La République des mignons – Les mignonnes de combat du « quoiqu’il en coûte » sans limites si cher à Emmanuel Macron, mais c’est le peuple qui paie !


Résumé pour les pressés :  Les mignonnes de combat : fidélité aveugle et addition salée pour le peuple françaisDans la République macronienne, théâtre d’une cour moderne où le glamour le dispute à l’arrogance, quatre femmes ont incarné avec zèle le rôle de favorites intransigeantes : Marlène Schiappa, Élisabeth Borne, Valérie Hayer et Nathalie Loiseau. Surnommées ici les « mignonnes de combat », elles ont défendu leur prince avec une loyauté féroce, brandissant réformes impopulaires et passages en force au nom d’un « quoiqu’il en coûte » sans limites. Mais comme dans les cours royales d’antan, l’éclat des favorites finit souvent par révéler les ombres du royaume : scandales, bourdes et impunité, tandis que l’addition est toujours présentée au peuple.

Marlène Schiappa, flamboyante et médiatique, a marqué les esprits par son fonds Marianne, cette enveloppe de 2,5 millions d’euros censée lutter contre le séparatisme et qui s’est transformée en gouffre opaque. Plus de 350 000 euros ont atterri chez des proches sans contrôle sérieux, déclenchant enquête judiciaire et rapports accablants. Sa une de Playboy, au printemps 2023, a opportunément éclipsé le scandale naissant, avant qu’elle ne soit remerciée et recasée dans le privé avec un confortable salaire. Symbole d’un féminisme cash et d’une communication tous azimuts, elle reste l’incarnation d’une macronie prête à tout pour distraire et protéger les siens.

Élisabeth Borne, technocrate froide et implacable, a quant à elle battu tous les records en dégainant vingt-trois fois l’article 49.3 en moins de deux ans pour imposer retraites, budgets et austérité post-Covid. Bras armé d’un pouvoir minoritaire à l’Assemblée, elle a survécu à près de trente motions de censure, laissant derrière elle une dette publique explosée et des fractures sociales béantes. Éjectée de Matignon en janvier 2024 pour son impopularité chronique, elle a été recyclée dans des ministères secondaires, payant seule le prix d’une fidélité absolue au projet macronien.

Valérie Hayer, jeune européenne zélée propulsée tête de liste Renaissance en 2024, a illustré le « quoiqu’il en coûte » idéologique applied à l’Union européenne. Ses bourdes historiques – comparer Le Pen et Orban à Daladier et Chamberlain à Munich, en inversant complètement le sens de l’Histoire – ont révélé une culture approximative et un discours mécanique. Malgré la débâcle électorale de sa liste, reléguée loin derrière le RN, elle demeure une soldate fidèle, oubliée par le prince qui l’avait pourtant adoubée.

Nathalie Loiseau, enfin, concentre peut-être le plus fidèlement le côté toxique du macronisme : arrogance viscérale, mépris élitiste et gaffes monumentales, comme cette référence à une « Blitzkrieg positive » prononcée au Mémorial de Caen. Son passé sur une liste étudiante d’extrême droite, ses attaques rageuses contre alliés et journalistes, son style condescendant en font le miroir déformant et agressif d’un pouvoir qui méprise ceux qui ne sont pas du sérail.Ces quatre femmes, moyennant une fidélité sans faille, ont imposé des politiques contestées, couvert des dérives et accumulé les excès, tout en sachant qu’elles ne paieraient jamais personnellement la note – ni pécuniairement, ni pénalement. Recasées, protégées, elles laissent derrière elles un pays exsangue, une démocratie abîmée par les passages en force et une image du pouvoir entachée d’arrogance. En 2025, alors que le macronisme vacille sous les coups d’une impopularité record et des affaires qui s’accumulent, ces mignonnes de combat apparaissent pour ce qu’elles ont été : les boucliers humains d’un prince qui, une fois encore, a laissé le peuple régler l’addition.

