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Aux JO de Paris, les compétitions féminines seront réservées aux femmes de naissance

ByVeritatis

Avr 24, 2024


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par Dr Gérard Delépine

Il y a une dizaine d’années, les femmes trans (nées hommes) avaient obtenu le droit de concourir dans les compétitions sportives féminines de haut niveau, ce qui leur a permis de gagner de très nombreux titres qu’ils étaient incapables d’obtenir en concourant contre les hommes.

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra voulait les autoriser à concourir contre les femmes de naissance lors des JO de Paris, mais elle a dû se conformer à l’avis des fédérations sportives internationales qui ont presque toutes déclaré : les épreuves féminines seront réservées aux femmes de naissance.

Les jeunes souvent victimes de la propagande vantant la dystrophie de genre

De plus en plus de jeunes s’imaginent trans genre, car une propagande permanente dans tous les médias et sur internet le leur font croire alors qu’ils souffrent le plus souvent du mal être de l’adolescence qui disparaît spontanément dans 85% des cas à l’âge adulte.

On leur fait croire que les trans seraient nombreux alors qu’ils ne constituent qu’une infime minorité avec, d’après les rapports officiels 3000 nouveaux cas par an en France. Les extrémistes trans prétendent aussi que le rejet de la société serait responsable de leur taux considérable de suicide (environ 40%),, alors que leur stress de minorité ne peut qu’être augmenté par leur déclaration d’appartenance trans. En Grande-Bretagne l’étude de Bailey portant sur 889 trans révèle une prévalence à vie de 84% d’idées suicidaires et de 48% de tentatives de suicide. En Ontario, au cours de la seule année précédant son étude, Bauer rapporte que 35,1% des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2% sont passés à l’acte.

Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels) les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème. Les extrémistes trans claironnent que les traitements médicaux et chirurgicaux permettraient de diminuer le désir de suicide, mais les preuves d’une telle affirmation manquent et d’après le centre d’Amsterdam, pionner des traitements le taux n’a pas diminué en 5 décennies de traitement.

De plus, de nombreuses études montrent que ce malaise est en réalité dans près de 70% des cas le symptôme d’une maladie psychiatrique sous-jacente qu’il faudrait prendre en compte, mais que le diagnostic de dysphorie de genre empêche de reconnaître et de la traiter.

Les trans sont malheureux et doivent être aidés, mais pas aux dépens des femmes

Prétendant que leur discrimination serait responsable de leur mal être, les trans ont obtenu des dérogations considérables au droit commun et en particulier de pouvoir être reconnu du sexe de leur choix sur simple affirmation, sans être obligés de suivre un traitement, de pouvoir changer de prénom, d’exiger qu’on les appelle par ce prénom, de fréquenter les vestiaires et toilettes du sexe opposé à leur sexe de naissance, d’être enfermés dans les prisons de leur genre déclaré et de participer aux compétions du sexe auquel ils s’identifient.

Dans le cas des hommes trans (nés femmes) ces dérogations ne posent que des problèmes mineurs pour les hommes de naissance et pour la société.

Mais les femmes trans (nées hommes et ayant très majoritairement conservé leurs attributs virils) représentent un risque sécuritaire réel pour les femmes dans les lieux qui leur étaient jadis réservés (toilettes, vestiaires, douches, prisons) et un problème grave d’équité dans les sports de haut niveau et les compétitions.

Les femmes trans conservent un avantage physiologique malgré un taux de testostérone bas

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques et éthologiques des individus.

À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un développement supérieur du cœur (+ 20% en moyenne) et de la capacité pulmonaire, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10%.

Ces caractéristiques physiques plus développées chez l’homme expliquent des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines (sauf en gymnastique) illustre la différence de 10% à 20% en faveur des hommes : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences physiques démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un «construit social», qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve un cœur et des poumons plus performants, une taille plus grande, des membres plus longs, une répartition des graisses différente et une masse musculaire supérieure qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple d’Halba Diouf qui en se prétendant femme est passé de la 980ème place nationale à la 58ème place mondiale est démonstratif et c’est aussi le cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio et de bien d’autres femmes trans et ce sont loin d’être les seules :

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines de haut niveau lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité et les droits des sportives professionnelles.

L’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines représente de plus un risque de blessure pour les femmes dans les sports violents.

Mais aussi dans le rugby :

Dans le sport de haut niveau, l’idéologie transgenre s’est heurtée au mur des réalités

Pour l’équité sportive et pour la sécurité physique des femmes de naissance les femmes trans seront exclues des Jeux olympiques.

Il n’est pas question d’interdire le sport aux transgenres : ils peuvent toujours jouer dans les clubs sportifs contre les concurrents et concurrentes de leur choix si cela ne menace ni la sécurité ni l’équité. Mais curieusement très peu d’hommes trans (nés femmes) expriment le désir de concourir avec les hommes de naissance.

source : Nouveau Monde

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