Résumé pour les pressés : « Pour un flirt avec toi, je ferais n’importe quoi » : la chanson de Michel Delpech colle à la peau de ces mignons et mignonnes qui ont rallié Emmanuel Macron par pur opportunisme. Traîtres de gauche, traîtres de droite, comme le disait déjà Rachida Dati en 2017 avant de rejoindre elle-même le banquet. Et elle avait raison !
Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Rachida Dati incarnent à eux trois ce « mignonisme carriériste » : une ascension fulgurante grâce au « fait du prince », des casseroles judiciaires ou budgétaires, et un « quoi qu’il en coûte » qui rime avec « quoi qu’il arrive, je m’en fous ».Bruno Le Maire, l’énarque endetté, a piloté sept années de « quoi qu’il en coûte » jusqu’à faire exploser la dette publique de plus de 1 000 milliards d’euros. Il a menti sous serment à l’Assemblée en 2024, jurant un déficit à 4,9 % alors qu’une lettre secrète à Macron, révélée ensuite, alertait déjà sur 5,5 %. Un mensonge d’État pour masquer la réalité avant les européennes, au prix d’une défiance record des Français. Ajoutez à cela ses romans érotiques sous pseudonyme (« Duc William ») et ses promesses d’austérité jamais tenues : le ridicule d’État érigé en icône. Évincé en 2024, il rumine en attendant un improbable retour.
Gérald Darmanin, le flic de service, est passé du sarkozysme au macronisme en 2016 pour un poste, puis pour un autre, jusqu’à la Justice en décembre 2024. Deux plaintes pour viol et abus de faiblesse (classées sans suite pour prescription) lui collent toujours à la peau – des non-lieux qui sentent le copinage plus que l’innocence. Il a gémi auprès de Kohler pour rester dans la boucle, s’est moqué de Macron en privé, et a fini par obtenir la Place Vendôme. Un opportuniste qui rase le plancher.
Rachida Dati, la diva flamboyante, a raillé la macronie pendant sept ans avant de s’y rallier en 2024 pour le ministère de la Culture. Elle traîne un renvoi en correctionnelle pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des contrats fictifs Renault-Nissan (900 000 € pour des « conseils » sans trace). Son procès, programmé après les municipales de 2026, tombe à pic pour sa campagne à la mairie de Paris, où elle reste favorite malgré les divisions et les scandales. Elle court après Paris comme une favorite déchue, protégée par le calendrier judiciaire et par Macron lui-même.
Ces trois-là ont trahi leurs camps pour un poste, au prix de mensonges d’État, de scandales judiciaires et de dettes colossales. Ils flirtent avec le pouvoir comme dans la chanson de Delpech : pour un ministère, pour une mairie, pour un avenir doré, ils feraient n’importe quoi.
Et pendant ce temps, la dette française atteint 118 % du PIB, la République est dilapidée, et les Français paient la facture.
*** Edito ***
« Pour un flirt avec toi, je ferais n’importe quoi » – la chanson de Michel Delpech colle à la peau de ces mignons et mignonnes ralliés par pur opportunisme : Les « traîtres de gauche » et les « traîtres de droite » que Rachida Dati a dit composer la macronie en 2017, parce qu’à l’époque elle n’avait pas encore été invitée au banquet. Et non seulement elle s’y connaît, mais en plus elle a raison !
Ex-Sarkozystes ou socialistes recyclés, ils ont trahi leurs camps pour un poste, un ministère, ou une mairie, au prix de scandales judiciaires et de dettes colossales. Outre les casseroles personnelles qu’ils traînent respectivement, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Rachida Dati incarnent ce « mignonisme carriériste » : une ascension ou une remise en lumière fulgurante « par le fait du prince » (traduisez « via Emmanuel Macron »), un abus effréné (mensonges budgétaires, viols présumés, contrats fictifs), et un « quoiqu’il en coûte » qui, en ce qui les concerne, rime avec ceci : « Quoi qu’il arrive, je m’en fous ».
Comme les roués de la Régence, ils flirtent avec le pouvoir, quitte à dilapider la République.
Bruno Le Maire : l’énarque endetté, des livres érotiques aux mensonges à l’Assemblée
Le Maire, 56 ans, est le mignon fiscaliste/taxeur par excellence : ex-LR (conseiller de Sarkozy), rallié à Macron en 2017 pour un maroquin Économie (2017-2024).
