La patronne du MI6, aux racines ukrainiennes, sonne l’alarme face à la Russie


La cheffe du MI6 britannique en PLS…

À l’heure de la première mort d’un soldat britannique en service actif publiquement confirmée en Ukraine, Blaise Metreweli, doit souligner lundi dans son premier discours public l’importance de la « maîtrise des technologies » pour lutter contre les menaces émanant de la Russie et d’autres acteurs hostiles qui ont ouvert une nouvelle « ère d’incertitude ».

L’ère James Bond semble être de retour

« La ligne de front est partout » du fait de ces menaces hybrides, doit déclarer Mme Metreweli, selon des extraits de son discours transmis par le gouvernement.

Devenue cet automne la première femme à la tête du renseignement extérieur britannique, elle doit s’exprimer publiquement pour la première fois depuis sa nomination, lundi après-midi au quartier général du MI6 à Vauxhall, à Londres.

« L’exportation du chaos est une caractéristique et non une exception de l’approche russe en matière d’engagement international, et nous devons nous préparer à ce que cela continue jusqu’à ce que (le président russe Vladimir) Poutine soit contraint de revoir sa stratégie », doit-elle notamment affirmer.

Cette ex-directrice générale de la division Innovation et Technologie du MI6, doit insister sur le fait que « la maîtrise des technologies doit imprégner tout » le travail des services de renseignement.

« Pas seulement dans nos laboratoires, mais aussi sur le terrain, dans nos techniques opérationnelles et, plus important encore, dans l’état d’esprit de chaque agent. Nous devons être aussi à l’aise avec les lignes de code qu’avec les sources humaines », doit-elle faire valoir.

Face à une Russie « agressive, expansionniste et révisionniste », le soutien du Royaume-Uni à l’Ukraine sera « indéfectible », doit aussi insister la dirigeante de 48 ans, dont la famille est originaire d’Europe de l’Est… Son beau-père (stepfather), David Metreweli a épousé sa grand-mère paternelle après avoir fui l’Ukraine occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Son père biologique portait initialement le nom Dobrowolski (d’origine ukrainienne), avant d’adopter Metreweli.

Comme d’autres pays d’Europe, le Royaume-Uni a connu une hausse de 50 % de « cyberattaques d’ampleur significative » d’août 2024 à août 2025, selon un récent rapport du Centre national pour la cybersécurité, qui pointait notamment les menaces venant de Russie, de Chine, d’Iran ou de Corée du Nord.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, doit se rendre lundi à Berlin pour une nouvelle réunion avec d’autres dirigeants européens et Volodymyr Zelensky, à l’issue d’une nouvelle session de discussions entre le président ukrainien et les négociateurs américains pour conclure un accord de cessez-le-feu.

La menace russe figure également en bonne place du discours que doit prononcer plus tard lundi le chef d’état-major des armées du Royaume-Uni, Richard Knighton, devant le cercle de réflexion Rusi, spécialisé dans la défense.

Il doit appeler à la « résilience nationale » face aux « menaces croissantes » contre le Royaume-Uni et l’Otan.

La semaine dernière, le ministère de la Défense a annoncé l’unification du renseignement militaire derrière une seule entité baptisée Military Intelligence Service (MIS) pour faire face à l’augmentation des « actions hostiles ».





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