Le second, impliquant l’explosion d’un Tesla Cybertruck devant la Trump Tower à Las Vegas, était un message plus direct adressé à Trump et Musk alors qu’ils prenaient leurs fonctions : « Vous pouvez avoir une certaine influence, mais n’oubliez pas que c’est nous qui dirigeons. »
Ce que nous avons obtenu, c’est le D.O.G.E., le « Département de l’efficacité gouvernementale » d’Elon Musk, avec Trump autorisant ce dernier à prendre des mesures radicales au sein du gouvernement fédéral, ce qui, selon eux, permettrait de réaliser des économies d’environ 200 milliards de dollars. Les révélations du D.O.G.E. ont également entraîné la fermeture d’une grande partie de l’USAID et le licenciement d’environ 15 % de l’ensemble des employés fédéraux des États-Unis. Alors que nous avons bien ri en apprenant comment l’argent des contribuables étatsuniens était dépensé dans des contrées lointaines, des quantités massives d’aide militaire ont continué à affluer en Israël et en Ukraine tout au long de l’année, prolongeant les guerres dont Trump avait hérité et auxquelles il avait promis de mettre fin, l’une d’entre elles « dans les 24 heures ». Malgré le démantèlement relatif de l’USAID, la constellation des think tanks et des « ONG démocratiques » de Washington maintient toujours l’appareil traditionnel étatsunien de changement de régime qui tente, à travers l’Eurasie, de faire pression sur les gouvernements « populistes et alignés sur Moscou » pour qu’ils changent de cap.
La crise démographique aux États-Unis, à savoir l’afflux massif de non-Étatsuniens dans le pays, reste au cœur de la politique des États-Unis. Les passages illégaux à la frontière avec le Mexique ont considérablement diminué cette année, et Trump a donc, en quelque sorte, finalement obtenu son « mur ». Cependant, sa promesse de rassembler et d’expulser des dizaines de millions de migrants illégaux du pays s’est avérée plus complexe et n’a jusqu’à présent pas entraîné de taux d’expulsion plus élevés que sous Obama ou Biden. Cela exaspère bien sûr sa base électorale, mais lorsque le nombre de clandestins est si élevé qu’il n’existe même pas de chiffre fiable et précis sur la taille réelle de la population étatsunienne, et lorsque des groupes bien financés et bénéficiant d’un soutien puissant perturbent activement les services de l’immigration et des douanes (ICE), au point de provoquer des émeutes à Los Angeles cet été, Trump risque d’aggraver la situation, en particulier dans les villes contrôlées par les démocrates. Cependant, l’augmentation des frais à 100 000 dollars pour les visas H1-B (légaux) en septembre, suivie de son annonce le jour de Thanksgiving qu’il allait « suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers monde afin de permettre au système américain de se rétablir complètement », suggère que Trump n’a pas encore renoncé à cette promesse électorale fondamentale.
Un an après la fuite de Bachar al-Assad de Damas, en mars et avril, le nouveau régime a sévèrement réprimé les partisans d’Assad parmi les Alaouites vivant sur la côte, dans une vague de violence qui a fait plus d’un millier de morts, suivie d’affrontements avec les Druzes syriens soutenus par Israël au sud de Damas. La guerre civile syrienne a été déclarée terminée, mais les anciens « vainqueurs » de l’EIIL en sont réduits à solliciter l’aide des gouvernements occidentaux, tandis qu’Israël continue de bombarder régulièrement des sites militaires syriens et que l’armée étatsunienne occupe toujours les champs pétrolifères du nord-est de la Syrie. L’ironie de voir l’héritier de l’EIIL – que Trump continue d’affirmer avoir vaincu en Syrie – régner désormais sur un pays ruiné et fragmenté semble échapper au président étatsunien, qui a accueilli en novembre le président syrien soutenu par l’Occident, Ahmed al-Sharaa, à la Maison Blanche, où Trump a présenté son eau de Cologne de marque Trump (« C’est le meilleur parfum ! ») et a accepté de lever toutes les sanctions étasuniennes contre la Syrie, ce qu’il a déclaré avoir fait à la demande d’Israël. Quelle fin grotesque, mais appropriée, pour la « guerre mondiale contre le terrorisme musulman ».
Le 2 avril, date qu’il a déclarée « Jour de la libération », Trump a lancé son plan phare visant à imposer des droits de douane sur les importations, dans le but de générer des milliards de dollars de revenus pour le gouvernement étatsunien, de rééquilibrer ou de réduire les déséquilibres commerciaux des États-Unis avec d’autres pays et de stimuler la croissance de l’industrie et de la fabrication basées dans le pays. Cela a-t-il fonctionné comme prévu ? Comme Trump pourrait le dire, « Qui diable peut le savoir ? » Il est trop tôt pour le dire, mais la confusion générale et les « négociations » frénétiques que son plan a suscitées, ainsi que les taux fluctuants, les délais en constante évolution, la liste croissante des exemptions et le fait que l’économie chinoise, sans doute la véritable « cible » de Trump, ait connu une nouvelle croissance de 5 % cette année, suggèrent que son plan est en train de s’effondrer, car les États-Unis ne sont plus vraiment en mesure de fixer les conditions du commerce mondial.
Il est devenu évident au cours de l’année 2025 que, pour Trump, c’est la seule partie du programme « MAGA » qui importe. De son point de vue, tout le reste découle de la volonté de réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis
« Ceci sera très facile à mener à bien. Et vous ne croiriez pas comment nous en sommes arrivés à ces pourcentages ! »
des chaînes d’approvisionnement mondiales dans des secteurs clés et de maximiser l’avantage économique des entreprises nationales en tirant parti de la domination militaire du pays, une domination dont il est parfaitement conscient et qui perdurera, bien qu’érodée par le développement technologique militaire croissant de concurrents tels que la Russie et la Chine. Quand il parle de « l’âge d’or de l’Amérique », il pense à « l’âge d’or » de la fin du XIXe siècle, lorsque le président McKinley a augmenté les droits de douane à 50 %. De plus, il préfère remédier à ce « déséquilibre » sans recourir à la guerre et en minimisant les pertes civiles (sauf à Gaza, car Israël reste l’exception à cette règle – nous y reviendrons plus tard).