Ambition dévorante : il rêvait de Matignon, mais se contenta de Bercy, pilotant la dette comme un roman érotique – torride, mais honteux.

Son rôle ? Le « quoi qu’il en coûte » budgétaire : 1 000 milliards de dettes en 7 ans, et une explosion du déficit (5,8 % du PIB en 2024), malgré promesses d’austérité.
Ses abus ? Des mensonges en direct à l’Assemblée : auditionné en 2024 lors d’une commission d’enquête parlementaire sur les comptes publics, il jure un déficit à 4,9 %. Or, dès avril 2024, une lettre secrète à Macron dont il fera état publiquement en 2025, alerte sur un dérapage à 5,5 % (chute des recettes fiscales), sans mesures prises. Une « insincérité budgétaire » pour masquer, avant les élections européennes, une réalité des comptes publics que les électeurs auraient fait payer à la macronie, dans les urnes, s’ils avaient été informés. À savoir si ce mensonge de Bruno Le Maire dans l’exercice de ses fonctions n’avait pas empêché qu’ils le sussent. Un mensonge délictuel, car réitéré sous serment quelques mois plus tard. Et un mensonge qui fait que, depuis lors, la défiance des Français envers Emmanuel Macron, pour de vrai, elle, est « dilatée comme jamais. »
Pire ! Le super privilégié qu’il fut, en tant ministre de l’Économie et des finances d’Emmanuel Macron indéboulonnable pendant 7 ans malgré un bilan catastrophique en tous points, Bruno Le Maire a ajouté au mensonge délictuel, l’immoralité de retourner sa veste.
En effet, en réponse à Éric Coquerel, député LFI qui cria en 2024 au « mensonge d’État », Bruno Le Maire a contre-attaqué en 2025, dans l’émission « C dans l’air », en accusant Emmanuel Macron d’avoir ignoré ses alertes.
Et il faut également hélas ajouter à cela les livres érotiques de l’ami Nono : « Fugue américaine », en 2023, avec dedans les mots « dilatée comme jamais » fort justement moqués en mème, et « Romans Harlequins » édités sous un pseudonyme : « Duc William ». Avec Bruno Le Maire, nous avons donc eu un ministre, qui, en pleine crise économique, érige le ridicule d’État au rang d’icône. L’égérie d’une macronie qui, s’agissant de la conduite du bateau France, impose au pays le scénario de « Titanic ». Un naufrage économique qui s’est opéré lentement mais sûrement, avec à sa barre un Bruno le Maire qui peut être surnommé « La péniche » ; à savoir avec pour justification à cela, la tirade que la « professionnelle » d’un sketch de Coluche (1), utilise pour elle-même à ce sujet : « Parce que, comme elle, je fais mes quatre nœuds à l’heure. »
Quant à la « mise à genoux de l’économie russe » que Bruno Le Maire affirmé sûre et certaine, il y a trois ans et demi, avec les sanctions économiques qu’il a ordonnées en 2022 contre le Russie, ironie du sort, qu’en est-il advenu, au final ?
Malheureusement ; et c’était hélas inévitable avec à la barre du navire un commandant de bord écrivain érotique et « incompétent » (disent ses détracteurs les plus tolérants, « auteur d’un sabotage en règle » disent les autres) ; avec les 1000 milliards d’euros que les 7 ans de Bruno Le Maire à la tête de Bercy y a ajoutés, c’est bien la dette française qui est « dilatée. » Et les Français qui en paient le prix.
Son sort ? Évincé en 2024 (des rumeurs l’auraient vu parachuté chez BNP Paribas avec un salaire juteux, après que deux de ses conseillères partirent chez des banques), il rumine : opportuniste recyclé, comme un roué après la Régence. Il semble en mode « ex-ministre en stand by » avec des rumeurs de retour comme candidat LR aux présidentielles 2027. On espère tous qu’à l’instar de Jérôme Cahuzac (ministre de l’économie et des finances parjure comme lui, il fut boudé par les électeurs lors des législatives 2022, bien que « Le gugusse de Montauban » s’était présenté alors dans son fief d’avant la disgrâce publique de sa condamnation au pénal à trois ans d’emprisonnement, dont deux ferme, pour fraude fiscale), il s’agira là d’un retour raté.
