Le 23 décembre 2025, le Département d’État américain, sous la direction de l’administration Trump, a franchi un cap décisif dans la défense de la liberté d’expression en annonçant des sanctions visa contre plusieurs figures étrangères. Cette mesure, qualifiée de « ligne rouge » franchie, vise à protéger la souveraineté de la parole américaine contre ce que les autorités décrivent comme un « complexe industriel de la censure globale ».
Tout commence avec un tweet du secrétaire d’État Marco Rubio (@SecRubio) :
« Pendant trop longtemps, des idéologues en Europe ont mené des efforts organisés pour contraindre les plateformes américaines à punir des points de vue américains qu’ils désapprouvent. L’administration Trump ne tolérera plus ces actes flagrants de censure extraterritoriale.
Aujourd’hui, le Département d’État prendra des mesures pour interdire l’entrée aux États-Unis aux principaux acteurs du complexe industriel de la censure globale. Nous sommes prêts à étendre cette liste si d’autres ne changent pas de cap. »
La sous-secrétaire d’État pour la Diplomatie publique, Sarah B. Rogers publie ensuite le détail des sanctions. Elle précise que ces mesures sont liées aux visas : les personnes ciblées sont indésirables sur le sol américain si elles cherchent à censurer la parole des citoyens US. Elle ajoute que la liste est « illustrative et non exhaustive », et que des extensions sont envisagées.
Les cinq personnalités sanctionnées : qui sont-elles et pourquoi ?
Voici la liste complète des individus visés, telle que détaillée dans le tweet de Rogers :
- Thierry Breton (France, ancien commissaire européen pour le Marché intérieur et les Services numériques) :
Maître d’œuvre du Digital Services Act (DSA). En août 2024, il a publié une lettre menaçant Elon Musk et la plateforme X d’amendes et de procédures pour « contenus illégaux » et « désinformation », juste avant l’interview de Donald Trump par Musk. Cette ingérence directe dans un événement politique américain est citée comme exemple flagrant de censure extraterritoriale.
- Imran Ahmed (Royaume-Uni, fondateur et CEO du Center for Countering Digital Hate – CCDH) : Collaborateur clé de l’administration Biden pour armer le gouvernement contre les citoyens américains. Son organisation a produit le rapport infâme « Disinformation Dozen » (les douze désinformateurs), appelant à exclure des plateformes 12 Américains qualifiés d’« anti-vax », dont l’actuel secrétaire à la Santé, Robert F. Kennedy Jr. Des documents fuités révèlent que le CCDH avait pour priorités de « tuer Twitter de Musk » et déclencher des actions réglementaires en UE et au Royaume-Uni. L’organisation soutient activement le DSA européen et l’Online Safety Act britannique pour étendre la censure mondiale.
- Clare Melford (Royaume-Uni, directrice du Global Disinformation Index – GDI) :
Son organisation, financée en partie par des fonds publics américains (y compris du Département d’État sous Biden), classe des sites comme porteurs de « hate speech » (discours haineux) pour avoir remis en question certains récits officiels, par exemple sur les écoles résidentielles canadiennes (qualifiées de « blood libels »(diffamations sanguines)). Le GDI pousse à la censure et au blacklisting (liste noire) de médias américains et participe au Code de pratique européen sur la désinformation.
- Anna-Lena von Hodenberg (Allemagne, fondatrice et dirigeante de HateAid) :
HateAid, créée après les élections allemandes de 2017 pour contrer les groupes conservateurs, est un « trusted flagger » (Signaleur de confiance) officiel sous le DSA. L’organisation exige un accès accru aux données des plateformes pour censurer plus efficacement, invoquant les risques de « désinformation » des « extrémistes de droite » lors des élections américaines et européennes.
- Josephine Ballon (Allemagne, co-dirigeante de HateAid) :
Impliquée dans le flagging (marquage/etiquettage) de discours sous le DSA, elle siège au conseil consultatif allemand sur son application. Elle a déclaré publiquement que « la liberté d’expression a besoin de limites » et promis de réguler les plateformes pour stopper « l’émotionalisation des débats ».
Ces sanctions n’incluent pas de mesures financières sévères (type Magnitsky), mais interdisent l’entrée aux États-Unis et pourraient mener à des expulsions pour ceux y résidant (comme Imran Ahmed).
Le communiqué officiel du Département d’État, publié le même jour, renforce ce message en dénonçant les tentatives étrangères de censurer les Américains et en promettant une vigilance accrue.
Réactions et vindication pour les victimes de la censure
Sayer Ji, fondateur de GreenMedInfo et membre de la « Disinformation Dozen », publie un thread triomphant le 24 décembre, illustré d’une image symbolique d’un visa américain tamponné « REVOQUE » sur le visage d’Imran Ahmed. Il parle de « vindication » après des années d’exclusion des plateformes, de pertes financières et d’attaques réputationnelles.