 

*** Edito complet ****

Elles étaient les favorites en talons aiguilles et tailleurs impeccables, promptes à dégainer le 49.3 comme un sabre qu’on brandit pour défendre le prince, et l’une d’elles est même aller jusqu’à poser en Une de Playboy, histoire de détourner l’attention.

Marlène Schiappa, Élisabeth Borne, Valérie Hayer et Nathalie Loiseau, ces mignonnes de combat, incarnaient l’énergie conquérante de la macronie, une macronie non genrée mais où il est toutefois fait la part belle aux belles parce que le conjoint.e du roi est attaché.e au glamour. (1)

Économiquement, socialement et structurellement, cela s’est traduit dans les faits par une loyauté féroce, des réformes imposées à coups de force, et un « quoiqu’il en coûte » qui a laissé la France exsangue. Comme les favorites de Louis XV, elles brillaient par leur audace, mais leurs abus eux aussi « en tous genres » (scandales financiers, passages en force parlementaires, bourdes historiques et arrogance crasse) ont fini par les éclipser. Dans cette cour moderne des mignonnes, ces serviles servantes ont combattu pour leur maître, quitte à tout sacrifier : la morale, les comptes publics, et même leur propre image. Et ne nous y trompons pas ! Ce n’est pas par courage qu’elles s’en sont donné à cœur joie. C’est parce qu’elles savaient qu’elles ne risquaient aucunement de devoir payer les pots cassés, encore moins pénalement qu’en pécuniaire, sur leur propres deniers. Et s’ajoute à ça qu’elles savaient aussi, qu’en outre, leur loyaux sévices leur vaudraient d’être recasées dans un poste doré. Remémorons-nous les parcours de chacune pris séparément.

 

Marlène Schiappa : la mignonne guerrière – du féminisme cash aux fonds opaques

Marlène Schiappa, 43 ans, était la favorite flamboyante : blogueuse féministe, Emmanuel Macron l’a reconvertie en secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes (2017), puis à l’Économie sociale (2022). Très proche de lui depuis 2017, elle symbolisait l’inclusivité macronienne : tweets vifs, lois sur le harcèlement de rue, et une communication tous azimuts.

Son rôle de mignonne ? Défendre le prince avec panache, quitte à verser dans l’excès et le trash sans limite. Sans oublier le recours au mensonge manifeste institutionnalisé, la marque de fabrique de la macronie idiosyncrasique du prince.

Cependant, comme Joyeuse sous Henri III, son éclat a viré au scandale.

Schiappa

Ses combats étaient légendaires : la loi contre les violences sexuelles (2018), les quotas de parité, et une croisade médiatique acharnée. Pourtant, ses abus ont éclaboussé l’Élysée. Le fonds Marianne (2021), lancé pour 2,5 millions d’euros contre le séparatisme, post-assassinat de Samuel Paty, est devenu un gouffre opaque : 355 000 euros à l’association USEPPM de Mohamed Sifaoui (proche de Schiappa), sans factures ni preuves de travail, pour des vidéos anti-Hidalgo (#SaccageParis), et pour du lobbying pro-Macron. Révélé par Médiapart et France 2 en 2023, le fonds Marianne a financé des alliés idéologiques (xénophobes, islamophobes) sans contrôle. Résultats des courses : une commission d’enquête sénatoriale, un rapport IGA accablant (« ni transparent ni équitable »), et information judiciaire du PNF pour « détournement de fonds publics par négligence » et « abus de confiance ». Schiappa nie, mais son ex-directeur de cabinet avoue son intervention pour écarter SOS Racisme. Le traitement du dossier traîne en longueur, et sans doute la justice accouchera-t-elle d’un énième non-lieu opportun pour la macronie. Qu’importe, la rupture est patente et irréparable.

