En 2024 en France, le nombre de personnes, pour qui le quotidien est rude, a dépassé 9,1 millions en 2023. Et il augmente sans cesse depuis 2000. Pour rappel, le seuil de pauvreté, selon qu’on le fixe à 50% ou 60% du revenu médian, est compris entre 965 euros et 1158 euros par mois pour une personne seule, et entre 2027 et 2432 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans. Sur 68,2 millions de personnes en France, il y aurait donc 9,1 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté.
Chaque jour qui passe est une épreuve en soi, et qui en plus apporte son lot d’épreuves. Des épreuves petites et grandes plus ou moins difficiles à surmonter, d’autant plus que la pauvreté infantile en France augmente aussi. La France, un pays où les dépenses de Sécurité sociale et les prélèvements sont pourtant parmi les plus élevés au monde. Ceci devrait nous faire nous poser des questions.
Source : Rapport de l’Unicef sur la pauvreté infantile.
Et il ne s’agit pas là d’une critique. Non. C’est un constat.
L’adversité est cruelle et le manque d’argent terrible. Du coup, la faim tiraille tout autant le corps que l’esprit. Oui. La malchance s’accroche à ces braves gens, cela malgré tous les efforts des divers gouvernements.
Pourtant, ils avancent. Ils avancent sur le chemin de la vie, le sourire aux lèvres. Peu importe qu’il soit feint, quelques fois ou plus, le matin au réveil, ils avancent fiers et dignes, chacun à leur manière, dans la débrouille généralement, mais pas que, et avec courage et malice, voire carrément, pour certains, de l’ingéniosité.
Et toujours dans la légalité. C’est important d’en faire état.
Cette rubrique se propose donc de rendre à ces personnes (une histoire par épisode), le dû hommage qui leur revient de droit à ce titre. Le leur rendre avec l’humilité et la simplicité qui les caractérisent, à savoir pour coller au mieux à ces personnages hauts en couleurs que sont toutes ces personnes, quelle que soit celle de leur peau, des hommes et des femmes, Français et autres, « qui sentent bon » la France.
En effet, ils font souffler sur le pays, ce vent de liberté et d’abnégation qui contraste magnifiquement avec la morosité ambiante, synonyme elle de résignation, que les médias tentent trop souvent d’imposer aux lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et internautes, comme étant la vie réelle, la réalité du terrain partout sur le territoire.
Merci. Oui, merci de démontrer ainsi à tous ceux qui comme vous sont dans la panade, que le renoncement n’est pas l’unique option possible, et que faire face avec courage et détermination, aux obstacles qu’on croit (à tort) infranchissables, permet, quel que soit le résultat des courses, d’avoir concouru avec dignité et dans l’honneur, et avec dès lors la satisfaction suprême qu’on éprouve quand on a fait de son mieux. Cette félicité qu’on a alors, à chaque instant, tout comme au moment du bilan final, lors de son dernier souffle.
Et ceci, quel que soit son statut social, et quel que soit le capital « chance » qu’on a eu à la naissance.