Concernant toutes les autres promesses de campagne de MAGA – « démanteler l’État profond », mettre fin aux guerres et ne pas en déclencher de nouvelles, divulguer toutes les informations sur l’assassinat de JFK, mener une véritable enquête sur la ou les tentatives d’assassinat contre Trump, les dossiers Epstein, divulguer les informations sur l’affaire des « drones ovni » de 2024 dans le New Jersey, rendre justice aux victimes de la tyrannie Covid, retirer du marché les « vaccins à ARNm qui causent des caillots de sang » et mettre fin aux visas H-1B -, Trump est désormais au mieux ambivalent, au pire il a complètement fait volte-face. Ce qui est regrettable dans cette situation, c’est que tout ce que Trump ou n’importe quel autre dirigeant occidental peut réellement faire, c’est « gérer le déclin », et non « rendre à l’Amérique sa grandeur ». Certaines de ses « grandes ententes commerciales » conclues cette année ont du sens, mais si l’on examine les détails de nombre d’entre elles, elles ne contiennent rien de concret. Par exemple, lorsque l’UE a demandé à être exemptée des droits de douane imposés par Trump, l’« entente commerciale la plus avantageuse jamais conclue » qui en a résulté a vu la bureaucrate en chef de l’UE, Ursula Von Der Leyen, « promettre » – en grande pompe au château de Trump en Écosse – « 600 milliards de dollars d’investissements de l’UE aux États-Unis ». Cependant, l’UE n’a même pas l’autorité de signer des engagements d’investissement au nom de ses États membres ou d’entreprises privées européennes, et encore moins les fonds nécessaires pour le faire elle-même. Quoi qu’il en soit, il faudra attendre plusieurs mois – et un revirement spectaculaire à 180 degrés sur « l’affaire Epstein » – avant que le non-respect par Trump de nombreuses promesses de MAGA ne devienne évident.
En avril également, Trump a autorisé le Pentagone à lancer au Yémen des frappes aériennes contre des cibles houthies (y compris des rassemblements tribaux et des hôpitaux). Cela faisait un an que l’Opération Gardien de la prospérité, menée par les États-Unis, avait été lancée contre les Houthis, dont la résistance courageuse contre le génocide des Palestiniens par Israël leur a permis de bloquer avec succès la mer Rouge afin de contrer les expéditions vers Israël (et les intérêts maritimes détenus par ce pays). Cependant, alors que Trump tenait un discours convaincant (« Les Houthis veulent la paix parce qu’ils sont en train de se faire sévèrement battre ! »), en réalité – ce qui a été complètement censuré par le Pentagone -, les Houthis ont riposté avec force, frappant plusieurs navires étatsuniens, dont le porte-avions USS Truman, et coulant peut-être un navire plus petit. À la fin du mois d’avril, même les médias étatsuniens ont reconnu que les commandants de la marine nationale étaient réticents à entrer dans la mer Rouge, et Trump a rapidement annoncé un « cessez-le-feu », affirmant que les Houthis « avaient fait preuve d’un grand courage ». Suite au recul des États-Unis, le trafic maritime est revenu à environ la moitié de ce qu’il était avant le début du blocus des Houthis l’année dernière, mais même les impérieux États-Unis n’ont pas pu forcer les Houthis à cesser de bloquer les navires à destination d’Israël. Le monde a changé lorsque même les pays les plus pauvres, si leurs dirigeants ont le courage et l’accès à des missiles de précision, peuvent faire ravaler leur fierté aux puissants.
À la fin du mois d’avril, une panne d’électricité brève mais totale s’est produite en Espagne et au Portugal. À ce jour, les enquêtes n’ont pas permis d’en déterminer la cause, mais un rapport publié en octobre a confirmé qu’il s’agissait de la première panne jamais causée par une surtension. Bien que la dépendance excessive de l’Espagne à l’égard de l’énergie solaire « verte » et instable soit très probablement en cause, la question reste ouverte de savoir si « quelqu’un » a « poussé » le réseau électrique ibérique, peut-être quelqu’un de mécontent de la série d’annulations de contrats d’armement avec Israël et de la défense ouverte des Palestiniens par le gouvernement espagnol.
Fin avril également, une attaque terroriste perpétrée par le groupe pakistanais Lashkar-e-Taiba a causé la mort de 26 touristes indiens à Pahalgam, au Cachemire, entraînant début mai une guerre de courte durée entre l’Inde et le Pakistan, que le gouvernement pakistanais a remercié Trump d’avoir rapidement résolue. Il convient de mentionner que cette attaque terroriste a eu lieu juste après la visite du vice-président Vance au Premier ministre indien Modi à New Delhi, et qu’il s’agissait de l’attaque la plus meurtrière en Inde depuis celle de Mumbai en 2008, qui avait été « orchestrée » au nom de Lashkar-e-Taiba par David Coleman Headley, un trafiquant d’héroïne américano-pakistanais « repenti » qui travaillait également comme informateur pour la DEA. Alors, des agents étatsuniens ont-ils une fois de plus, éteint un incendie qu’ils avaient eux-mêmes allumé ?
Au début du mois de mai, un nouveau pape a été élu à la suite du décès de François : Robert Francis Prevost, le tout premier pape américain et le premier pape anglophone depuis près d’un millénaire.
À l’approche de l’été, Musk s’est publiquement opposé à Trump au sujet de l’adoption du « One Big Beautiful Bill » [Un Grand et magnifique projet de loi – NdT], qui comprenait l’essentiel des politiques fiscales et budgétaires de Trump, ainsi que des subventions importantes accordées à des intérêts particuliers. Musk l’a qualifié de « projet de loi scandaleux, rempli de dépenses inutiles » et d’« abomination répugnante », mais était-il en réalité contrarié parce que Trump souhaitait réduire les subventions gouvernementales pour les véhicules électriques, affectant ainsi son entreprise Tesla ? Musk répond par la négative, affirmant que son problème concernait l’augmentation de la dette publique étatsunienne qui en résultait, réduisant à néant toutes les économies réalisées par D.O.G.E. La dernière remarque de Musk à l’adresse de Trump, selon laquelle son nom figure « dans les dossiers Epstein », laissait présager des difficultés.