Pire, la polémique Playboy (avril 2023) ! Officiellement Lily Marlène a fait cette « Une dévêtue »  pour « défendre la liberté des femmes », ok. Néanmoins, elle a hautement contribuer à ce que l’affaire du fonds Marianne s’en trouve soudainement occultée par les médias – timing suspect, recadrage par Borne (« pas approprié »). Ajoutez l’histoire de la « vaporette », en 2021 : un lissage brésilien offert et posté sur Instagram. Accusé d’être placement de produit, il fut certes démenti et taxé d’être une « fake news », mais toutefois le symbole d’élitisme demeure.

Ces frasques ? Une favorite qui pose pour distraire, enrichit ses proches (330 000 euros à « Reconstruire le commun », créée pour la campagne 2022), et défend Macron coûte que coûte.

Un de nos observateurs la décrit comme « la face visible d’une des faces obscures de Macron ».

Et il ajoute : « Marlène c’était la reine du selfie et du fonds perdu. Elle débarquait à l’Élysée en tailleur léopard et talons de 12, convaincue qu’elle était la Brigitte Bardot du féminisme. On l’a laissée faire le fonds Marianne parce qu’elle jurait qu’elle allait « défoncer les islamistes sur TikTok » avec comme résultat, 355 000 € partis en fumée chez un copain qui tournait des vidéos anti-Hidalgo avec des filtres Snapchat. »

Son sort ? Éjectée en juillet 2023, recasée chez Hanouna, LCI et dans la saison 5 des Traitres sur M6, elle rumine en podcasts. Comme Du Barry, disgrâce dorée, mais l’héritage noir est là. Le fonds Marianne a été perverti en outil électoral, au nom d’un crime odieux qu’elle a instrumentalisé à cette fin délictuelle et odieusement vénale : l’assassinat de Samuel Paty.

 

Élisabeth Borne : la mignonne technicienne, 23 recours au 49-3 pour imposer au forceps le « quoi qu’il en coûte » de son seigneur et maître.

Dans cette mauvaise adaptation politique du film « Les Visiteurs », Élisabeth Borne a repris à ces 23 occasions, et à sa sauce technocratique, la devise des Montmirail (« Que je trépasse si je faiblis ! ») :

« Sur le fondement de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, j’engage la responsabilité de mon gouvernement ! »

Bien que visiblement très attachée au « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » (voire non-fonctionnel) dont sont adeptes les technocrates de Bruxelles (Commissaires européens auxquels elle semble avoir obéi obséquieusement), Élisabeth Borne aura été la mignonne pragmatique : ministre des Transports (2019), des Travail (2020), puis Première ministre (2022-2024).

Ex-PS (via Manuel Valls), c’est tardivement qu’elle s’est ralliée à Macron. Elle devint alors le bras armé de son tristement célèbre « Parce que c’est notre projet ! », notamment s’agissant des réformes impopulaires au possible qui en ont procédé.

Son rôle ? Exécuter sans faille le plan de route, comme un Épernon administratif – mais avec donc le marteau du 49-3.

Borne

Ses combats ? Le summum du « quoiqu’il en coûte » : 23 recours au 49.3 en 20 mois (record dans la Ve République sur ce laps de temps, surpassant Rocard prorata temporis). Les occurrences furent principalement la réforme des retraites (mars 2023, 9 voix d’une censure), le budget 2024 (19 décembre 2023), le PLFSS et l’immigration. Survivant au total à 28 motions de censure, elle imposa l’austérité post-Covid : 100 milliards de dettes supplémentaires, réformes chômage et retraites malgré les rues en feu.

Ses abus ? Le passage en force systématique, l’opacité budgétaire (déficit à 5,8 % en 2024 malgré promesses) et un style « technocrate froide » qui cristallisa la haine (gilets jaunes, grèves SNCF).

Son sort ? Éviction en janvier 2024 pour « Madame 49.3 », recyclée l’Éducation nationale et à la Transition écologique (2024-2025). Comme une favorite royale, elle paya pour le prince : loyale, mais impopulaire (sondages à 25 %).