RFK Jr. répond que les États-Unis redeviennent « la Mecque de la liberté d’expression ».
Thank you under secratary Rodgers and Secretary Rubio for restoring the United States of America to its role as exemplar for free speech across the club
— Robert F. Kennedy Jr (@RobertKennedyJr) December 23, 2025
La médecin canadienne Kulvinder Kaur, persécutée pour ses vues sur le COVID, souligne qu’Imran Ahmed avait été invité comme conférencier principal en 2023 par le Collège des médecins de l’Ontario, promouvant la censure avec des « coûts politiques, économiques, sociaux et réputationnels ».
Des documents fuités du CCDH (révélés en octobre 2024 par Paul D. Thacker) confirmaient déjà l’objectif explicite : « Kill Musk’s Twitter » via pression sur les annonceurs et régulations européennes, en collaboration avec la Maison Blanche Biden et des groupes comme Media Matters.
Le parallèle français : France-Soir, pionnier et victime du même système
En France, France-Soir a payé un lourd tribut dès 2020 pour avoir résisté à ce mécanisme. Attaqué par NewsGuard en juin 2020 (ici) et en décembre 2020 (un site qui pratique la « désinformation sélective et ciblée » à des fins commerciales en lien avec le DSA), le média subit la démonétisation par Google en 2021, une désindexation massive de ses articles (55 000 articles retirés des résultats de recherche) et la suppression de ses chaînes YouTube. Le ministère de la Culture français, sous pression de ces organismes, procédera à une revue de son agrément en février 2021 – qui sera confirmé jusqu’au terme de l’agrément initial obtenu en septembre 2017 pour une période de cinq ans. Le tribunal administratif de Paris suspendra la décision du ministère de la Culture de ne pas renouveler cet agrément en janvier 2023. En juillet 2024, la CPPAP prendra une nouvelle fois une décision de refuser de renouveler cet agrément sur base d’un rapport du ministère de la Santé qui invoquait des informations erronées ou l’étude Pradelle Lega rétractée en aout 2024. La procédure juridique continue au fond.
France-Soir reste à ce jour le seul média français à avoir donné la parole en 2020 à ces voix américaines censurées aux États-Unis : Robert F. Kennedy Jr., William Binney (ancien directeur de la NSA), le sénateur Ron Johnson, le Pr Harvey Risch (défenseur de la science de références), Dr Simone Gold, Dr McCullough et d’autres critiques des politiques COVID de Biden.

Google, collaborant avec l’administration Biden sur des programmes de censure (révélés par les enquêtes du sénateur Jim Jordan), « déplateforme » France-Soir précisément pour avoir amplifié ces « voix interdites » outre-Atlantique. Et surtout éviter qu’elles ne soient entendues en Europe. Ainsi que les analyses et enquêtes spécifiques sur les traitements précoces contre la covid (ivermectine en décembre 2020, hydroxychloroquine en aout 2020 et ici, étude Recovery qui a probablement tué des patients avec un surdosage en hydroxychloroquine,
Sous Biden, un « Hall of Shame » (mur de la honte) implicite opérait via des pressions sur les plateformes tel que le révèlera l’enquête du Judiciary Committee de Jim Jordan. L’administration Trump en crée désormais un officiel pour exposer les médias biaisés.

Renversement aux États-Unis, inertie en Europe
Grâce aux enquêtes de Jim Jordan, Google a admis des pressions « inacceptables et erronées » de l’administration Biden, promettant de réintégrer des milliers de comptes bannis pour opinions politiques sur le COVID ou les élections. Les chaines Youtube de France-Soir ont d’ailleurs été réouvertes en octobre 2025, au motif qu’elles n’enfreignaient pas les règles de la communauté ! La tendance s’inverse donc aux USA.
En Europe et en France, elle persiste : amende de 120 millions d’euros contre X sous le DSA, projets de labellisation des médias sous l’impulsion macroniste, et suspension récente d’une commission d’enquête sur les médias publics – bloquant le travail de figures comme Charles Alloncle, malgré une demande croissante de transparence de la part des Français – et une perte de confiance qui atteint un niveau critique dans les médias et la voix des politiques.

Vers un « Hall of Fame » (tableau d’honneur) des résistants à la censure ?
Ces développements soulèvent une question profonde : ne faudrait-il pas instituer un « Hall of Fame » pour honorer ceux qui ont résisté au prix fort ? Des personnalités comme le Pr Raoult et le Pr Perronne, victimes d’un harcèlement incessant depuis 2020 ; Frédéric Baldan qui a osé porter plainte contre Ursula von der Leyen et subit des représailles sous la forme de la perte de son accréditation ou de la fermeture de ses comptes bancaire ; ou encore comme Sayer Ji, RFK Jr., Kulvinder Kaur ou des médias indépendants comme France-Soir, victimes de désindexation, démonétisation et fermeture de comptes bancaires pour avoir défendu le pluralisme ou encore les innombrables voix réduites au silence pour avoir challengé les narratifs officiels.
L’administration Trump démontre son sérieux en passant des mots aux actes. Cette « victoire » contre le complexe censorial marque potentiellement le début d’une ère de reddition de comptes pour les censeurs, et de reconnaissance pour les courageux dissidents qui ont tenu bon face à la machine globale de suppression de la parole libre.
Le symbole d’un visa « Révoqué » résonne comme un avertissement clair : ceux qui ont cherché à faire taire les Américains – et par extension les voix libres partout dans le monde – se voient désormais exclus du pays de la liberté. Les Européens démontrant par leurs réponses que la censure est bien effective en Europe.