Le 12 avril, Donald Trump a entamé des négociations avec le gouvernement iranien afin de parvenir à un « accord de paix nucléaire » et de remplacer l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien qu’il avait lui-même dénoncé lors de son premier mandat. Il a également adressé à l’Iran un ultimatum de 60 jours. Personne n’y a prêté attention à l’époque, estimant que cette clause relevait simplement de l’« art de la négociation » de Trump. Entre-temps, des rumeurs circulaient sur une « rupture » entre Trump et Netanyahu, laissant fortement entendre que les gouvernements étatsunien et israélien étaient en désaccord sur ces pourparlers de paix. Cependant, il s’agissait en réalité d’une ruse. En coulisses, les États-Unis et Israël coopéraient pour lancer une attaque surprise contre l’Iran.
Publiquement, Trump effectuait une tournée dans les États du Golfe, déclarant à Riyad la fin de la « reconstruction nationale » des États-Unis et louant les riches Arabes pour s’être « enrichis à la manière arabe », une méthode qui dépend et a toujours dépendu de l’empreinte militaire massive des États-Unis dans la région, soulignée ici par la signature par Trump d’importants contrats d’armement et de haute technologie d’une valeur de près de 500 milliards de dollars. Trump a également reconnu, pour la première fois, que les Gazaouis étaient affamés par Israël.
Le 13 juin, Israël a lancé « unilatéralement » l’Opération Rising Lion contre l’Iran, bombardant des installations militaires et nucléaires et procédant à l’assassinat de hauts responsables militaires, de scientifiques du secteur nucléaire et même de personnalités politiques. À partir d’avions à réaction qui ont survolé sans encombre la Syrie, la Jordanie et l’Irak, Israël a également tué environ 1 000 civils iraniens lors de ses « frappes ciblées ». Alors que l’Iran ripostait contre Israël par des vagues de frappes de missiles contre des sites militaires, énergétiques et gouvernementaux, Israël a décidé de porter le coup fatal, manquant de peu de réussir une « frappe destinée à décapiter » le guide suprême et le président iraniens. Il est clair qu’Israël avait l’intention de provoquer un « changement de régime » et s’attendait à ce que les Iraniens se soulèvent et « parachèvent le travail ». Cependant, les Iraniens se sont bien sûr massivement mobilisés pour défendre leur pays. Les intercepteurs de missiles étatsuniens stationnés dans la région ont détruit la plupart des projectiles lancés sur Israël, et la forte censure médiatique israélienne a protégé le « prestige » d’Israël en empêchant la diffusion d’informations sur les dégâts causés par l’Iran, mais nous avons néanmoins observé des dizaines de vidéos qui ont été publiées sur les réseaux sociaux montrant les frappes les plus importantes jamais menées contre Israël.
Aussi rapidement qu’elle avait été déclenchée, Trump a mis fin à cette « guerre » en envoyant des bombardiers furtifs B-2 larguer des bombes antibunker sur les installations nucléaires iraniennes de Fordow et Natanz, puis en déclarant – sur son compte Truth Social, bien sûr ! – qu’Israël et l’Iran avaient convenu d’un cessez-le-feu – une découverte pour le gouvernement iranien – et que le programme nucléaire iranien était définitivement abandonné et que la « guerre de 12 jours était terminée ! QUE DIEU BÉNISSE LE MONDE ! » Les Iraniens ont toutefois réussi à lancer une dernière « contre-attaque », touchant avec succès le radôme de communication étatsunien de leur base aérienne d’Al Udeid au Qatar. Netanyahu n’en avait manifestement pas terminé non plus, alors quand il a renvoyé des avions israéliens vers l’Iran, Trump l’a publiquement réprimandé et a déclaré : « Ils [Israël et l’Iran] ne savent pas ce qu’ils foutent ! »
Maintenant, quelle hypothèse est la plus probable : que Trump croit réellement que l’Iran était « à quelques semaines de posséder la bombe nucléaire » et a donc accepté de faciliter une attaque israélienne contre l’Iran afin de retarder, voire d’empêcher, une telle issue ? Ou que Trump est conscient que les Israéliens ont des ambitions plus importantes au Moyen-Orient, notamment un changement de régime et probablement le chaos en Iran, et a soutenu les Israéliens uniquement dans la mesure où cela permettait de « mettre fin au programme nucléaire iranien », réussissant ainsi à empêcher une guerre plus longue et plus étendue qui aurait nécessité une implication beaucoup plus importante des États-Unis ?
Tucker Carlson lors de l’événement TPUSA en juin, où le mouvement « Noticing » a pris son essor au sein de la base électorale de MAGA.
Quoi qu’il en soit, il nous semble évident que, en dépit de l’apparente complicité de Trump avec Israël, les Israéliens sont préoccupés par le fait que la reconnaissance implicite par Trump de l’émergence d’un « ordre mondial multipolaire » – démontrée par son obsession de reconstruire l’industrie étatsunienne, de réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis des marchés étrangers pour les ressources et technologies clés, et de recentrer la « perspective géopolitique » de Washington sur ses voisins proches -, conduira tôt ou tard les États-Unis à réduire leur forte présence militaire au Moyen-Orient. En résumé, les Israéliens craignent qu’un jour ils soient « abandonnés » et ont donc passé les trois dernières années à « jouer le tout pour le tout », cherchant à détruire « l’axe de la résistance » au Moyen-Orient et à trouver une « solution finale » à leur « problème palestinien ».
Cependant cette nuance ne s’est pas traduite par un débat public éclairé aux États-Unis, où la guerre a suscité une discussion importante au sein de la droite sur le « soutien indéfectible des États-Unis à Israël », laquelle est passée du statut de « sujet marginal » à celui de débat national, et a alimenté « la grande prise de conscience », au cours de laquelle, pour la toute première fois, la nature même de la relation symbiotique (ou parasitaire ?) entre les États-Unis et Israël a été remise en question de manière significative. La réapparition des « dossiers Epstein », que Trump a soudainement qualifiés de « Canular démocrate », a considérablement accéléré le débat.
