Vaccination obligatoire des bovins : un vaccin sans AMM imposée, le scénario Covid se répète


Après avoir contacté directement le ministère de l’Agriculture, la journaliste d’investigation Corinne Lalo a reçu une réponse officielle confirmant une information essentielle tenue à l’écart de la communication publique : la France impose une vaccination obligatoire des bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse à l’aide du Bovilis Lumpyvax de Merck, un vaccin dépourvu d’autorisation de mise sur le marché. Le ministère reconnaît que ce produit ne bénéficie que d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU) accordée par l’ANSES, laquelle précise elle-même que les données disponibles reposent sur un « niveau de preuve limité ». Une obligation vaccinale est donc instaurée sur la base d’un produit dont l’efficacité et la sécurité ne sont pas établies, rappelant de manière plus que troublante le scénario déjà vécu lors de la crise du Covid-19.

Les éléments issus des agences sanitaires confirment pourtant l’ampleur du problème. Le vaccin repose sur des virus vivants atténués, qui ne confèrent pas une immunité complète à l’ensemble du troupeau. Certains animaux développent des nodules contenant des virus vaccinaux capables de se répliquer, et ces virus peuvent être excrétés et disséminés. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) souligne que, dans les pays ayant mené des campagnes similaires, la dermatose nodulaire n’a pas été éradiquée. La protection induite est temporaire, les anticorps diminuant en quelques mois, ouvrant la voie à une vaccination annuelle répétée, tandis que des virus vaccinaux sont retrouvés dans le sang, le lait et la viande. Des lésions nécrotiques importantes, parfois sur plusieurs kilos de tissu, sont également observées au point d’injection.

Résumé vidéo sur la DNC : 

À cela s’ajoutent des contre-indications et contraintes strictes figurant dans les mises en garde du vaccin lui-même : il ne doit pas être utilisé chez les bovins présentant déjà des lésions de dermatose nodulaire, ne peut être administré qu’à des animaux en parfaite santé, et impose des délais de 28 jours avant toute introduction dans un troupeau ou tout transport, des exigences difficilement conciliables avec une vaccination massive et obligatoire en situation de crise.

Tout est désormais sur la table : un vaccin sans AMM, des preuves scientifiques faibles, une efficacité partielle et des effets indésirables documentés, mais imposés malgré tout aux éleveurs, sans possibilité de garantir aux consommateurs l’absence de virus vaccinaux dans les produits alimentaires. Le parallèle avec la gestion du Covid-19 s’impose – ce qui a été analysé par Hélène Bannoun et Jean-François Lesgards dans un rapport publié par l’association BonSens.org il y a plus de 4 mois. Même logique d’urgence, même contournement des procédures classiques, même mise à l’écart du principe de précaution. La justification de cette campagne apparaît clairement comme politique et commerciale, et non sanitaire et scientifique, au prix d’un passage en force dont les conséquences restent à venir. Et encore une fois une mise à l’écart de l’information. Les gueux n’ont pas besoin de savoir !

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