Le « quoi qu’il en coûte » ? Un legs empoisonné : dette à 118 % du PIB, fractures sociales.

Les commentaires de nos observateurs sur Borne en disent long : « On a l’impression que c’était comme si elle arrivait toujours avec un thermos de thé bio et un air de première de la classe qui a appris la leçon par cœur. On l’appelait « la dame de fer » alors que c’était plutôt la « dame de ferraille » qui rouille dès qu’on la sort du bureau. Macron l’a gardée deux ans à Matignon parce qu’elle disait toujours « Oui, chef ! » et qu’elle était prête à déclencher le 49.3 même pour faire passer la couleur des rideaux. »

 

Valérie Hayer : la mignonne européenne – bourdes historiques et discours robotisé pour un « quoi qu’il en coûte » idéologique.

Hayer, 36 ans, fille d’agriculteurs normands, était la mignonne rurale et européenne : eurodéputée depuis 2019, propulsée tête de liste Renaissance aux européennes 2024 par Macron lui-même. Ferme, énarque, elle incarnait le « quoi qu’il en coûte » pro-UE : loyauté fanatique, réformes imposées au Parlement (Pacte asile, Green Deal), même quand ça crame les champs français.

Mais comme une favorite trop zélée, perroquet qui ne connaît rien à rien, elle enchaînait les bourdes et les frasques, débitant un discours macronien mécanique ; « Sans toujours piger un mot de ce qu’elle débite » explique à ce sujet un de nos observateurs – un robot en collier de perles, prête à tout pour le prince, quitte à invoquer Munich pour un tweet.

Hayer refait l'Histoire
En hommage à notre regretté Ara

Ses élucubrations, pour ne pas dire âneries ? Le catalogue est hallucinant ! Mars 2024, sur BFM, elle exhorte Glucksmann à rejoindre sa liste car « les votes socialistes et macronistes sont les mêmes à 90 % », vendant-là la mèche sur l’hybridation droite-gauche qui sent l’opportunisme. Puis, le clou : à Lille, elle compare Le Pen et Orban à Daladier et Chamberlain à Munich 1938 : « Nous sommes à Munich ! ». Les historiens hurlent à la « comparaison stupide » et au « contresens total » : Daladier a été arrêté par Vichy pour Résistance, et non pas pour avoir pactiser avec Hitler.

Cette gaffe de trop la fait passer pour une bêcheuse sans culture, défendant l’UE « quoiqu’il en coûte » sans capter l’Histoire. Et ceci d’une façon d’autant plus préjudiciable pour l’objectivité du propos, question morale, étant donné qu’il est établi sans contestation possible que parmi les hauts dignitaires de l’Union européenne originelle, les anciens nazis sont légion. Et il convient d’ajouter à tout ça l’interview lunaire sur l’immigration (mars 2024, « C’est pas tous les jours dimanche ») : face à Duhamel, elle esquive trois fois la question sur les expulsions. Elle se réfugie derrière les « acteurs économiques » qui, selon elle, dicteraient la politique migratoire. Diable ! C’est un aveu. L’aveu surréaliste que le gouvernement plie devant les patrons, pour importer de la main-d’œuvre bon marché.

Ses frasques ? Le clip  kitsch (avril 2024) qui tourne en boucle sur les réseaux. Hayer a beau soutenir qu’il s’agit d’une parodie, et son équipe de campagne, elle, y voir un sabotage, ce clip bourré de zooms abusifs et de rimes pourries qui la montre en  « Pat’Patrouille » des européennes, colle parfaitement à son image de candidate agaçante, et qui débite l’européisme éculé sans innocence désarmante.