Retour au 21 février, lorsque la procureure générale Pam Bondi nous a assurés que les dossiers Epstein étaient « actuellement sur son bureau, en cours d’examen. C’est une directive du président Trump ». Trump lui-même a déclaré le 22 avril que « 100 % de tous ces documents sont en train de nous être transmis », et Bondi a déclaré au début du mois de mars que le public « obtiendrait l’intégralité des dossiers Epstein » et que « tout serait rendu public ». Précisant que l’administration Trump était consciente que ces dossiers pouvaient contenir des informations susceptibles d’incriminer gravement certaines des personnalités influentes associées à Epstein, Mme Bondi a déclaré pas plus tard que le 7 mai que ces dossiers contenaient « des dizaines de milliers de vidéos d’Epstein avec des enfants ou du matériel pédopornographique ».
Toutefois, le 18 mai, le directeur du FBI, Kash Patel, et son adjoint, Dan Bongino, deux individus qui ont profité de la notoriété acquise grâce à leur podcast « MAGA dissident » pour obtenir des postes au sein du gouvernement Trump, en s’appuyant sur de nombreuses « théories du complot autour d’Epstein » – notamment en faisant pression pour que les dossiers Epstein soient rendus publics -, sont apparus à la télévision pour déclarer timidement qu’ils avaient enquêté sur la « mort » d’Epstein en prison en 2019 et qu’ils convenaient désormais qu’Epstein s’était suicidé. Début juin, Musk, lors de sa rupture avec Trump sur les réseaux sociaux, a affirmé que Trump avait été informé en mai qu’il était cité dans les dossiers, d’où son revirement, insinuant clairement que Trump lui-même avait « eu des relations avec des mineurs ». Le lendemain, Patel est intervenu dans le podcast de Joe Rogan pour tempérer les attentes, et a déclaré : « Nous vous donnerons tout ce que nous pouvons », contredisant ainsi l’affirmation de Bondi concernant les preuves vidéo en affirmant qu’il n’avait rien vu de compromettant dans les vidéos récupérées sur l’île d’Epstein.
En juillet, le ministère de la Justice a publié une note non signée affirmant que « Epstein s’était suicidé, qu’il n’existait aucune liste de clients d’Epstein » et qu’aucune autre information ne serait divulguée. Interrogé sur ce revirement, Trump a feint le désintérêt, déclarant aux journalistes : « Vous parlez encore de Jeffrey Epstein ? Je n’arrive pas à croire que vous me posiez une question sur Epstein dans un moment pareil ! » Il a ensuite passé les deux mois suivants à éluder les questions à ce sujet en le qualifiant de « canular du Parti démocrate ».
Avance rapide jusqu’à aujourd’hui, lorsque Trump a promulgué la loi sur la Transparence des dossiers Epstein, qui exige la divulgation, d’ici Noël, de « toutes les informations issues des enquêtes fédérales sur Epstein », à l’exception de celles liées à des « enquêtes criminelles en cours » ou celles « jugées comme portant atteinte à la vie privée ». Et, comme nous le verrons probablement, ces exceptions peuvent être utilisées pour expurger de nombreuses lignes d’une page. Cependant, la question qui subsiste au sujet de ce revirement à 180 degrés qui a marqué la politique intérieure des États-Unis tout au long de l’été est la suivante : pourquoi Trump a-t-il tenté de manière peu judicieuse d’écarter le sujet pour finalement, contre son gré semble-t-il, céder à la divulgation ?
L’ancien Premier ministre israélien, ministre de la Défense et agent secret Ehud Barak entrant dans la demeure d’Epstein à Manhattan en 2016.
Les « mini-divulgations » effectuées en octobre par la Commission de surveillance de la Chambre des représentants ne sont certainement pas flatteuses pour Trump, et la médiatisation sensationnaliste de leur contenu corrobore le point que Trump semblait vouloir faire valoir cet été : les dossiers Epstein ont été, ou pourraient être, utilisés comme une arme contre lui, éclipsant ainsi son second mandat, comme l’a fait le Russiagate pendant son premier mandat, car ces documents se comptent par millions et personne ne connaît la chaîne de conservation complète de tous les dossiers issus de dizaines d’affaires pénales et civiles qui remontent à 20 ans.
La gestion controversée de cette affaire par Trump depuis juin, dans un contexte de débat public croissant sur l’influence d’Israël dans (et sur) toutes les branches du gouvernement des États-Unis, n’a fait que « confirmer » les soupçons selon lesquels Trump aurait quelque chose à cacher. Cependant, il n’est peut-être pas « l’un d’entre eux », un élitiste dévoyé qui « les aime jeunes », comme il l’a dit un jour à propos de son vieil ami Epstein. La véritable raison pour laquelle cette affaire Epstein est si explosive est qu’elle menace de révéler le chantage exercé depuis des décennies par les services de renseignement israéliens et étatsuniens sur les élites des États-Unis (et d’autres pays). La réticence de Trump à faire toute la lumière sur les dossiers Epstein s’explique par sa conscience du pouvoir de cet « État profond » et des répercussions qu’il pourrait subir – notamment une nouvelle tentative d’assassinat contre lui ou des membres de sa famille – s’il franchissait l’une de leurs « lignes rouges ».
L’impact de tout ceci est clairement visible au sein de son propre parti et de sa base électorale. Prenons, par exemple, la récente montée en popularité du commentateur d’extrême droite Nicholas Fuentes, qui a critiqué Trump tout au long de l’année « pour avoir donné la priorité à Israël plutôt qu’aux États-Unis ». Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a annoncé une pause estivale anticipée pour le Congrès afin d’éviter que le représentant Thomas Massie ne force un vote sur la divulgation des dossiers Epstein. Massie a profité de cette pause pour s’associer au représentant démocrate Ro Khanna afin de lancer une pétition de destitution, qui permet aux membres réguliers du Congrès de soumettre un vote à la Chambre, à condition d’obtenir au moins 218 signatures.
Ils avaient recueilli 217 signatures, dont celles des républicains MAGA Massie, Greene, Boebert et Mace, lorsque le président Johnson a invoqué le blocage du gouvernement pour justifier le report de la prestation de serment d’Adelita Grijalva, une députée démocrate de l’Arizona élue lors d’une élection spéciale à la suite du décès de son père, le député sortant, au début de l’année. Comme on pouvait s’y attendre, elle a signé la pétition avec ses collègues démocrates, qui croient sans doute au battage médiatique selon lequel la divulgation des dossiers Epstein nuira davantage à Trump qu’à tous les amis démocrates d’Epstein. Cela a déclenché le vote de la Chambre en novembre, que Trump a ensuite exhorté les républicains à soutenir, et la loi sur les dossiers Epstein a été adoptée à la quasi-unanimité.