À l’Élysée, nos observateurs sont formels : « Le maire était perçu comme un clown qui avait tenté de s’opposer à Jupiter avant la campagne de 2017. Ce n’était donc qu’une question de temps pour que la foudre jupitérienne lui tombât dessus. Malgré ses mots « J’ai sauvé la France ! » alors que la dette explosait – même les huissiers de Bercy rigolaient quand il parlaient de rigueur. Son exécution par Macron a pris du temps, mais il lui tiendra rigueur « à jamais » d’avoir trahi dans un sens en 2017, et encore en 2025 dans l’autre sens ! » (2)
Gérald Darmanin : le flic opportuniste – des viols présumés aux gémissements pour Kohler
Darmanin, 43 ans, est le mignon sécuritaire pur/Schtroumpf policier : ex-Sarkozyste (UMP 2006), rallié à Macron en 2016 pour un maroquin Budget (2017), puis Intérieur (2020-2024), et la Justice depuis le 24 décembre 2024.
Opportunisme « qui rase le plancher » : de Tourcoing (maire LR 2014) à la Place Beauvau, puis la Place Vendôme, le tout via des affaires judiciaires qui collent comme une ombre.
Son rôle ? Le chien de garde du prince : lois asile-immigration et JO 2024 sécurisés, mais au prix de la morale.

Ses abus ? Problèmes judiciaires : une plainte pour viol (2009, Sophie Patterson-Spatz : abus de pouvoir pour faveurs sexuelles, classée sans suite 2022), et une plainte pour abus de faiblesse (2018, Tourcoing : relations forcées pour logement/emploi, non-lieu 2022). Elles accoucheront toutes deux d’un non-lieu. Des non-lieux non-synonymes d’innocence, car justifiés uniquement par la prescription des faits, une prescription atteinte grâce à la désinvolture du parquet. Un je-m’en-foutisme jugé par beaucoup comme étant du copinage. L’éthique de Gérald Darmanin s’en trouve ainsi durablement entachée d’une perception d’« abus de pouvoir », comme Henri III. Et c’est d’ailleurs sans doute cela qui a valu à Gérald Darmanin d’être nommé ministre de la Justice en décembre 2024, par un Emmanuel Macron qui a fait de l’abus de pouvoir le fer de lance de sa politique. En effet, Gérald Darmanin a succédé là à Éric Dupont-Moretti qui a bénéficié d’une décision de justice encore plus généreuse, pour des faits qu’il a commis dans l’exercice de cette fonction. Pour le déclarer « non coupable », la Cour de justice de la République a considéré que lorsqu’il a commis ces faits, certes le ministre de la Justice avait conscience de commettre le délit concerné, mais il n’en avait pas la volonté. Plus alambiqué que cela, tu meurs !
Du coup, comme Éric Dupont-Moretti, Gérald Darmanin traîne avec cette éthique ultra-discutable qui donc semble être un critère de sélection pour Emmanuel Macron, pour former un gouvernement. En 2020, à l’occasion d’un dîner chez un ministrable dans le 1er arrondissement de Paris, Gérald Darmanin exprime son « inquiétude » pour sa non-reconduction. Il gémit alors auprès d’un proche pour plaider auprès de Kohler/Macron – un favori qui quémande, comme un giton de cour.
Oui. Gérald Darmanin, c’est l’opportunisme politique dans son habit d’apparat : de LR à LREM pour un poste, puis des moqueries sur Macron en dîners (2023), et enfin les rancœurs exprimées post-Matignon raté en 2024 et 2025.
Son sort ? Reconduit à la Justice (2024 et 2025), mais hué (visite Sarkozy en prison, plainte CJR pour pression judiciaire). Comme un roué déchu, il avance masqué.
Un de nos observateurs explique : « Il appelait Kohler à tout bout de champ, parfois le soir tard à 23 h pour savoir s’il est « encore dans la boucle et quand il a appris qu’il n’aurait pas Matignon, alors qu’il pensait l’avoir, il aurait échangé des mots avec Sarkozy … »
Rachida Dati : la diva judiciaire – contrats juteux et course à la mairie
Rachida Dati, 59 ans, est la mignonne flamboyante. Ex-Sarkozy (Justice 2007-2009), elle était eurodéputée LR quand elle s’est ralliée à Macron en 2024, pour le ministère de la Culture, après l’avoir raillé pendant 7 ans, validant ainsi, en connaisseuse affichée, la composition qu’elle a donnée, en 2017, de sa nouvelle famille politique : « La République en Marche, c’est des traîtres de gauche et des traîtres de droite ! »

Rachida Dati, l’opportunisme chic : de Matignon rêvé à Bercy, via lobbying Renault.
