les États-Unis, Israël et l’Europe mènent une «guerre totale» contre l’Iran — RT en français



Dans un entretien paru ce 27 décembre, le président iranien a accusé les États-Unis, Israël et l’Europe de mener une «guerre totale» contre son pays. Des déclarations qui surviennent à la veille d’un déplacement du premier ministre israélien aux États-Unis durant lequel il évoquera l’Iran avec le président Donald Trump.

« À mon avis, nous sommes en guerre totale contre les États-Unis, Israël et l’Europe, ils veulent mettre notre pays à terre », a déclaré le président iranien Massoud Pezechkian dans un entretien publié ce 27 décembre sur le site officiel du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Selon Pezechkian, ce conflit serait « beaucoup plus complexe et plus difficile » que la guerre Iran-Irak des années 1980.

« Pendant la guerre contre l’Irak, la situation était claire : ils tiraient des missiles, et nous savions où nous allions riposter. Mais ici, ils nous assiègent de toutes parts, nous mettent sous pression et nous acculent, créant des problèmes économiques, culturels, politiques et sécuritaires », a-t-il déclaré.

Ces déclarations surviennent alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou est attendu le 29 décembre à Miami pour une rencontre durant laquelle la fragile trêve à Gaza ainsi que le programme nucléaire iranien devraient être évoqués, le tout alors que des responsables militaires israéliens de haut rang laissent entendre que de nouvelles frappes contre l’Iran pourraient avoir lieu si elles sont jugées nécessaires.

Par ailleurs, selon le site américain Axios, des responsables israéliens ont récemment brandi auprès de l’administration Trump l’hypothèse d’une nouvelle attaque iranienne contre l’État hébreu.

En juin, Israël, rejoint par les États-Unis, avait effectué des frappes contre le territoire iranien. Une guerre de 12 jours qui avait été déclenchée par une attaque d’une ampleur inédite de la part de l’État hébreu contre des sites militaires, nucléaires et des zones résidentielles en Iran.

Ces frappes, auxquelles les États-Unis avaient fini par s’associer, fermement condamnés par la Chine et la Russie – deux autres membres du Conseil de Sécurité de l’ONU –, ont fait plus de 1 000 morts côté iranien, selon les autorités, et mis un coup d’arrêt aux négociations entamées deux mois plus tôt entre Washington et Téhéran concernant son programme nucléaire.



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