Pourquoi ce changement d’avis ? Trump continue d’affirmer qu’il s’agit d’un « canular du Parti démocrate orchestré par des extrémistes de gauche afin de détourner l’attention du grand succès du Parti républicain », et sa résistance farouche à la divulgation, au point d’attaquer à plusieurs reprises ses plus fidèles députés MAGA en les qualifiant de « personnes peu recommandables, de traîtres et de faibles », place pour la première fois Trump clairement du côté opposé à celui du peuple. Il a perdu une bataille qui a duré plusieurs mois, au cours de laquelle il a soutenu la campagne visant à destituer Massie lors des élections de mi-mandat de l’année prochaine, et dans laquelle des donateurs milliardaires pro-Israël comme Miriam Adelson ont investi jusqu’à 20 millions de dollars. Cet épisode a tellement bouleversé Marjorie Taylor Greene, sa plus fidèle partisane au Congrès, qu’elle a annoncé sa démission, estimant que « notre gouvernement est irrémédiablement fracturé ».
Alors que la fusion entre la politique intérieure des États-Unis et les intérêts particuliers d’Israël – ou plutôt la révélation de cet état de fait – a provoqué la colère de Trump aux États-Unis, il a discrètement organisé début août une autre rencontre très médiatisée, cette fois avec Vladimir Poutine. Leur rencontre en Alaska a été brève et, alors que la guerre par procuration entre l’OTAN et la Russie en Ukraine se poursuit vers son inévitable conclusion, à savoir la réalisation des objectifs de la Russie, la présence du président russe sur le territoire des États-Unis pourrait encore permettre de mettre « rapidement » fin au conflit et d’amorcer un véritable « redémarrage » à long terme entre ces deux pays. Si l’optimisme de Trump à cet égard dépend du jour de la semaine où il publie sur sa plateforme de médias sociaux, tout au long de l’année, les responsables russes et étatsuniens sont généralement restés optimistes quant aux perspectives d’une paix véritable.
Le problème survient, comme nous l’avons observé à plusieurs reprises en 2025, lorsque les dirigeants européens (y compris le Britannique Starmer) s’impliquent immédiatement dans la situation et « exigent » – « au nom de l’Ukraine » – que leur version de la « paix » soit mise en œuvre. Or, leur version de la « paix » est en réalité une nouvelle guerre sans fin. Dépourvus de mandat populaire dans leur pays, ils comptent tous sur le maintien de la cohésion de l’Union européenne et le soutien de puissants donateurs bancaires et industriels, ainsi que sur des artifices tels que « les drones russes qui traquent l’Europe ». Ils sont déterminés à faire entrer l’Ukraine dans l’UE et l’OTAN, tandis que la Russie est déterminée à l’en empêcher. Ils ne peuvent imposer leur volonté sur le champ de bataille, où la Russie continue de gagner. Ils font donc pression sur Trump pour qu’il maintienne l’implication des États-Unis. Ils le qualifient même de « papa ».
Croient-ils réellement à leur propre propagande concernant cette guerre ? Que la Russie subit plus de pertes humaines que l’Ukraine et que son économie en souffre par voie de conséquence ? Car la vérité qu’ils dissimulent, ou refusent d’admettre, est que le rapport entre les pertes ukrainiennes et russes est plus proche de 15 pour 1, en faveur de la Russie. Tout au long de l’année, le nombre de cadavres échangés par chaque camp a révélé la réalité. L’espace médiatique européen est devenu extrêmement uniforme, sclérosé et paranoïaque, le régime européen imposant une censure massive du point de vue russe (et de tout ce qui peut être considéré comme « pro-russe »), parallèlement à une augmentation du nombre d’arrestations ciblées pour « pensée incorrecte ». Les ambitions des dirigeants européens deviennent de plus en plus délirantes, puisqu’ils en viennent à avertir les citoyens que « nous serons nous aussi en guerre avec la Russie d’ici 2030 », tout en évoquant l’idée d’envoyer des troupes de l’OTAN dans « notre » Ukraine occidentale.
Toutefois, il s’agit au bout du compte d’une vaste manœuvre visant à maintenir le mythe selon lequel la Russie de Poutine est « notre » ennemi extérieur, ce dont ils ont besoin pour réprimer la dissidence politique dans leur pays, tout en redirigeant l’argent des contribuables vers les bénéficiaires de la générosité du gouvernement : certaines entreprises internationales du secteur militaro-industriel. Les priorités des dirigeants européens sont claires lorsque l’on examine le cas de la France, qui a vu cinq Premiers ministres se succéder en moins de deux ans, et dont le parlement paralysé ne parvient pas à adopter un budget parce que Macron souhaite réduire considérablement les dépenses sociales et réorienter les économies réalisées vers les dépenses militaires.
Pendant ce temps, l’intégration eurasienne et le changement tectonique dans l’équilibre mondial des pouvoirs, qui se déplace de l’Ouest vers l’Est, se poursuivent à un rythme soutenu, les entreprises de fret chinoises et russes ouvrant de nouvelles lignes ferroviaires vers l’Iran. Ces trois pays étaient au premier plan lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai qui s’est tenu en Chine début septembre, aux côtés du Premier ministre indien Modi, vu en train de plaisanter avec Xi et Poutine. Cela a provoqué une vague d’inquiétude parmi les dirigeants occidentaux, qui se demandent pourquoi leurs plans visant à maintenir l’Inde et la Chine séparées ont apparemment échoué, tandis que Trump a déclaré : « Il semble que la plus profonde et ténébreuse Chine ait réussi à rallier l’Inde et la Russie à nos dépens. » La gigantesque parade militaire qui a suivi à Pékin, commémorant le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, a réuni 28 dirigeants mondiaux et a rassemblé pour la première fois Poutine, Xi et Kim. (Comparons et contrastons avec la triste parade militaire de Trump le 4 juillet à Washington, un événement qu’il vaut mieux oublier !) L’image de cet événement a également irrité Trump, qui a envoyé un message à Xi via Truth Social : « Veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong Un, alors que vous conspirez contre les États-Unis. » Poutine a ri et a répondu avec courtoisie que personne parmi les personnes présentes n’avait de mauvaises choses à dire sur le président des États-Unis.