Son rôle ? La favorite glamour : lois audiovisuelles, mais au prix de scandales.
Ses abus ? L’affaire Ghosn-Renault, avec 900 000 € (2010-2012) de RNBV pour des « conseils » dont la réalité n’est pas encore apparente – « fictifs » diront certains (extension Maghreb).
Ces contrats validés par Ghosn, ne comporteraient aucune preuve de travail – du népotisme pur.
L’objectif était de masquer un lobbying UE (questions écrites pro-Renault sur bruit/électrique, interdites aux eurodéputés). En 2025, elle est renvoyée en correctionnelle pour corruption/trafic d’influence. Coup de chance pour elle (ou coup de pouce du parquet ?), son procès calé sur cinq semaines d’audience débutera à la fin du mois de septembre 2026. À savoir après les municipales. Des élections municipales 2026 lors desquelles Rachida Dati est présentée comme étant la favorite, donc non pas seulement d’Emmanuel Macron qui la reconduit à chaque remaniement ministériel, mais aussi des sondages. Les médias sont unanimes : elle sera élue maire de Paris.
Et parlons-en, de sa course à la mairie de Paris ! Déclarée en janvier 2024, elle a été investie candidate LR en août 2025. Cependant, elle est très fragilisée par les divisions macronistes (Attal soutient Bournazel), une Anne Hidalgo qui la raille (« Elle ne mérite pas les clés »), et des scandales (suspension LR, fronde interne). À ce point que, malgré le soutien d’organes de presse qui appartiennent à des amis de Madame, Rachida, bien que toujours présentée en tête, baisse quelque peu dans les sondages. Son procès post-scrutin et une inéligibilité subséquente possible y sont certainement pour quelque chose. Voire pour beaucoup. À moins que, principe des vases communiquant faisant, elle paie également l’arrogance crasse qu’elle affiche en permanence, notamment dans l’inversion accusatoire, et qui est montée de plusieurs tons depuis son renvoi en correctionnelle.
Son sort ? Lecornu a été clair. Pour se présenter, il faudrait qu’elle démissionne du ministère de la Culture, pour mener campagne en 2026. Alors comme une favorite déchue, elle court après Paris. Rachida Dati : une opportuniste au bord du crash.
Nos observateurs sont unanimes à son sujet : « Elle débarque en manteau griffé, claque la bise à tout le monde et aurait annoncé « je suis là pour sauver la Culture » ».
On se demande surtout qui va la sauver du tribunal. Et ils ajoutent : « Elle aurait dit à Macron « Je veux Paris ou rien ! », il lui aurait répondu « Prends la Culture en attendant…» »
Et elle aurait souri, comme si elle était déjà à l’Hôtel de Ville.
Ces mignons opportunistes – dettes, viols, contrats fictifs – flirtent avec le pouvoir comme dans la chanson de Michel Delpech. Lui, c’était « Pour un flirt », eux c’est pour un poste qu’ils feraient « n’importe quoi ».
En 2025, avec une dette publique de la France à 118 %, de son P.I.B., ils rappellent les roués : brillants, mais pourris.
À suivre dans l’épisode spécial qui présente une petite pause sous forme d’« un intermède molieresque, ou quand la cour d’Emmanuel 1er joue Molière ».
1) « La Pute »
2) Bruno Le Maire a tristement confirmé ainsi la propension d’être de fait « à voile et à vapeur » qu’on prête aux girouettes du wokisme roi dont Emmanuel Macron c’est fait le porte-étendard plus ou moins malgré lui, avec la relation qu’on lui attribue avec avec Alexandre Benalla, tel Édouard II, souverain d’Angleterre (1284–1327), à cette différence près toutefois que, concernant ce dernier, c’était officiel : il l’assuma en public qu’il entretenait des relations très étroites avec des favoris masculins, notamment Piers Gaveston puis Hugh Despenser.