Deux pays, deux approches : transparence américaine versus opacité française sur les risques des vaccins COVID-19
Dans un contexte où la confiance en les institutions sanitaires est ébranlée par des années de pandémie covid, les décisions des autorités de santé prennent une dimension cruciale. Le 12 décembre 2025, l’agence américaine Food and Drug Administration (FDA) annonce une mesure majeure : l’ajout imminent d’un avertissement « boîte noire » – le plus grave niveau d’alerte – sur les vaccins COVID-19 à ARNm (comme ceux de Pfizer et Moderna). Cette initiative, orchestrée par le Dr Vinay Prasad, directeur du Center for Biologics Evaluation and Research, met en lumière des risques graves, notamment chez les enfants. À l’opposé, en France, la publication récente d’une étude par le groupement Epi-Phare, censée rassurer sur la sécurité à long terme de ces mêmes vaccins, est entachée de critiques virulentes pour ses biais méthodologiques et son manque de transparence.
Deux nations, deux philosophies : l’une qui priorise l’alerte aux patients, l’autre qui semble privilégier une communication institutionnelle au détriment de l’intégrité scientifique. Le pays de Louis Pasteur, pionnier historique de la vaccination, accuse un retard alarmant dans la course à la vérité, aggravé par des nominations controversées et une désinformation institutionnelle.
L’initiative américaine : une alerte sans fard sur les risques pédiatriques
Aux États-Unis, la FDA franchit un cap symbolique en décidant d’apposer un avertissement en boîte noire sur les vaccins COVID-19, une mesure réservée aux risques potentiellement mortels ou invalidants. Selon des sources internes relayées par CNN, cette décision, attendue d’ici fin 2025, vise à informer les patients des dangers tels que la myocardite (inflammation cardiaque) et la péricardite, particulièrement chez les jeunes garçons et hommes de 12 à 24 ans. Un mémo du Dr Prasad évoque au moins 10 décès d’enfants post-vaccination, en cours d’investigation, soulignant un signal ignoré depuis 2021.

Cette approche n’est pas une remise en cause globale des vaccins – qui auraient, selon des estimations très controversées, évité près de 20 millions (le chiffre que certains avancent est négatif) de morts mondiaux en leur première année – mais une reconnaissance nuancée des risques rares mais réels. « Les risques doivent être pesés contre les bénéfices, surtout pour des groupes spécifiques », explique un expert cité par CNN. Des voix critiques, comme celle de l’ex-fonctionnaire fédéral, avertissent cependant d’un « harcèlement par mille coupures » qui pourrait alimenter l’hésitation vaccinale. Malgré les questions sur l’intégrité scientifique, les essais cliniques et de plus en plus de problèmes identifiés et quantifiés dans des études, Moderna et Pfizer continuent à défendre vigoureusement la sécurité de leurs produits, notant l’absence de nouveaux signaux chez les enfants ou les femmes enceintes après plus d’un milliard de doses.
Cette transparence, bien que controversée – certains y voient une influence politique –, illustre une volonté de processus public, malgré de nombreuses barrières à franchir pour faire émerger la véritable information scientifique : consultations d’experts, divulgation de données brutes. Elle protège les patients en les informant pleinement, alignée sur les principes éthiques comme le consentement éclairé.
La réponse française : l’étude Epi-Phare sous le feu des critiques pour ses biais
De l’autre côté de l’Atlantique, la France opte pour une posture rassurante. Le 4 décembre 2025, Epi-Phare – un groupement piloté par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM) – publie dans JAMA Network Open une étude sur 28 millions d’adultes (18-59 ans) suivis quatre ans. Conclusion : pas d’excès de mortalité toutes causes chez les vaccinés ARNm (rapport de risque HR de 0,75, soit une réduction apparente de 25 %), et même une baisse pour les formes graves de COVID-19.
Pourtant, cette étude, saluée par les autorités comme « la première au monde » sur le long terme, est immédiatement attaquée pour ses biais méthodologiques. Des analyses indépendantes, notamment relayées par France-Soir, pointent un « biais de cadrage et de selection » majeur : les personnes sélectionnés dans l’étude l’étaient sur la base d’un soin enregistré en 2020 – année avec deux confinements qui n’est pas la meilleure année pour établir une base d’accès aux soins. En effet, cette année, la plupart des gens en bonne santé n’ont pas eu accès aux soins et donc cette étude présente un premier biais de sélection. On vous fait croire que c’est un échantillon représentatif des Français mais cela ne l’est pas.

