Monsieur Zohran Mamdani n’abolira pas la police. Il ne rabotera même pas son budget. Si en 2020 le militant socialiste scandait « Defund the police » (« Pas d’argent pour la police ») avec Black Lives Matter, en 2025 le candidat a conquis la mairie de New York sur la base d’un programme qui prévoit la création d’un département de la sécurité communautaire pour davantage prévenir la délinquance. Soulagés de missions utilement confiées aux bons soins de travailleurs sociaux ou de psychologues, les services de police s’occuperont mieux de la criminalité violente. « C’est une chose de se battre de l’extérieur contre des moulins à vent, commente M. Mamdani. C’en est une autre à l’intérieur, quand on se rend compte que les choses ne sont pas tout à fait comme on le pensait » (The New York Times, 30 novembre 2025).
Répression : réformes ou révolution ? Quelques publications récentes traitent de cette question — à côté de dizaines d’autres qui entretiennent la mythologie sécuritaire… Dans son livre, M. Anthony Caillé, de la Confédération générale du travail (CGT)-Intérieur, regrette que la police française reste « la première réponse, et souvent la seule, à des situations complexes, sociales, humaines, parfois explosives ». Au risque de la perte de sens : les (…)
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