Début septembre également, le ministère de la Défense des États-Unis a été rebaptisé « ministère de la Guerre ». Cette appellation était celle qu’il portait avant la Seconde Guerre mondiale, un symbole intéressant au regard de la fin ou du recul de la « Pax Americana » mondiale, à mesure que la multipolarité progresse. Les critiques ont tourné cette décision en dérision, comme ils l’avaient fait pour le « changement de nom » du golfe du Mexique en golfe d’Amérique par Trump, et pour ses menaces à demi-sérieuses envers le Canada et le Groenland plus tôt dans l’année, mais ils passent à nouveau à côté de l’enjeu stratégique de la « posture agressive » de Trump envers ses voisins proches : Le gouvernement Trump reconnaît tacitement la réalité objective de la multipolarité mondiale émergente qui annonce la fin de l’hégémonie étatsunienne au profit de « sphères d’influence régionales ».
Voilà qui nous amène à « notre » Vénézuela. Les frappes de missiles de Trump contre les « narco-terroristes » dans les Caraïbes, qui ont débuté en septembre, ainsi que le déploiement massif de forces militaires étatsuniennes au large des côtes vénézuéliennes, ne visent manifestement pas à « mettre fin au trafic de drogue ». Il s’agit d’un prétexte, et de nombreux responsables aux États-Unis ont clairement déclaré que ce qu’ils souhaitent réellement, c’est « le départ de Maduro ! ». Le Vénézuela possède les plus grandes réserves de pétrole au monde, mais la plupart des gens ne l’associent pas aux riches États pétroliers arabes. En effet, ses gisements pétroliers restent en grande partie inexploités en raison des rigoureuses sanctions étatsuniennes imposées depuis des décennies, car depuis 25 ans, les gouvernements vénézuéliens refusent de se plier aux exigences de Washington D. C. Hugo Chavez est arrivé au pouvoir en promettant de faire de son pays le riche État pétrolier qu’il devrait être, dont les revenus profiteraient à l’ensemble de la population plutôt qu’à une poignée de personnes extrêmement riches. Depuis lors, l’oligarchie locale a collaboré étroitement avec la CIA pour tenter de « changer le régime » du Vénézuela et le ramener à la situation qui prévalait avant 1999. Elle a tout mis en œuvre pour y parvenir : multiples révolutions colorées, fraudes électorales, tentatives d’assassinat (probablement couronnées de succès dans le cas de Chávez, décédé d’un cancer agressif), manipulation monétaire, sanctions, blocus… et même le parachutage d’un prétendant au pouvoir, déclaré nouveau dirigeant du pays !
Cependant, Nicolás Maduro, le successeur populaire de Chávez, est resté ferme. Maduro apprécie même Trump, et les deux hommes ont coopéré plus tôt cette année pour libérer des « prisonniers de guerre » étatsuniens (des agents de la CIA qui avaient été arrêtés au Vénézuela alors qu’ils menaient des opérations secrètes). Nous savons que Maduro a récemment contacté Trump et lui a proposé une « coopération maximale » afin d’éviter la guerre, ce à quoi Trump a répondu : « C’est parce qu’il sait qu’il ne faut pas déconner avec les États-Unis ». Alors, quel est le problème de Trump avec Maduro ? Pourquoi ne peut-il pas simplement conclure des « accords avantageux » avec lui et permettre aux multinationales des États-Unis d’extraire et de raffiner le pétrole vénézuélien, créant ainsi une situation « gagnant-gagnant » pour les deux pays ? Parce que, pendant que les États-Unis passaient des décennies à garder le pétrole vénézuélien « en réserve », des entreprises chinoises et russes ont répondu à l’appel de Caracas et sont intervenues pour développer leurs champs pétroliers. Qui plus est, elles ont vendu aux Vénézuéliens de nombreuses armes. Nous nous retrouvons donc dans une situation qui rappelle la crise des missiles cubains de 1963, Trump souhaitant « les écarter par la force » de « notre arrière-cour ».
Sur ce sujet, il est difficile de distinguer Trump des partisans du « monde unique » de la CIA. Trump pense sincèrement que financer des coups d’État et « reconstruire des nations » à travers le monde est insensé, mais lorsqu’il s’agit de l’Amérique latine, il partage le point de vue de l’ancien ordre. Leur synchronisation était évidente lorsque Trump a pratiquement exigé qu’on lui décerne le prix Nobel de la paix cette année, mais il a été écarté au profit de María Machado, la « leader de l’opposition politique vénézuélienne » choisie par la CIA. Pourtant, une guerre contre le Vénézuela est loin de correspondre à la compréhension commune qu’avaient les partisans de Trump sur la façon de traiter la dépendance chronique de leur pays aux drogues dures. Les personnes bien informées savent que le seul véritable « danger clair et présent » pour les États-Unis à cet égard sont les cartels mexicains et leur alliance contre nature avec les agences de renseignement étatsuniennes.
L’événement le plus démoralisant pour les partisans de MAGA cette année a sans aucun doute été l’assassinat brutal à ciel ouvert de Charlie Kirk, activiste politique, influenceur de droite et « conseiller jeunesse » de Trump. La version officielle de ce qui lui est arrivé est manifestement fausse, et la plupart des gens n’y croient pas. Nous ne pensons pas du tout qu’il ait été touché par la balle d’un tireur embusqué. Son micro-cravate aurait plutôt été spécialement équipé d’une charge creuse qui lui a transpercé le cou et l’a tué sur le coup. Celle-ci aurait été déclenchée à distance, synchronisée avec le tir réel (mais celui-ci peut-être à blanc) d’une ou plusieurs balles afin de produire le bruit des coups de feu et de masquer la véritable arme. Si un membre de son service de sécurité a pu faire en sorte que ce micro soit installé sur lui, il a également pu ensuite faire disparaître ce qu’il en restait, garantissant ainsi un assassinat professionnel « intraçable ».