Les autres reproches incluent « l’effet healthy vaccinee » (les vaccinés sont souvent plus sains initialement), l’exclusion des six premiers mois post-vaccin pour éviter le « biais de temps immortel » (mais occultant les risques aigus), et un modèle statistique (Cox) inadapté aux risques concurrents. L’échantillon du Système national des données de santé (SNDS) ignore les plus précaires, et les ajustements sur 41 covariables ne corrigent pas un « résidu de confusion massif ». Des experts comme les Pr Zizi et Rentier dénoncent six ou huit biais structurels invalidant les conclusions, prédisant une rétractation rapide.
Malgré ces failles, Santé Publique France (SPF) et les médias traditionnels relaient l’étude sans nuance, amplifiant une « désinformation institutionnelle qui frôle la tromperie », selon un expert. A titre d’exemple sur la désinformation de SPF, un baromètre 2023 recyclé en 2025 (échantillon de 3 007 personnes sur 15 mois) prétend que 84 % de Français seraient favorables à la vaccination en 2025, occultant la défiance croissante (51 % jugent la gestion COVID mal gérée, selon un sondage France-Soir/BonSens.org).

Le retard français : désinformation institutionnelle et nominations controversées
Ce contraste n’est pas anodin. En France, la transparence patine, minée par des structures comme SPF, accusée de manipuler les stats pour promouvoir la vaccination sans accès aux données brutes (mortalité par statut vaccinal et âge, refusée depuis 2022 malgré une pétition sénatoriale). La mission Neuder sur la désinformation en santé, lancée sous Catherine Vautrin, incarne ce paradoxe : confiée à des experts comme Mathieu Molimard, Hervé Maisonneuve et Dominique Costagliola, accusés d’avoir diffusé eux-mêmes de la désinformation (soutien à l’étude rétractée Pradelle-Lega sur l’hydroxychloroquine causant 17 000 morts, affirmation infondée que les vaccins stoppent la transmission).
France-Soir qualifie cela de « pari risqué pour la vérité » : ces figures, liées à des politiques coercitives (pass sanitaire, obligations), ignorent les débats légitimes sur les traitements précoces ou les risques mRNA (myocardites, cancers potentiels). Sans pluralisme ni divulgation des contrats vaccinaux, cette mission risque d’approfondir la fracture sociétale, violant les conventions d’Oviedo et Helsinki sur le consentement.
Vers une intégrité scientifique restaurée ?
Les États-Unis, malgré leurs failles, optent pour l’alerte proactive, protégeant les patients au prix d’un débat vif. La France, berceau de Pasteur, semble piégée dans un scientisme opaque, où biais et nominations partisanes érodent la confiance et les Américains qui osent s’attaquer à la transparence et à l’intégrité scientifique en demandant des preuves et des données se font immédiatement traiter de « complotistes ». En témoigne le traitement médiatique réservé au ministre de la Santé Robert Kennedy Jr qui se fait constamment attaquer dans les médias français ou par des médecins de plateaux non scientifiques comme le Dr Marty ou le Dr Cymes, alors qu’ils ne lui ont jamais donné la parole. Plus encore, ces personnes ou médias sont incapables de rapporter avec précision, que Kennedy et son équipe ne font que demander les preuves des fabricants de médicaments et l’application des mêmes critères d’évaluation pour les vaccins que pour les autres médicaments. La France est donc réellement à la traine, et la confiance en berne, entrainant une chute de l’adhésion à la vaccination de manière générale et de la vaccination Covid encore plus puisque 81% déclarent ne pas vouloir se faire vacciner !

Et 47% citent les mensonges du gouvernement comme cause de cette perte de confiance.

Pour rattraper ce retard, il faut : publier les données brutes, inclure des experts pluralistes, et prioriser l’éthique sur la narrative. Les patients méritent mieux que des opacités institutionnelles ; ils méritent la vérité, pour une vaccination éclairée et non imposée. Dans cette course, la transparence n’est pas un luxe, mais une urgence vitale.