PFAS et eau potable vont faire gonfler les factures en 2026


À partir de janvier 2026, les réseaux d’eau potable devront mesurer la présence de PFAS, des substances chimiques persistantes dans l’eau. Selon l’UFC-Que Choisir, cette nouvelle réglementation pourrait entraîner une flambée des prix de l’eau.

Dès janvier 2026, l’eau potable sera systématiquement scrutée pour la présence de PFAS, ces substances chimiques liées à des risques pour la santé. Le seuil maximal autorisé sera fixé à 0,1 microgramme par litre pour vingt composés. Un changement réglementaire qui, au-delà des enjeux sanitaires, risque de faire exploser la facture d’eau des Français. L’UFC-Que Choisir alerte déjà sur les conséquences financières de cette nouvelle norme, et les solutions ne seront pas gratuites. Selon l’association, « des communes vont en détecter et devoir trouver de nouvelles solutions pour dépolluer », un processus qui affectera directement le prix payé par les usagers.

Les collectivités devront se tourner vers des équipements coûteux, comme les filtres membranaires ou l’osmose inverse, des solutions dont le coût risque de plomber les budgets municipaux. Le Sedif, syndicat d’eau d’Île-de-France, a d’ores et déjà engagé un projet à un milliard d’euros pour anticiper ces futures contraintes. La hausse attendue serait de quatre euros par mois en moyenne.

Annick Dufils, maire de Malandry dans les Ardennes, souligne avec inquiétude : « Cela signifierait endetter plusieurs générations. » L’UFC-Que Choisir propose des solutions pour limiter la casse, dont la mise en place d’une redevance pour pollutions diffuses, afin de financer l’assainissement et d’éviter une flambée trop brutale des tarifs.





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