Quant au mobile, « l’Internet » l’a assez rapidement identifié. Presque immédiatement, en fait. Alors que les autorités fédérales ont passé trois jours à préparer leur version des faits et à trouver un bouc émissaire, des internautes anonymes ont rapidement rassemblé des preuves contextuelles convaincantes indiquant que Kirk était en train de subir une transformation qui le conduirait à « se séparer » de « l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours », ce que nous entendons par là étant la tendance actuelle des chrétiens étatsuniens à soutenir aveuglément et sans discernement Israël, quelles que soient ses actions et celles de l’armée des États-Unis en son nom. En bref, Kirk commençait à réfléchir.
Cela ne signifie pas pour autant que « le gouvernement israélien a tué Kirk » – même si son Premier ministre n’a pas dissipé les soupçons après avoir immédiatement et avec force souligné « l’amour indéfectible de Kirk pour Israël », et déclaré non pas une, mais DEUX FOIS qu’Israël n’avait pas tué Kirk ! « Les coupables s’enfuient lorsque personne ne les poursuit. » Aussi influent que Kirk ait pu être, il ne l’était pas autant que Trump et d’autres dirigeants du mouvement MAGA. Kirk a été assassiné en partie à cause de son potentiel à nuire à l’alliance entre les États-Unis et Israël, s’il avait continué à utiliser la plateforme de son organisation pour donner la parole à d’autres personnes qui « remarquent » également beaucoup de choses. Mais il a aussi été assassiné dans le but de produire l’effet même que son meurtre a eu : attiser les tensions entre la gauche et la droite, donner un coup de pouce à la « guerre culturelle » et, par conséquent, freiner la conciliation populiste entre la gauche et la droite contre l’oligarchie des États-Unis et ses structures « profondes » bien établies. Enfin, « biper » Kirk avec un « dispositif spécial » placé sur sa gorge était également un moyen d’« envoyer un message » à d’autres personnes ayant le même potentiel d’utiliser leur voix pour révéler des vérités au grand public, notamment Tucker Carlson et Candace Owens, qui comptent désormais parmi les podcasteurs les plus populaires.
Par conséquent, libre à vous de dire « Israël est responsable », mais ne prétendez pas qu’Israël puisse réquisitionner des avions du gouvernement égyptien pour transporter des assassins et des agents secrets – via Paris – vers des bases aériennes étatsuniennes stratégiques afin de « se débarrasser de ce prêtre gênant » sans que la partie étatsunienne de cette alliance – qui dépasse largement Israël en taille – n’en soit non seulement informée et ne l’approuve, mais ait peut-être même commandité l’opération. L’« État profond » s’étend sur les deux pays, et aucune « prise de conscience » ne peut expliquer la participation délibérée de non-juifs à des complots contre le peuple des États-Unis et l’humanité en général.
Si « Israël » a été la première réponse qui est venue à l’esprit de la plupart des gens lorsque Kirk a été éliminé, c’est en partie parce que, dans les trois jours qui ont précédé, Israël avait bombardé six pays différents : Gaza, bien sûr, mais aussi le Liban, la Syrie, la Tunisie, le Qatar et le Yémen. Lors de ces bombardements, ils ont même éliminé le Premier ministre yéménite. Au Qatar, ils ont tenté d’éliminer l’équipe de négociation du Hamas en réponse à la pression exercée par Trump pour libérer tous les otages israéliens restants à Gaza. En Tunisie, ils ont attaqué avec des drones plusieurs bateaux de la flottille Global Sumud, une initiative courageuse menée par des centaines de militants bénévoles, dont l’indomptable Greta Thunberg, pour apporter une aide humanitaire à Gaza dans le cadre du plus grand convoi civil de ce type jamais organisé.
Ainsi, lorsque Kirk a été assassiné, Israël était dans tous les esprits, comme cela avait été le cas, avec une intensité croissante, tout au long de l’année. Les Étatsuniens ne pouvaient pas ne pas remarquer les quatre visites de Netanyahu à Washington D.C., ses « guerres sur sept fronts » qui nécessitait que les États-Unis bombardent l’Iran, les preuves omniprésentes sur les réseaux sociaux qu’Israël utilise la famine comme arme de guerre contre les Palestiniens, et les efforts considérables déployés par la classe politique et les médias pour dissimuler la vérité selon laquelle Jeffrey Epstein travaillait pour les services secrets israéliens.
Et cette « grande prise de conscience » des actes répréhensibles commis par et pour Israël, et au nom de la religion qui plus est, se poursuivra quelle que soit l’influence que les milliardaires sionistes achètent et exercent. Les manœuvres théâtrales écœurantes qui ont entouré le « plan de paix pour Gaza » de Trump lors de sa visite en Israël et en Égypte en octobre, au cours de laquelle il a proclamé une « paix éternelle » et recueilli des signatures et des promesses vides, contrastent fortement avec la réalité d’un holocauste continu qui ne s’arrêtera pas tant qu’Israël ne sera pas stoppé. Mais qui le fera ? Même ceux qui sympathisent avec les Palestiniens ne semblent pas saisir l’ampleur de ce qui s’est passé à Gaza : le nombre réel de morts à ce stade est probablement d’un million de personnes. Non seulement Israël a violé le « cessez-le-feu » à des centaines de reprises, mais a également raccourci la « ligne jaune » arbitraire délimitant le retrait supposé des forces israéliennes de son « aire de mise à mort », confinant la population restante dans une zone qui représente à peine la moitié de la bande de Gaza originelle.
Charlie Kirk a tenté d’avertir Trump qu’il perdait le soutien des jeunes Étatsuniens à Israël et que cette question entraînerait un changement de perception susceptible de compromettre l’héritage de Trump et de mettre fin à « l’alliance indestructible » lors des prochaines élections. L’État profond anticipe manifestement cette situation, et les organisations sionistes et « chrétiennes » recourent donc à des mesures désespérées – pour l’instant, de simples insultes et vagues menaces – afin de contenir la marée. Historiquement, Israël a toujours répondu à la dissidence palestinienne par des campagnes d’assassinats ciblés, pour lesquelles il devait inciter les Palestiniens à s’engager dans la voie de la résistance armée afin de justifier la répression militaire de l’État. Si cette méthode meurtrière de « gouvernance des indigènes » devait être transposée dans la stratégie « anti-insurrectionnelle » du gouvernement étatsunien, une « intifada » aux États-Unis serait-elle envisageable ?