Son idéologie ? Le « quoiqu’il en coûte » appliquée à elle-même : elle assume l’ambiguïté macronienne sur le nucléaire partagé (« Poutine dépasse les lignes rouges »), le vote des résolutions « symboliques » moquées par Bardella, et elle défend l’élargissement de l’UE malgré les agriculteurs en furie. En 2025, eurodéputée toujours, elle reste la soldate fidèle (tant à son mentor que, malheureusement pour elle, à la niaiserie qu’on lui prête). Cependant ses bourdes (et les sondages au plus bas) la relèguent au rang de mignonne gadget : demeurée loyale, elle est pourtant larguée, et elle court en vain après un Emmanuel Macron qui l’aurait déjà zappée pour d’autres.

 

Nathalie Loiseau : la mignonne arrogante – aux œillères de fer, miroir de la « méchanceté macronienne »

Et puis il y a Nathalie Loiseau, 55 ans. Elle est l’archétype de la mignonne de combat illustrant l’arrogance et la méchanceté – « un clone parfait de ce que Macron aurait de plus ancré au fond de lui », affirmeraient sans conditionnel ses détracteurs les plus virulents : un mépris élitiste, une condescendance qui suinte, couplée à ce qui s’apparente à une « incompétence masquée par des œillères en titane » explique un observateur à la Cour. Ex-directrice de « l’usine à cancre et du détournement d’attention » qu’est l’ENA (2014-2017), ministre européenne (2017-2019), et eurodéputée depuis, elle fut la tête de liste LREM aux européennes 2019, propulsée par le prince pour incarner sa Renaissance.  Mais en fin de compte elle n’a fait que refléter son pire : tel une personne sans repère, piaillant dans tous les sens pour défendre le roi putatif, hachant ses phrases comme une mitraillette enrayée, et insultant alliés et ennemis avec un verbe agressif ou parfois hargneux, qui frise le pathologique.

Sa loyauté ? Absolue ! Sachant, comme les autres mignonnes, qu’il ne lui en coûterait rien personnellement, elle aussi a abusé sans retenue d’un « quoiqu’il en coûte », dont elle n’a donc eu à souffrir que concernant son image publique. C’est ainsi qu’elle a couvert les exactions au Quai d’Orsay, défendu le Brexit chaotique, et balancé des « Blitzkrieg positif » au Mémorial de Caen (mai 2019), comparant sa campagne à une offensive nazie éclair.

Loiseau

Cette gaffe monstrueuse lui a valu un tollé bipartisan : Marine Le Pen riant aux éclats sur France 2 et pouffant ceci à ce sujet : « Trop mignon ! »

Mais allez : lâchons-nous ! Comme nous dit un de nos observateurs : «  Loiseau, c’est la quintessence du macronisme toxique. Ça ressemble à « une femme en tailleur qui mépriserait tout le monde » – en juin 2019, lors d’un off fuité au Soir, elle dézingue ses alliés libéraux pendant 45 minutes interminables : Guy Verhofstadt (« un vieux schnock »), Cecilia Wikström (« une suédoise bizarre »), Jean Arthuis (« un homme aigri »), et elle terrorise les fonctionnaires ADLE qu’elle menace de virer pour ses « fidèles parisiens » ».

Arrogance française pure, et méchanceté gratuite ? L’analyse est claire : « Il faudrait qu’on la débranche, elle n’est pas à la hauteur », lâche un conseiller, et force alors son retrait de la présidence du groupe Renew.

Ses scandales ? Son passé sur une liste d’extrême droite à Sciences Po : 1984, UED pro-apartheid, elle est accusée de couvrir une agression homophobe. D’abord elle nie (« complètement oublié »), puis elle qualifie la chose de « connerie de jeunesse ». Donnant corps, par cette entremise, à la mauvaise foi, Nathalie Loiseau a illustré là le double discours caractéristique du politicien perfide, tout particulièrement comme ici, à savoir de la part de quelqu’un qui se pose en rempart anti-RN. Ajoutez à ça l’accusation faite par Françoise Nicolas dans son livre paru en 2009, « Nathalie Loiseau m’a tuée ! », et qui consiste en ceci. DRH au Quai, Nathalie Loiseau aurait couvert des viols, des harcèlements et des détournements au Bénin (ambassade 2010), et aurait été mutée ensuite, pour pouvoir taire les exactions. La plainte déposée pour ces faits a été classée sans suite, d’accord,, mais l’ombre colle.

