L’UE sanctionne Jacques Baud et Xavier Moreau sans procès, sans juge et sans contradictoire


L’Union européenne vient de franchir une fois de plus une ligne rouge en sanctionnant Jacques Baud et Xavier Moreau sans aucun procès, sans juge, sans débat contradictoire. Au moins sept droits fondamentaux sont balayés d’un revers de main par une décision administrative bruxelloise. Être analyste, vivre en Russie, ou simplement analyser la guerre hors du récit officiel suffit désormais à être étiqueté « relais de la propagande russe ». Plus besoin de prouver, il suffit de qualifier. Le débat est remplacé par la punition, l’argument par la mesure coercitive. Lorsque la raison s’efface, c’est la mise au pas des esprits qui s’installe… bref la dictature semble bien déjà être là !

Le cas de Xavier Moreau, citoyen français interdit de territoire français sur décision de Bruxelles, est un précédent d’une gravité extrême. Et ce n’est même pas l’Élysée qui agit, mais l’Union européenne elle-même. Marche-t-on sur la tête ? Une Europe où le pluralisme dérange, où la dissidence inquiète, et où la ligne officielle devient la seule autorisée. En cherchant à faire taire des analystes, le pouvoir valide exactement ce qu’il prétend combattre : une dérive autoritaire assumée, sans masque, qui plus est avec une perte de souveraineté flagrante de la France.

Un deux poids, deux mesures qui éclate au grand jour avec l’affaire Thierry Breton. Quand les États-Unis lui interdisent un visa, Paris s’indigne bruyamment. Mais quand Bruxelles sanctionne deux citoyens européens sans procédure judiciaire, le silence est total. Ce silence confirme que ces sanctions sont jugées acceptables, non parce qu’elles sont justes, mais parce qu’elles frappent de « bons » dissidents. Une Europe qui s’offusque à l’extérieur, mais piétine ses propres principes à l’intérieur.

 





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