Les changements terrestres sont imminents
Comme nous l’avons toujours soutenu, le climat et la planète elle-même reflètent généralement, au fil du temps, l’état des affaires humaines. Et l’état des affaires humaines, comme nous l’avons vu plus haut, est pour le moins précaire. Ceux d’entre vous qui suivent nos Résumés mensuels des changements terrestres en vidéo ont certainement remarqué la récurrence d’inondations « record » – parfois très localisées, parfois étendues et régionales – dans les lieux mêmes où des records ont récemment été battus. L’été dernier, le Service météorologique national des États-Unis a émis le plus grand nombre d’alertes aux inondations à l’échelle nationale depuis qu’il a commencé à le faire il y a quatre décennies. La Thaïlande connaît actuellement des inondations « qui ne se produisent qu’une fois tous les 300 ans » et ce n’est qu’un événement parmi une série plus large de précipitations extrêmes qui ont touché toute l’Asie du Sud-Est en octobre et novembre.
Le climat terrestre est un système complexe, bien entendu, et de nombreux facteurs entrent en jeu. Les partisans du réchauffement climatique ont raison lorsqu’ils affirment que la chaleur est un facteur majeur à l’origine de l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, mais ils négligent ou minimisent la source de cette chaleur supplémentaire : elle provient du cœur de la planète, ce qui perturbe les cycles de circulation océan-atmosphère et produit des « vagues de chaleur marines ». Nous en avons observé une en Méditerranée pendant l’été, et maintenant dans les eaux au large de l’Asie du Sud-Est. Donc oui, les épisodes de chaleur extrême sont en augmentation, mais non, cela ne signifie pas que les émissions de CO2 d’origine humaine en sont la cause. Le « réchauffement climatique » fait apparemment partie du cycle expérientiel humain. Ainsi, l’ « accélération » des événements géopolitiques chaotiques et des tendances sociales à la baisse se reflète dans l’augmentation des phénomènes climatiques et terrestres extrêmes, dont la cause principale est le réchauffement interne de la planète.
Ce qui provoque le réchauffement de la planète est sans aucun doute encore plus complexe, mais la réponse implique très probablement la dynamique du noyau et du manteau, l’interaction de la Terre avec le Soleil et celle de ce dernier avec les comètes (et d’autres corps célestes). Notre Soleil s’est dernièrement montré agité, de façon significative. En 2015, les scientifiques prévoyaient que le cycle solaire 25, comme le 24 avant lui, serait relativement faible en termes d’activité des taches solaires et donc de tempêtes solaires et géomagnétiques affectant la Terre. Cependant, alors que nous atteignons le pic du cycle 25 cette année, l’activité solaire s’est avérée beaucoup plus intense et inhabituelle que prévu. Au début de novembre et au milieu de ce mois, la Terre a été directement touchée par plusieurs éjections de masse coronale (EMCs) résultant d’une série de six éruptions solaires de classe X, dont deux de classe X5.1 et X4, les plus fortes de ce cycle, qui ont provoqué des tempêtes géomagnétiques, des aurores boréales spectaculaires et de fortes interruptions des communications radio en Afrique et en Europe.
Nous soupçonnons que la cause immédiate de ces récentes conditions météorologiques spatiales intenses est la comète 3I/Atlas. Classée comme « comète interstellaire » et découverte seulement en juillet, Atlas continue d’étonner les astronomes alors qu’elle tourne autour du Soleil. Pour une raison étrange, la presse a décidé de relayer la théorie fantaisiste d’un astronome de Harvard selon laquelle il s’agirait en réalité d’un vaisseau mère extraterrestre déguisé en comète. Peut-être seraient-ils moins « mystifiés » par la raison pour laquelle Atlas a « soudainement développé une queue », puis une « jet [anti-queue – NdT] vers le Soleil » s’ils prêtaient réellement attention à l’interaction entre Atlas et le Soleil. Conformément au « modèle de comète à décharge plasma »» du professeur James McCanney, le Soleil a commencé à « s’agiter » au moment même où Atlas s’en est approché, « déchargeant » le Soleil et provoquant d’énormes éruptions de plasma non seulement en direction de notre planète, mais aussi en direction de la comète, ce qui a modifié sa trajectoire. Il s’agit là de la capacité d’action à distance des comètes, qui est TOUJOURS complètement ignorée par les médias grand public, alors même que la comète a visiblement, en temps réel, provoqué des éjections de masse solaire et des tempêtes géomagnétiques ici sur Terre !
En octobre 2019, des astronomes ont annoncé que Saturne comptait 20 nouvelles lunes, portant son nombre total à 82. En 2023, ils en ont découvert 62 autres, portant le total à 145. Et en mars de cette année, 128 autres. Officiellement, la géante gazeuse possède désormais 274 lunes ! Bien entendu, il ne s’agit pas vraiment de « lunes », mais plutôt de roches spatiales récemment capturées dans l’orbite de Saturne. Certaines d’entre elles pourraient bien sûr, un jour, devenir de véritables lunes, mais leur véritable importance réside dans le fait qu’elles indiquent presque certainement une augmentation du nombre de comètes et de débris cométaires qui parviennent dans le Système solaire interne.
Les médias ne cessent de nous rassurer en affirmant qu’ici, sur Terre, nous n’avons rien à craindre des débris cométaires, mais essayez d’expliquer cela aux trois astronautes chinois qui se sont temporairement retrouvés bloqués lorsque des « débris spatiaux » ont récemment percuté leur capsule de retour, ou au pilote qui a été contraint de se dérouter vers Salt Lake City lorsque le cockpit de son avion United Airlines a été touché par des micrométéorites quelque part au-dessus de Moab, dans l’Utah, aux États-Unis. Le risque d’« impact direct » de roches spatiales reste statistiquement faible, mais Airbus a récemment rappelé des milliers de ses avions A320 pour une mise à jour logicielle après avoir découvert que les intenses radiations provenant des récentes tempêtes solaires avaient probablement causé un dysfonctionnement du système informatique embarqué d’un A320 JetBlue en route de Cancún, au Mexique, vers Newark, dans le New Jersey, aux États-Unis, provoquant une brusque plongée de l’avion, qui a blessé 15 passagers et nécessité un atterrissage d’urgence en Floride.
Le monde ne touche pas à sa fin, mais il est certain qu’il va traverser une période de turbulences, alors veuillez attacher vos ceintures et profiter du voyage !
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