Ses frasques ? Une BD bizarre (« Choisissez tout » (2019), un pamphlet catho-féministe où elle minimise l’homophobie polonaise (« Décrire n’est pas approuver »), et le retweet d’une page pour « prouver » ses frères gays : une riposte maladroite qui empire tout. Sa défense est catastrophique : elle traite Plenel de « maoïste pro-terroriste » (faux, il était trotskyste), et elle accuse Médiapart d’être « l’idiot utile du RN ». En 2025, devenue porte-parole de Valérie Hayer (européennes 2024), elle reste la fidèle enragée : « Si Macron ne peut plus parler aux 80 ans du Débarquement, où on est ? », balance-t-elle pour justifier ses JT impromptus – œillères totales, courant comme un canard sans tête, dans une République en marche sans direction, et pour un prince qui la méprise en off.

Nathalie Loiseau serait-elle le miroir de Macron ? Un miroir hideux et « déformant » (à savoir considérer qu’une copie pourrait être pire que l’original), puisque : méchante, arrogante, hautaine, inepte, défendant l’indéfendable par un recours systématique à l’inversion accusatoire, n’hésitant pas à virer dans le graveleux, l’outrance, et avec une hargne qui masque le vide ? Quoiqu’il en coûte, elle piaille – mais l’histoire des favorites est claire : « les poules finissent « en cocotte » ».

Nos observateurs la décrivent comme « la version réelle de Cruella. Elle arrive, elle toise, elle tranche. Elle a été mise à la tête de la liste européenne en 2019, parce qu’elle faisait peur aux fonctionnaires et que justement Macron apprécie les gens instillent la peur aux fonctionnaires. Elle tweete, elle corrige, elle menace, elle défend Pathé Marconi (en référence à la campagne publicitaire « La voix de son Maître ») jusqu’à l’absurde. Un soir de 2022, ivre de rage après une défaite au Parlement, elle aurait hurlé dans les couloirs : « De toute façon, ils sont tous cons, sauf Lui ! » » Évidemment. Et tous auraient applaudi… lentement.

 

Ces mignonnes de combat – moyenne d’âge 50 ans, et promotion par fidélité – protégeaient Macron par l’assaut. Mais leurs excès (fonds détournés, 49.3 en rafale, bourdes historiques et arrogance toxique) rappellent Henri III : la loyauté coûte cher.

En 2025, avec Bayrou à Matignon, elles symbolisent un macronisme usé : combatif, et plus que jamais dangereux, car au bord du gouffre. Et depuis l’épisode Lecornu, en cours depuis le 9 septembre, la situation de l’Empire empire : il transpire désormais l’arbitraire, très au-delà de ce que redoutaient pourtant, ceux qui, dès 2017, craignaient déjà le pire.

À suivre dans l’épisode 6 : « Les mignons opportunistes : Le Maire, Darmanin et Dati – le « n’importe quoi pour un flirt – prolongé ou pas – avec le pouvoir ».

 

1) pardonnez-moi de m’être vautrée dans l’écriture inclusive à cet endroit du texte. J’ai agi là sous la contrainte d’un ami humoriste, complotiste radicalisé : Docteur Alwest. Pour se justifier, il m’a expliqué que «  le conjoint.e » du roi est « attaché.e » s’impose s’agissant de Brigitte Macron, puisque, c’est vrai, cela permet de faire consensus. De convenir à la fois aux soutiens de Natacha Rey, Amandine Roy, Xavier Poussard, Candace Owens & Co, et à ceux qui, à  l’inverse, s’insurgent contre la théorie avancée par les susnommés concernant le sexe de la personne avec laquelle Emmanuel Macron est uni maritalement. CQFD.

 





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